Photographe de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1978 à 2008.
- inventaire topographique, communauté de communes de Sèves-Taute
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes de Sèves-Taute - Carentan
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Commune
Auxais
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Lieu-dit
la Fosserie
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Cadastre
1990
ZH
44
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Dénominationsferme
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Destinationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesétable
Le permis de construire de la ferme de la Fosserie est accordé le 27 décembre 1948. Les plans sont dressés par les architectes Henry Le Roy, Georges Letélié et François Champart. Un bâtiment de plan en L, comportant primitivement un logis et une dépendance, est réalisé selon la technique du pisé. Sa maçonnerie à peine achevée, l'entreprise italienne chargée des travaux fait faillite. Pendant plus d'un an, l'édifice reste sans couverture, ce qui entraîne de nombreux désordres dans la maçonnerie de terre. Il devient alors une simple dépendance, un nouveau logis étant construit d'après les plans de l'architecte Henri Pouey (permis de construire délivré le 20 août 1954, certificat de conformité des travaux en date du 22 décembre 1958). La ferme de la Fosserie est la seule ferme reconstruite en terre crue, ou pisé, dans la Manche.
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Période(s)
- Principale : milieu 20e siècle
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Dates
- 1948, daté par source
- 1954, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
Champart Françoisarchitecte attribution par sourceChampart François
Architecte parisien, auteur de l'église d'Urville-Nacqueville et, à Cherbourg, des cités du docteur Deslandes, des Fourches et Durosoy.
- Auteur : architecte attribution par source
Construit pour compenser les désordres de maçonnerie survenus dans l'édifice en pisé, ce logis à trois travées est réalisé en maçonnerie de béton aggloméré enduit au ciment. A partir des terres de récupérations des édifices en bauge détruits alentour, un bâtiment en L, comportant primitivement un logis et une dépendance, a été réalisé selon la technique du pisé, sur une assise en moellons de grès. Le bâtiment principal se compose de cinq travées, celui implanté en retour d'équerre en compte deux. L'un et l'autre présentent de nombreuses lézardes verticales liées aux aléas du chantier de construction. A l'instar du logis, l'ensemble est couvert en tuile plate mécanique.
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Murs
- ciment
- terre
- pisé
- grès
- béton aggloméré
- moellon
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Toitstuile plate mécanique
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Plansplan rectangulaire régulier, plan régulier en L
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Étages1 étage carré, en rez-de-chaussée
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon découvert
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier tournant
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Typologiesbâti de la Reconstruction
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État de conservationbon état, état moyen
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Statut de la propriétépropriété privée
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Sites de protectionparc naturel régional
Seul bâtiment en pisé du secteur d'étude.
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Chercheur mis à disposition par le parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin de 2001 à ???, en charge des études sur la communauté de communes Sèves-Taute (Manche) et sur l'architecture en terre dans le parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin.
Chercheur mis à disposition par le parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin de 2001 à ???, en charge des études sur la communauté de communes Sèves-Taute (Manche) et sur l'architecture en terre dans le parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin.