Dossier d’œuvre architecture IA27002675 | Réalisé par
Real Emmanuelle (Rédacteur)
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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  • patrimoine industriel, patrimoine industriel du bassin hydrographique de l'Andelle
scierie Moens puis Chabé
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton bassin hydrographique de l'Andelle - Romilly-sur-Andelle
  • Hydrographies
  • Commune Ménesqueville
  • Adresse 22 route de Mortemer
  • Cadastre 2018 A 868
  • Dénominations
    scierie
  • Appellations
    scierie Moens, scierie Chabé
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, pièce de séchage, entrepôt industriel, voie ferrée, cheminée d'usine, logement, bureau, transformateur

Cette scierie est fondée au début du XXe siècle par la société J. Moens. Elle est implantée à proximité de la gare de Ménesqueville afin de profiter des infrastructures ferroviaires pour le transport des grumes. L'usine se compose d'ateliers de débitage et d'affutage équipés de machines-outils (scies mécaniques...) entraînées par une machine à vapeur, de halles de séchage et comprend une desserte ferroviaire privée.

Après la Seconde Guerre mondiale, la scierie est reprise par la société anonyme Chabé qui a son siège social à Paris et qui va procéder à une importante extension du site au début des années 1950 : un pont roulant en béton servant à lever et transporter les grumes est installé entre la voie de chemin de fer privée qui dessert l'usine et une nouvelle halle de séchage à ossature en béton, de nouveaux ateliers sont construits en parpaing de béton ainsi que des bâtiments à usage de bureau et d'habitation et un transformateur électrique est mis en service.

La scierie Chabé a fermé à la fin des années 1980 et depuis cette date l'usine est désaffectée et en partie détruite.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale : 3e quart 20e siècle , daté par travaux historiques
  • Dates
  • Auteur(s)

Il ne subsiste de cette scierie qu’un seul des deux ateliers de débitage, la cheminée en brique qui atteste de l’utilisation de l’énergie thermique, un entrepôt industriel servant aussi d’espace de séchage des grumes, le transformateur électrique et le bureau implanté à l’entrée du site. Hormis ces deux derniers bâtiments, tous les autres sont à l’état de ruine.

L’atelier de débitage encore en place consiste en un bâtiment en brique et charpente métallique de plan allongé (mesurant à l’origine près de 70 m de longueur), de type grande halle c’est à dire de plain-pied avec une importante hauteur sous toiture, celle-ci étant munie de lanterneau. Des nombreuses baies rectangulaires assurent l’éclairage naturel du bâtiment. Initialement, cet atelier ouvrait directement sur le raccordement ferroviaire de l’usine.

  • Murs
    • brique
    • béton parpaing de béton
  • Toits
    matériau synthétique en couverture, ardoise
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
    • charpente métallique apparente
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
    • lanterneau
    • terrasse
  • Énergies
    • énergie thermique produite sur place
    • énergie électrique achetée
  • État de conservation
    vestiges, mauvais état, établissement industriel désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Région Normandie - Inventaire général
Real Emmanuelle
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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