Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie, puis de Normandie, depuis 2005.
- inventaire topographique, Cherbourg-Octeville
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Cherbourg-Octeville - Cherbourg
-
Commune
Cherbourg-Octeville
-
Cadastre
2008
BN
non-cadastré
;
domaine
public
-
Dénominationsbassin de port
-
AppellationsDarse transatlantique
-
Dossier dont ce dossier est partie constituante
Le creusement, à l'est du premier port de commerce, d'un nouveau bassin artificiel d'une profondeur suffisante pour accueillir les gigantesques paquebots effectuant la liaison transatlantique entre Cherbourg et l'Amérique, débute en 1923. Financée par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Cherbourg grâce aux produits des taxes sur les voyageurs, l'opération, soutenue également par le ministère des Travaux publics, doit permettre aux voyageurs d'embarquer directement à quai, sans passer par les navires transbordeurs qui, depuis la fin du XIXe siècle, conduisent les candidats à l'émigration vers les paquebots stationnés en rade. Conçu dès 1919 par l'inspecteur général des ponts et chaussées Minard, le creusement de ce nouveau bassin, déclaré d'utilité publique le 22 novembre 1922, s'intègre dans un vaste programme de réaménagement du port qui prévoit, sur une étendue de près de 60 hectares, la construction de quatre môles perpendiculaires au rivage, délimitant trois bassins artificiels, de vastes terre-pleins à l'est et d'une nouvelle digue, baptisée digue des Flamands, destinée à protéger l'entrée des bassins des rigueurs du large. Délimitée par deux quais, le quai de France à l'ouest, le quai de Normandie à l'est, la nouvelle darse est mise en service pour la première fois en 1932 lors de l'arrivée du De Grasse, navire de la Compagnie Générale Transatlantique, détourné du Havre suite à une grève de dockers. Elle accueille pendant toute la durée de l'épopée transatlantique, entre 1933 et 1968, de prestigieux navires comme le Normandie en 1936, de la Compagnie Générale Transatlantique, la Queen Mary et la Queen Elizabeth de la compagnie américaine Cunard. A partir de la fin des années 60, avec le déclin du trafic transatlantique, la darse est fréquentée essentiellement par des navires transManche qui accostent au quai de France où a été établi depuis 1964 un poste d'accostage par la compagnie Townsend-Thorsen.
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
-
Dates
- 1919, daté par source
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Minard Paulingénieur civil attribution par sourceMinard Paul
Source :
Site internet Académie de marine consulté le 6 octobre 2017, URL : http://www.academiedemarine.com/refondateurs/Minard.php.
-
Auteur :
La darse est un ouvrage de 640 mètres de long et de 240 mètres de large. La profondeur du bassin, entouré à l'ouest par le quai de France, à l'est par le quai de Normandie, au sud par un terre-plein, oscille, selon les endroits, entre 11 et 14 mètres sous la côte.
-
Murs
- béton béton armé
-
Statut de la propriétépropriété publique
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).
Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).