Dossier d’aire d’étude IA61000089 | Réalisé par
Léone-Robin Isabelle (Rédacteur)
Léone-Robin Isabelle

Chercheuse contractuelle auprès du servive de l'Inventaire Basse-Normandie de 1994 à 1996, en charge de l'étude sur la station thermale de Bagnoles-de-l'Orne/Tessé-la-Madeleine.

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  • patrimoine de la villégiature, casinos en Basse-Normandie
  • patrimoine de la villégiature, Bagnoles-de-l'Orne et Tessé-la-Madeleine
présentation de l'étude d'inventaire du patrimoine de la villégiature de Bagnoles-de-l'Orne
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Bagnoles-de-l'Orne
  • Adresse
    • Commune : Bagnoles-de-l'Orne

..."La notoriété de la station thermale s’est établie en trois étapes.

La première période (1820-1880) se caractérise principalement par la rénovation de l'établissement thermal sous la direction de l'architecte Chatelain.

La seconde période (1881-1914) coïncide avec l'action déterminante d’Albert Christophle, député de l'Orne et gouverneur du Crédit Foncier, qui conduira à la création de la commune de Bagnoles-de-l'Orne en 1913. En moins de 35 ans, l'agglomération bagnolaise se dote du lotissement résidentiel, de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, de la gare - dont l'implantation en 1881 coïncide avec la création de l'embranchement de La Ferté-Macé à Couterne - ainsi que du Grand Hôtel des Thermes et du Grand Hôtel bordant le lac. Cette période se distingue par une véritable floraison d'hôtels de voyageurs, de pensions de famille, de villas locatives ainsi que par la densification de l'implantation des bâtiments dans le centre ville (place Méliodon, rue des Bains et rue du Professeur Louvel).

Quant à la troisième période (1920-1935), elle est beaucoup moins constructive mais certes plus prestigieuse. La réputation de Bagnoles-de-l’Orne est alors mondialement reconnue. L'établissement thermal est fréquenté par les têtes couronnées et les hommes politiques, tels le roi Ferdinand 1er et la reine Marie de Roumanie en 1921, le prince Pierre de Monténégro, le prince Georges de Grèce, la princesse Bibesco et enfin Édouard Herriot, ministre des Affaires étrangères sous la présidence de Gaston Doumergue, qui trouva dans la forêt des Andaines l'inspiration de son ouvrage Dans la Forêt normande, paru en 1925. Séduit par le cadre naturel, le milliardaire américain Franck Jay-Gould, propriétaire du Grand Hôtel du Lac et de son parc, s'intéressa à l'aménagement de la station thermale, mais, n'ayant pu réaliser ses projets ambitieux, il quitta Bagnoles-de-l'Orne pour s'installer à Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes)."...

Bibliographie

  • LEONE-ROBIN, Isabelle, CORBIERRE, Pascal. Bagnoles de l'Orne - Orne. Caen, Développement culturel en Basse-Normandie, 1995. (Itinéraires du patrimoine, n° 106), 20 p.

Date(s) d'enquête : 1994; Date(s) de rédaction : 1995
(c) Région Normandie - Inventaire général
Léone-Robin Isabelle
Léone-Robin Isabelle

Chercheuse contractuelle auprès du servive de l'Inventaire Basse-Normandie de 1994 à 1996, en charge de l'étude sur la station thermale de Bagnoles-de-l'Orne/Tessé-la-Madeleine.

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