Dossier d’œuvre architecture IA76003924 | Réalisé par
Pottier Gaëlle (Contributeur)
Pottier Gaëlle

Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.

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Real Emmanuelle (Contributeur)
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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  • inventaire topographique, boucles de la Seine normande
  • patrimoine industriel, patrimoine industriel de la vallée de la Basse-Seine
villa du docteur, actuellement résidence du Parc
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Caux Vallée de Seine
  • Commune Le Trait
  • Adresse rond-point Marbec
  • Cadastre 2016 AM 403

Dès l'origine du projet de construire une cité-jardin au Trait, la maison Worms et Cie décide de la doter d'un médecin à demeure et fait bâtir dans cet objectif l’une des plus imposantes villas de la cité, la villa 10 dessinée par Gustave Majou, pour lui servir de résidence et de cabinet de consultation. Le docteur Bourlange, un médecin de Dunkerque, est recruté au début des années 1920 pour occuper le poste. Ce dernier travaille en étroite collaboration avec la pharmacie Bailly, qui ouvre ses portes en 1930, à laquelle il adresse directement ses ordonnances pour la préparation des remèdes.

En 1932, la villa du docteur fait l’objet de travaux d’agrandissement, également signés de l’architecte Gustave Majou.

La villa médicale est abandonnée en 1975, lorsque le Parc de Brotonne y installe ses bureaux.

En 1991, la Maison du Parc déménage à Notre-Dame-de-Bliquetuit et la société d'économie mixte de la ville du Trait (SEMVIT) réinvestit l’ancienne villa du docteur pour y installer sept appartements locatifs. L’atelier du Rouvray (basé à Saint-Etienne du Rouvray) est chargé de la maitrise d’œuvre de la reconversion et l’entreprise Narac de Caudebec-en-Caux réalise les travaux de maçonnerie.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale : 2e quart 20e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale : 4e quart 20e siècle , daté par travaux historiques
  • Dates
    • 1932, daté par travaux historiques
    • 1991, daté par travaux historiques
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Majou Gustave
      Majou Gustave

      Formé à l’École des beaux-arts de Paris, entre 1881 et 1886, Gustave Majou est l’architecte attitré de la Fondation Rothschild de 1905 à 1914. Auteur de nombreuses constructions particulières, notamment de villas, il est n’en est pas moins considéré comme l’un des protagonistes de l’architecture du logement social du début du XXe siècle et reconnu au niveau national pour sa conception d’ensemble de la cité-jardin du Trait.

      CV G. Majou Extrait de : Égypte-France : Exposition française au Caire, Paris, Impr. Desfossés-Néogravure, 1929.

      Gustave Majou Architecte diplômé par le gouvernement, 41 rue Laffitte, Paris

      Travaux principaux :

      Fondation Rothschild.

      1905. Concours international (5e prix)

      1905. Construction du groupe d’habitations ouvrières, rue de Prague.

      M. V. Blanchet – 1908. Château à Rives (Isère).

      Expositions à l’étranger.

      Office départemental des Habitations à bon marché de l’Eure.

      1922. Cité-jardin Capitaine-Breton, à Louviers (Eure).

      M. H. Petin – 1912. Hôtel particulier, rue de Franqueville, à Paris.

      M. Giron – Château de la Valencière, près Saint-Etienne.

      MM. Worms & Co, armateurs, Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime.

      Construction de l’usine : Atelier de la grosse chaudronnerie ; Atelier des coques, centrale électrique ; Atelier des forges, menuiserie ; Scierie, Cales de construction et de lancement ; 2 kilomètres de voie normale de raccordement au Chemin de fer de l’Etat.

      Création d’un village ouvrier,comprenant : villas de directeurs, ingénieurs et contremaîtres, maisons ouvrières collectives et cités-jardins, maison à boutiques, Place du marché, théâtre, cinéma, hôpital, dispensaire, hôtellerie de voyageurs, gendarmerie, postes et télégraphes.

      Établissements Carnaud & Forges de Basse-Indre.1915-16-17, à Basse-Indre : Fonderie fonte, Fonderie acier ; Centrale électrique, Laboratoire d’essais métallurgiques, Groupe de maisons ouvrières.

      1916. Usine de Billancourt.

      1917. Bureaux, rue de Surène, à Paris.

      1922. Groupe de maisons ouvrières, aux Mines de La Brutz (Loire-Inférieure).

      1926. Usine et bureaux, à Nantes.

      Expositions internationales :

      1908. Londres, classe 66 : Diplôme d’honneur.

      1910. Bruxelles, classe 66 : Grand Prix.

      1913. Gand, classes 66 A et B : Grand Prix.

      1914. Lyon, classe 262 : Grand Prix.

      1914. Lyon, section économie sociale (Membre du jury).

      1921. Société centrale des architectes français (Grande médaille d’architecture privée).

      1923. Strasbourg, classe 34 : Grand Prix.

      1923. Strasbourg, classe 44 : Grand Prix.

      1927. Madrid, classe 105, groupe A (Membre du jury, hors concours), Secrétaire-rapporteur de la classe 105, groupe A.

      1928. Athènes, classe 106, groupe 3, Vice-président, rapporteur de la classe 106, groupe 3.

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      architecte attribution par travaux historiques, attribution par source

Cette villa comprend un rez-de-chaussée surélevé sur un sous-sol total, un étage carré et un niveau de comble. Les murs en parpaing sont complètement enduits. Sa toiture à longs pans et pignons couverts est recouverte de tuiles mécaniques. Elle était à l'origine meublée de façon luxueuse : parquet et escalier central en chêne, cheminées en marbre dans chaque pièce.

Cette grande demeure est aujourd'hui transformée en immeuble locatif comptant 7 appartements dont un appartement traversant à l'étage de comble avec terrasse donnant vue sur la Seine et 3 garages au sous-sol.

  • Murs
    • béton
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant en charpente
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public
  • Sites de protection
    parc naturel régional

Documents d'archives

  • Collection du Parc naturel régional des Boucles de la Seine normande. Archives de la Société immobilière du Trait : 6JD71. Modification de la villa 10, 1932.

    Parc naturel régional des Boucles de la Seine normande : 6JD71
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017, 2021
(c) Région Normandie - Inventaire général
(c) Parc naturel Régional des Boucles de la Seine Normande
Pottier Gaëlle
Pottier Gaëlle

Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.

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Real Emmanuelle
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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