Dossier d’œuvre architecture IA50001357 | Réalisé par
Allavena Stéphane
Allavena Stéphane

Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).

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  • inventaire topographique, Cherbourg-Octeville
bassin de port dit Darse transatlantique
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cherbourg-Octeville - Cherbourg
  • Commune Cherbourg-Octeville
  • Cadastre 2008 BN non-cadastré  ; domaine public
  • Dénominations
    bassin de port
  • Appellations
    Darse transatlantique
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

Le creusement, à l'est du premier port de commerce, d'un nouveau bassin artificiel d'une profondeur suffisante pour accueillir les gigantesques paquebots effectuant la liaison transatlantique entre Cherbourg et l'Amérique, débute en 1923. Financée par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Cherbourg grâce aux produits des taxes sur les voyageurs, l'opération, soutenue également par le ministère des Travaux publics, doit permettre aux voyageurs d'embarquer directement à quai, sans passer par les navires transbordeurs qui, depuis la fin du XIXe siècle, conduisent les candidats à l'émigration vers les paquebots stationnés en rade. Conçu dès 1919 par l'inspecteur général des ponts et chaussées Minard, le creusement de ce nouveau bassin, déclaré d'utilité publique le 22 novembre 1922, s'intègre dans un vaste programme de réaménagement du port qui prévoit, sur une étendue de près de 60 hectares, la construction de quatre môles perpendiculaires au rivage, délimitant trois bassins artificiels, de vastes terre-pleins à l'est et d'une nouvelle digue, baptisée digue des Flamands, destinée à protéger l'entrée des bassins des rigueurs du large. Délimitée par deux quais, le quai de France à l'ouest, le quai de Normandie à l'est, la nouvelle darse est mise en service pour la première fois en 1932 lors de l'arrivée du De Grasse, navire de la Compagnie Générale Transatlantique, détourné du Havre suite à une grève de dockers. Elle accueille pendant toute la durée de l'épopée transatlantique, entre 1933 et 1968, de prestigieux navires comme le Normandie en 1936, de la Compagnie Générale Transatlantique, la Queen Mary et la Queen Elizabeth de la compagnie américaine Cunard. A partir de la fin des années 60, avec le déclin du trafic transatlantique, la darse est fréquentée essentiellement par des navires transManche qui accostent au quai de France où a été établi depuis 1964 un poste d'accostage par la compagnie Townsend-Thorsen.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1919, daté par source
  • Auteur(s)

La darse est un ouvrage de 640 mètres de long et de 240 mètres de large. La profondeur du bassin, entouré à l'ouest par le quai de France, à l'est par le quai de Normandie, au sud par un terre-plein, oscille, selon les endroits, entre 11 et 14 mètres sous la côte.

  • Murs
    • béton béton armé
  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Normandie - Inventaire général
Allavena Stéphane
Allavena Stéphane

Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).

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