Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie, puis de Normandie, depuis 2005.
- enquête thématique régionale, casinos en Basse-Normandie
- patrimoine de la villégiature
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Houlgate - Dozulé
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Commune
Houlgate
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Adresse
41 rue Henry Dobert
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Cadastre
2005
AH
166
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Dénominationscasino
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AppellationsLe Salon, Le Casino, Le Grand Casino
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Parties constituantes non étudiéesjardin, enclos, portail, établissement de bains, piscine
Oeuvre de l'architecte caennais Jacques-Claude Baumier, le premier casino de la station de Houlgate est construit en 1864 par la Société de Construction Immobilière. Jusqu'à cette date et depuis la création de la station en 1858, les divertissements et les jeux étaient pratiqués dans les salons du Grand Hôtel. Complété en 1865 par un atelier de photographe, l'établissement est agrémenté de jardins aménagés en 1867, au moment de la construction de la digue promenade. La même année, un établissement de bains chauds en bois est édifié dans la partie ouest des jardins du casino. En 1877, le casino est entièrement rénové et l'établissement de bains chauds reconstruit en maçonnerie selon les plans dressés par l'architecte parisien Singery, dans la partie est du jardin, perpendiculairement au rivage.
Le casino ferme ses portes en 1903. Il est démoli quatre ans plus tard pour laisser place à un nouvel établissement de jeux dû aux architectes Lucien Viraut et Emile Mauclerc, chargés de concevoir au même moment les plans du nouveau casino de Cabourg. Il abritait un vaste hall axial éclairé par une verrière zénithale et prolongé par les pièces réservées à l'administration (comptabilité, direction), qui desservait d'un côté le théâtre, de l'autre les salles de jeux (boule, baccara), la salle de lecture et le café. En 1927, la municipalité s'en porta acquéreur et procéda à d'importants remaniements : suppression du couronnement et des portes-torchères ornant la terrasse, réorganisation des espaces intérieurs, adjonction de loges à l'est et d'une cuisine à l'ouest. Gravement endommagé durant la Seconde Guerre mondiale, le casino est remis en état au lendemain de la Libération. Dans les années 1960, l'établissement de bains chauds qui avait été construit en 1877 dans la partie est du jardin par l'architecte parisien Singery a été démoli pour permettre l'aménagement d'une piscine.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle , (détruit)
- Principale : 1er quart 19e siècle
- Secondaire : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1864, daté par source
- 1907, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Baumier Jacques-Claudearchitecte attribution par sourceBaumier Jacques-ClaudeCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
Viraut Lucienarchitecte attribution par sourceViraut Lucien
Dresse en 1912 les plans de l'église Sainte-Jeanne d'Arc au Touquet-Paris-Plage (Pas-de-Calais).
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
Située sur le front de mer, en contrebas du Grand Hôtel dont il était séparé par des jardins, le premier casino de Houlgate était établi selon un plan rectangulaire régulier. Construit en bois, il était coiffé d'un toit à longs pans couvert en zinc. La façade côté mer, animée par un pignon axial, était flanquée d'une galerie couverte aménagée sous le débordement du toit. Il présentait une architecture inspirée des chalets, dont il reprenait le bois comme matériau de construction, la faible pente des toits et le décor de lambrequins sur les bords de rive du toit. Il abritait un grand salon, une salle de billard, un café, des salons de lecture et de jeux. L'établissement de bains chauds, construit en maçonnerie sous enduit, était de plan rectangulaire. Il comprenait un corps central à trois niveaux flanqué d'ailes à deux niveaux. Les toitures couvertes en ardoise étaient ornées de lambrequins fixés sur les bords de rive. Le casino reconstruit en 1907 est implanté au milieu d'un jardin bordé du côté de la mer par un mur de soutènement. Une vaste terrasse se dégage au nord-ouest. De plan rectangulaire régulier, le casino comprend un rez-de-chaussée surélevé sur sous-sol. Le gros-oeuvre est en béton armé recouvert d'un enduit imitant un appareil en bossage. A l'origine, le toit en terrasse était couronné par un entablement ponctué de pots à fleurs. Par sa volumétrie basse, sa rotonde animant sa façade sur mer, son toit en terrasse et ses larges baies cintrées en enfilade, cet édifice au style historiciste renvoie à l'architecture du Trianon. Bien que les intérieurs aient été remaniés, l'édifice a conservé une partie de son décor d'origine, emprunté au répertoire ornemental du 18e siècle : entablement, pilastre et colonnes à chapiteaux ioniques ornés de chutes, masques.
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Murs
- béton
- enduit d'imitation
- bossage
- badigeon
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Toitsbéton en couverture
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- terrasse
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État de conservationremanié
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Statut de la propriétépropriété d'une société privée
propriété de la commune
- (c) Région Normandie - Inventaire général
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Bibliographie
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LECOUTURIER, Yves. Jeux et loirs n°1 : les casinos en Normandie. Cully : Orep éditions, 2005, non paginé
p. 20 -
Joanne, P. Normandie. Paris : Librairie Hachette et Cie, 1885.
pp. 345-346 -
Trouville, Deauville, Villerville, Honfleur, Villers, Houlgate, Dives & Cabourg. Collection des guides Joanne. Paris : Hachette & Cie, 1905.
pp. 59-65 -
Hébert, Didier (réd), De Rugy Manuel (phot.). Houlgate, la perle de la côte fleurie. Lyon : Lieux-dits, 2011 (Parcours du patrimoine n° 311). 64 p.
p. 21
Documents figurés
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12 Houlgate.- La Terrasse du Casino (Viraut et Mauclerc, arch.).- Carte postale, [1ère moitié 20e siècle], Edition Cie des Arts Photomécaniques, Strasbourg-Schiltigheim.
Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1993 à 2012, associé à l'étude sur le canton de Cambremer (Calvados), puis en charge des études sur les stations balnéaires de Deauville et Trouville (Calvados).
Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1993 à 2012, associé à l'étude sur le canton de Cambremer (Calvados), puis en charge des études sur les stations balnéaires de Deauville et Trouville (Calvados).