Dossier collectif IA00018612 | Réalisé par
Benoît-Cattin Renaud
Benoît-Cattin Renaud

Conservateur, chercheur, service de l'Inventaire du Patrimoine Haute-Normandie 1980-1990.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
;
Pottier Gaëlle (Rédacteur)
Pottier Gaëlle

Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • inventaire topographique, canton de Routot
  • inventaire topographique, boucles de la Seine normande
maisons et fermes de La Haye-Aubrée
Auteur
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Pays du Roumois, Routot
  • Adresse
    • Commune : La Haye-Aubrée

La construction des fermes repérées dans le cadre de l'inventaire croisé des patrimoines s'échelonne entre le 18e siècle et le début du 20e siècle. Jusqu’au début des années 1980, l’activité agricole de ce secteur du Roumois était encore largement exercée dans des fermes de petite et moyenne superficie pratiquant la polyculture et l’élevage laitier. La progression des labours au détriment des prairies et des vergers est une évolution récente, datant du milieu du 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : 19e siècle
    • Secondaire : 20e siècle

A l'instar des exploitations du Pays de Caux (Seine-Maritime), les fermes du plateau du Roumois étaient autrefois organisées en « cours masures ». La pièce de terre (la masure) est entourée de talus plantés d'arbres de haut jet ou de haies destinés à abriter le corps de ferme des vents. À l'intérieur de l'enceinte végétale, les bâtiments nécessaires aux usages agricoles sont communs à toutes les fermes normandes, mais ils évoluent au fil des siècles en fonction de la nature des cultures (céréales, lin, fourrages), du choix du bétail (poulailler, bergerie ou étable) ou des innovations techniques (pressoirs à longue étreinte, manège, charretterie, etc.).

La maison du propriétaire est le bâtiment le plus soigné de l'exploitation, elle s'impose généralement par sa taille et par la mise en œuvre de ses matériaux. Les logis, traditionnellement en pan de bois à grille et torchis revêtu d'enduit, ont parfois été remplacés par des maisons à étage en brique ou rehaussés d'un surcroît du comble. Les granges, celliers ou pressoirs sont communément bâtis en pan de bois à cadre rempli de torchis. Les étables et les écuries ont parfois été reconstruites en brique. Les petits bâtiments d'élevage en pan de bois - étables à veau, porcherie ou bergerie - ayant perdu leurs usage sont souvent en mauvais état, voire en ruines. Certaines dépendances agricoles ont été séparées du corps de ferme pour être transformées en maisons individuelles. Rares sont les cours masures à avoir conservé leur intégrité (éléments de paysage inclus).

  • Typologies
  • Toits
    ardoise, tôle ondulée
  • Murs
    • bois pan de bois
    • calcaire
    • brique
    • silex appareil mixte
    • torchis enduit partiel
  • Décompte des œuvres
    • étudié 8
    • repéré 35
    • bâti
Date(s) d'enquête : 1979; Date(s) de rédaction : 1980, 2022
(c) Région Normandie - Inventaire général
(c) Parc naturel Régional des Boucles de la Seine Normande
Benoît-Cattin Renaud
Benoît-Cattin Renaud

Conservateur, chercheur, service de l'Inventaire du Patrimoine Haute-Normandie 1980-1990.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Pottier Gaëlle
Pottier Gaëlle

Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.