Né le 26 avril 1937 à Gomel (Biélorussie), Solomon Rossine (de son vrai nom Albert Solomonovich Rozine) quitte le foyer famiial à 17 ans pour étudier à l'Institut des arts plastiques Moushina à Léningrad puis à l'Institut Stroganov à Moscou jusqu'en 1963. De 1965 à 1988, il voyage à travers l'Union Soviétique et participe à de nombreuses expositions, non officielles pour la plupart. Entre temps, il travaille comme peintre décorateur d'un institut nucléaire à Léningrad (1968-1982). Il vit quelques années à Moscou (1982-1988) puis, après s'être fait remarqué par une galerie parisienne en 1989, s'installe en France, à Lannion tout en retournant à Saint-Pétersbourg. "Alliant la précision du graphisme à une palette colorée, [sa peinture] bouleverse par la puissance de sa verve et l'acuité du regard qu'il pose sur la société russe. Les sujets, souvent simples, tirés de l'observation du quotidien, prennent force par le rendu de son âme. Rossine use volontiers de contraste. La mort, la souffrance, la douleur sont des thèmes souvent abordés mais ne se figent pas et s'éclairent, se mêlant de tendresse, d'espérance et de joie." Par son art, il exprime encore "le paradoxe de la vie "soviétique" d'hier et de la vie "russe" d'aujourd'hui". (Danielle Bourdette-Gorzkowski, galeriste à Honfleur.

"Ce peintre d'une grande humilité, d'une énorme sensibilité, donne à ses œuvres une force inouïe, empreintes de ses souffrances et des maux de l'Humanité. C'est un grand homme, un grand peintre qui donne à l'art toutes ses dimensions humaines." (Michel Bourderioux, Président de la Ligue des Droits de l'Homme).

Site de l'artiste, https://www.solomonrossine.com/, consulté le 2 juin 2020.