Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie, puis de Normandie, depuis 2005.
- opération ponctuelle, Abbaye aux Dames de Caen
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Caen - Caen-6
-
Commune
Caen
-
Adresse
place Reine Mathilde
-
Emplacement dans l'édifice
nef, 5e travée, nord
-
Dénominationsorgue, partie instrumentale de l'orgue
Avant la Révolution, l'église abbatiale abritait deux orgues qui n'ont pas survécu à la Révolution (cf. annexe). Il faut attendre le dernier quart 19e siècle pour que soit établi un nouvel instrument. L'orgue actuel est construit en 1877 par Aristide Cavaillé-Coll (1811-1899) - son atelier alors situé avenue du Maine à Paris traverse une période difficile au plan financier - et installé au mois d'octobre sous l'arcade de la 5e travée de la nef. Il correspond globalement au modèle n°13 décrit dans le catalogue de l'entreprise "Orgues de tous modèles". L'orgue de la Trinité est le premier chantier caennais d'Aristide Cavaillé-Coll. Il en crée un autre à l'église Saint-Pierre en 1881 (détruit en 1944), puis reconstruit partiellement l'instrument de l'orgue de Saint-Étienne l'année suivante, et enfin restaure l'orgue de l'église Saint-Jean en 1886-1888.
S'il est quasiment resté dans son état d'origine, l'orgue de la Trinité a connu plusieurs travaux. A une date non connue, l'instrument a reçu une turbine électrique, condamnant deux des trois réservoirs de sa soufflerie. Dans les années 1950, des transformations ont été apportées par la manufacture alsacienne Haerpfer-Erman (1947-1998) puis, par le facteur d'orgue Jean-Marc Cicchero (changement des boursettes de la laye). Les travaux menés dans l'église au début des années 1990 nécessitent de recouvrir l'orgue par une bâche de protection qui a généré de la condensation provoquant des usures sur l'instrument. Le facteur Jean-François Dupont est alors missionné pour effectuer un relevage complet. A l'issue des travaux est évoquée une éventuelle protection de l'ensemble au titre des monuments historiques, à laquelle il n'est pas donné suite.
Actuellement, l'entretien courant est réalisé par le facteur caennais Emmanuel Foyer, le titulaire étant Paul Pasquet.
En 2015, lors de la commémoration du 950e anniversaire de la dédicace de l'église anciennement abbatiale de la Trinité, Jean-Luc Fricou, organiste de l'église Saint-Jean de Caen, a composé une messe bénédictine sur laquelle ont chanté, a capella, quatre sœurs de l'abbaye bénédictine de Bayeux avec le chœur de l'université, sous la direction de Didier Horry.
-
Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle , daté par travaux historiques
-
Dates
- 1877, daté par travaux historiques
-
Stade de création
-
Lieu d'exécutionCommune : Paris
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Cavaillé-Coll Aristidefacteur d'orgues attribution par travaux historiquesCavaillé-Coll Aristide
Sources :
-articles de Loïc Métrope, historien de la Manufacture d'orgue Cavaillé-Coll, certains sont en ligne sur le site internet Musica et Memoria (http://www.musimem.com/cavaille-coll.htm ), consulté en 2014
-site du ministère de la culture, http://www.culture.fr/sites-thematiques/commemorations-nationales/aristide-cavaille-coll-facteur-d-orgues, consulté le 19 juin 2020
-
Auteur :
Dupont Jean-Françoisfacteur d'orgues attribution par travaux historiquesDupont Jean-François
Facteur d'orgues établi à Douvres-la-Délivrande (Calvados). Site internet : http://www.jf-dupont.com/ .
-
Auteur :
Foyer Emmanuelfacteur d'orgues attribution par travaux historiquesFoyer Emmanuel
Né à Deauville en 1956, Emmanuel Foyer s'installe dans la Drôme, à Saint-Uze, et y apprend le métier. Revenu en Normandie, il fonde son entreprise à Caen en 2000.
-
Auteur :
Manufacture d'Orgues Dalstein et Haerpferfacteur d'orgues attribution par sourceManufacture d'Orgues Dalstein et Haerpfer
Johann-Karl Haerpfer (7 juin 1835, Nördlingen -1919) et Nicolas-Étienne Dalstein (17 juin 1834 -1900), respectivement harmoniste et mécanicien chez Aristide Cavaillé-Coll, fondent la Manufacture d'Orgues Dalstein et Haerpfer le 29 juillet 1863 à Boulay (Moselle). Nicolas Étienne et son frère Jean-François (1826 - ?), qui est associé, apportent les capitaux et leur expérience entrepreneuriale. Entre 1863 et 1914, l’entreprise réalise près de 210 constructions ou reconstructions, essentiellement en Lorraine, en Alsace (plus de 40 instruments signés recensés), en Allemagne (Sarre, Rhénanie, Palatinat, Westphalie), au Luxembourg et en Belgique. Elle produit quatre instruments pour Paris (église luthérienne Saint-Marcel), Amsterdam (église wallonne), Lausanne et Helouan (Égypte). La formation de Charles Haerpfer en Allemagne et en Suisse (Steinmeyer à Oettingen, Walcker à Ludwigsburg et Haas à Lüzern) a une influence décisive sur la production de la facture instrumentale très marquée par la facture allemande mais aussi par l'expérience commune aux deux fondateurs chez Aristide Cavaillé-Coll dont elle intègre quelques innovations. Dotée d'une traction mécanique de grande qualité, les orgues portant la marque Dalstein et Haerpfer offrent une combinaison originale de l’orgue post-romantique allemand (sommiers, tailles et jeux de fonds) et de l’orgue symphonique français (anches).
Les descendants, Frédéric Haerpfer (1879-1956) et Paul Dalstein (1868-1926), poursuivent l'activité de l'entreprise qui change de raison sociale en 1918 pour devenir la Manufacture Lorraine de Grandes Orgues de Boulay, dirigée, suite au décès de Johann-Karl, par Frédéric Haerpfer (1919-1956) puis par son fils Walter (1909-1975). Dès 1893, l'entreprise produit des instruments à traction pneumatique tubulaire grâce aux recherches entreprises par Paul Dalstein.
En 1946, Frédéric Haerpfer s'associe à Pierre Erman (1913-1990). Sous la raison sociale Haerpfer-Erman (1946-1979), la manufacture crée un nombre important d'instruments. Suite aux dommages de guerre, elle mène plusieurs chantiers de restauration, Frédéric Haerpfer, étant chargé d'expertiser les orgues et d'évaluer les taux de destruction. En 1975, l'entreprise est co-dirigée par le fils de Walter Haerpfer, Théo (8 septembre 1946, Boulay - 1999) et Pierre Erman qui prend sa retraite en 1978. Dès 1979, Théo assume seul la direction de la manufacture jusqu'à son décès en 1999. Sous sa direction, sont construits 32 orgues et restaurés 24, principalement selon une esthétique néoclassique. Compagnon de Facteur d'Orgues après avoir été formé en Allemagne du Nord chez Klaus Becker (1963-1966), Theo Haerpfer rejoint l'entreprise familiale et obtient quatre ans plus tard son Brevet de Maîtrise de Facteur d'Orgues à Ludwigsburg (Allemagne).
Depuis 1863, près de 550 instruments sont sortis de cette facture d'orgues. Au cours du 1er quart du XXIème siècle, le site de la manufacture est pressenti pour accueillir un musée de la facture d'orgues, projet qui ne s'est pas encore concrétisé.
Sources consultées le 7 août 2020:
-SOULARUE, Olivier. Le monde de l'orgue en deuil. Notice nécrologique de Théo Haerpfer, http://orgues-normandie.com/orgue_normand/PDF/Orgue_Normand_34_4447.pdf
-L'orgue de chœur de l'église Saint-Thomas de Strasbourg, restauration de l'orgue Albert Schweitzer 1999-2001, https://static1.squarespace.com/static/5a4aa2a6e45a7cd7d5446307/t/5d377f27d6147e00017fe3b8/1563918129017/strasbourg-saint-thomas-menissier.pdf
-site internet A la découverte de l'orgue, Les orgues alsaciens de la maison Dalstein-Haerpfer de Boulay, http://decouverte.orgue.free.fr/facteurs/haerpfer.htm
-site internet Les orgues de Paris, Les principaux facteurs du 20ème siècle : Dalstein Haerpfer, https://orguesdeparis.fr/haerpfer.htm
-site internet BLE Archives, centre de ressources numériques de Lorraine, Archives du Groupe BLE Lorraine, Pour la création d'un Musée de l'Orgue en Lorraine, http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2012/07/15/pour-la-creation-d%E2%80%99un-musee-de-l%E2%80%99orgue-en-moselle/
-
Auteur :
Cicchero Jean-Marcfacteur d'orgues attribution par sourceCicchero Jean-Marc
Jean-Marc Cicchero se forme au métier de la facture d'orgue dès l'âge de 14 ans auprès de son oncle Maurice Gobin, harmoniste chez Gonzales. Après son apprentissage dans la Maison Roethinger à Strasbourg, il travaille en tant qu'harmoniste pour la Maison Danion-Gonzalez (1961-1977). En 1978, il fonde sa propre entreprise à Gentilly. Pendant plus de vingt ans, il effectue les relevages et les restaurations de près de 150 instruments. Il assure la présidence du Groupement Professionnel des Facteurs d'Orgues (GPFO) français durant 14 ans. Membre de la 5ème section de la commission des monuments historiques, il est expert près les assurances et expert judiciaire pour les régions Centre et Ile-de-France. Il prend sa retraite en 2003, date à laquelle son fils Philippe (1972-) reprend un temps l'entreprise jusqu'en 2012.
En 2012, il crée un musée au hameau des Prières, situé sur la commune de Seythenex (Haute-Savoie), dédié à l'outillage de la facture d'orgue. Il est l'auteur de deux ouvrages institulés Cavaillé-Coll, mode d'emploi (Bagneux : Éd. Obcd visuel, 2014) et Hommage à une passion ((Bagneux : Éd. Obcd visuel, 2018).
Sources consultées le 7 août 2020 :
-site internet Les orgues de Paris, Les principaux facteurs du 20ème siècle : Cicchero, https://orguesdeparis.fr/cicchero.htm
-site internet Orgue et Musique à Saint-Laurent d'Ugine, Les prières : musée d'outillage du facteur d'orgues, http://www.orgue-musique-ugine.fr/non-classe/les-prieres-musee-doutillage-du-facteur-dorgues/
-
Auteur :
Mutin Charlesfacteur d'orgues attribution par travaux historiquesMutin Charles
Né le 7 avril 1861 à Saint-Julien-sur-Suran (Jura), d'un père aubergiste, et mort le 29 mai 1931 à Paris. Brillant élève au Petit Séminaire de Meaux, Marie Charles Claude Hubert Mutin rentre comme apprenti chez Artistide Cavaillé-Coll à l'âge de 14 ans. Il y fait sa formation auprès de l'harmoniste Joseph Koenig (1846-1926) qui vient d'obtenir la commande pour reconstruire partiellement la partie instrumentale de l'orgue de l'église abbatiale Saint-Étienne de Caen. Après avoir épousé Eugénie Crespin (1870-1953), il s'établit à Falaise dont sa femme est native, pour y fonder son premier atelier de facteur d'orgues, puis à Caen. En 1898, il rachète la manufacture Cavaillé-Coll. Tout en entretenant le patrimoine organier de son maître, il produit près de 300 orgues et développe la mode des orgues de salon pour les propriétaires privés. Il prend sa retraite en 1923. Vendue au directeur commercial et tecnique de la Maison Cavaillé-Coll successeur, Auguste Convers (1884-1976), en avril 1924, la manufacture prend la raison sociale Manufacture d'orgues Cavaillé-Coll, Mutin, Convers & Cie. Dès lors, l'entreprise décline, livrant moins d'instruments et de moins bonne qualité. Tombée en faillite en 1928, l'entreprise est convertie en une société par actions sous le nom de Société anonyme française de facture d'orgues Cavaillé-Coll.
Sources consultées le 7 août 2020 :
-site internet Les orgues de Paris, Les principaux facteurs d'orgues du 20ème siècle : Mutin-Convers-Pleyel, https://orguesdeparis.fr/mutin.htm
-site Musinem, Loïc Métrope, Notice sur Charles Mutin, facteur d'orgues (1861-1931), ambitions d'un chef d'entreprise, http://www.musimem.com/mutin.htm
-Manufacture de grandes orgues pour églises, chapelles et salons A. Cavaillé-Coll, Charles Mutin élève et successeur. Paris : Cavaillé-Coll, 1923.
-
Auteur :
Le buffet occupe toute la largeur disponible entre les piliers de la grande arcade qu'il affleure au niveau de leur base. Bâti en sapin (?) teinté, il comporte deux plates-faces de 11 tuyaux divisées et encadrées par trois tourelles. Les tourelles latérales en léger surplomb comprennent 5 tuyaux, la médiane qui est plate, 3 ; le tuyau du centre est axé à 45° par rapport à l'avant du buffet. Tous les tuyaux sont dotés d'écussons rapportés. La partie instrumentale repose sur une charpente indépendante dont les poteaux principaux mesurent 7 cm par 11 cm. La boîte expressive, à jalousies verticales, est située à l'intérieur du buffet, derrière les tuyaux de façade en métal.
En chêne teinté, la console, indépendante, est séparée du buffet de 140 cm. Elle est tournée vers le vaisseau central et comporte deux claviers manuels de 56 notes superposés et étagés. Les claviers sont en ébène pour les notes feintes, les naturelles étant plaquées d'ivoire. Les touches sont en chêne. Les tirants de jeux, au nombre de 16, sont disposés latéralement de part et d'autre des claviers sur des gradins. De section ronde, ils sont pourvus de boutons en merisier tourné et de plaques de faïence d'origine (avec le losange caractéristique) et d'autres fabricants. Celles-ci sont peintes de couleurs différentes, noir pour le grand-orgue, rouge pour le récit et bleu pour la pédale. Le pédalier - en chêne, les feintes étant plaquées de bois dur - possède 30 notes (Soubasse 16 et Basse 8 empruntées au grand-orgue, Basson 16 et Trompette 8 empruntés au Récit), le grand-orgue 56 (Bourdon 16, Montre 8, Salicional 8, Bourdon 8, Prestant 4, Quinte 2 2/3, Doublette 2, Plein-Jeu) de même que le récit expressif (Viole de Gambe 8, Voix céleste 8, Flûte harmonique 8, Basson-Hautbois 8, Flûte octaviante 4, Basson 16, Trompette 8, Clairon 4).
La mécanique qui assure la transmission des claviers et des jeux, conforme à la pratique de Cavaillé-Coll à la fin du 19e siècle, se compose de vergettes en sapin, de rouleaux d'abrégés en fer peint et de crapaudines en bois. Fixés sur la charpente intérieure, se trouvent en façade du soubassement deux abrégés pour la pédale et le grand-orgue. En partie supérieure de ce dernier, deux barres d'équerre permettent de renvoyer la mécanique du récit vers son abrégé à plat en-dessous du sommier et de rattraper les notes de pédales empruntées au récit. Les accouplements et tirasses sont également conformes à la pratique de Charles Mutin, successeur de Cavaillé-Coll en 1898. Le tirage des jeux se fait par l'intermédiaire de rouleaux disposés à plat dans la partie basse du soubassement.
Le grand-orgue et le récit bénéficient d'un sommier chacun établi respectivement au même niveau, derrière la façade. Les faux sommiers, qui maintiennent les tuyaux verticalement, sont situés à 15,5 cm de la chape. La laye (partie inférieure du sommier) abrite des soupapes non collées à ressorts en laiton, le mouvement de la traction étant assuré par des boursettes en peau avec écrous de cuir sur mouche pour bloquer l'air. Deux entrées d'alimentation font se communiquer les layes du grand-orgue et du récit par le milieu. Le vent (air sous pression) est actuellement généré par un ventilateur électrique. Des trois réservoirs superposés existants, seul celui du haut est fonctionnel. Ce dernier est directement alimenté de la turbine par un porte-vent (conduit) en westaflex de forte section établi en lieu et place du gosier (tuyau où passe le vent). Ce réservoir communique avec les différentes parties du sommier par quatre autres gosiers. Sa table commande une boîte à rideau en sortie de turbine. Du fond du réservoir part un tremblant ou trémolo (permettant de donner au vent un effet de vibrato par l'altération de l'alimentation en air des tuyaux) en direction de la laye du récit côté ut. Les trois réservoirs communiquaient autrefois entre eux par un gosier qui a disparu dans le second réservoir. Deux pompes à bras, dont il manque le levier et son système d'axe, acheminaient le vent dans le premier réservoir dont la table était initialement retenue par des ressorts hélicoïdaux établis sur les traverses de la charpente supportant le second réservoir.
De belle facture, le matériel sonore présente une homogénéité bien que certains jeux aient été retouchés, en particulier au niveau du grand-orgue.
Mouluré petit cadre, le buffet et la console sont ornés de tables rentrantes sur chaque face. Un décor ajouré, décliné à partir du symbole de la croix, souligne les parties basse et supérieure du buffet.
-
Catégoriesfacture d'orgue, menuiserie
-
Structures
- à vent
-
Matériaux
- sapin, (incertitude), taillé, découpé, teint, vernis, mouluré, tourné, ajouré, mouluré petit cadre
- chêne, taillé, teint, mouluré, mouluré petit cadre
- métal
- ivoire
- ébène
- merisier, tourné
- faïence, peint
- fer, peint
- laiton
- cuir
- peau
-
Mesures
- la : 370 centimètre (largeur du buffet)
- h : 129,5 centimètre (console)
- la : 153 centimètre (console)
- pr : 66,2 centimètre (console)
-
Précision dimensions
Hauteur du soubassement du buffet = 237 cm. Le buffet dépasse de 65 cm dans les bas-côtés avec des retours à 30°.
-
Iconographies
- croix pattée, ornementation
- fleurette, ornementation
- fleur de lys, ornementation
- enroulement, ornementation
- cercle, ornementation
- table rentrante, ornementation
-
Précision représentations
A la base des plates-faces, se trouve une frise de cercles tangents dans lesquels s'inscrivent des croix pattées ajourées. La partie supérieure du buffet est soulignée par un décor de fleurettes stylisées et de fleurs de lys.
-
Inscriptions & marques
- marque d'atelier, peint, sur l'oeuvre
-
Précision inscriptions
Sur le fronton du bloc des claviers (peinte dans un cartouche) : A. Cavaillé-Coll / à / Paris.
-
État de conservation
- bon état
- oeuvre restaurée
- en état de marche
-
Précision état de conservation
L'orgue a été restauré par le facteur Jean-François Dupont à la suite des travaux menés dans l'abbatiale dans les années 1990 par Bruno Decaris, architecte en chef des monuments historiques : dépose de la tuyauterie, nettoyage de l'instrument y compris des tuyaux à l'eau, dépose des postages et des chapes, réfection de l'enchapage (registres coincés et tordus) et des systèmes anti-retour des jeux empruntés, remplacement des écrous de cuir de la console et des feintes du pédalier avec regarnissage en feutre, révision de l'harmonie dans l'esprit d'origine de l'Instrument, accord général.
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
-
Intérêt de l'œuvreÀ signaler
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Documents d'archives
-
Médiathèque de l'architecture et du patrimoine Charenton-le-Pont. 0081/014/0027. Restauration d'édifices du Calvados, série générale, Caen, église de la Trinité : correspondance, travaux (subventions, crédits), restauration, mise en place d'un beffroi (tour lanterne), aménagement du chœur, dommages de guerre, 1825-1994.
-
DRAC Normandie. Dossier de protection. Le grand orgue de l'église Saint-Gilles. Compte rendu de visite, 9 décembre 1987.
Bibliographie
-
CLERIS, Philippe. Contribution à une histoire de l'orgue à Caen de la fin du Moyen Age au début de l'époque contemporaine. Caen : [s. n.], 1994. 2 vol. Mémoire de maîtrise : Histoire : Caen : 1994.
-
DUFOURCQ, Norbert. La facture d'orgue en Normandie. Études normandes, 1955, n°XV.
-
DUFOURCQ, Norbert. Le livre de l'orgue français. 3. [2], La Facture. Du préclassicisme au préromantisme. Paris : A. et J. Picard, 1978. [1ère éd.: Documents inédits relatifs à l'orgue français. Paris : E. Droz, 1934-1935, 2 vol.].
-
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION, DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES DE BASSE-NORMANDIE. Orgues de Basse-Normandie. inventaire réalisé sous la responsabilité de Thierry Semenoux. janvier-mars 2001, 1ère livraison.
p. 48-56. -
Martinod, Jean. Répertoire des travaux des facteurs d'orgues du IXe siècle à nos jours. Paris : éditions Fischbacher, 1970.
p. 139
Périodiques
-
CLÉRIS, Philippe. Contribution à une histoire de l'orgue à Caen (1ère partie). Revue de l'orgue français, Janvier 2000, p. 19-32.
p. 29. -
CLERIS, Philippe. Organistes, facteurs et maîtrises à Caen de 1562 à 1793 : une esquisse du portrait de la ville en musique. Cahiers Léopold Delisle, 2004, t. LIII, fasc. 3-4.
Lien web
- MCC, DRAC Basse-Normandie. Inventaire des orgues, Caen, Eglise de la Trinité, Grand-Orgue, 13 janvier 2001.
- Site internet Les orgues du Calvados : Orgue de l'église de la Trinité de Caen. Consulté en 2015
- Site internet Orgues en France et dans le monde, consulté le 19 juin 2020
Annexes
-
Les orgues de l'église abbatiale avant la Révolution
-
Source : Compte rendu de visite, 9 décembre 1987
Chercheuse à l'inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie puis de Normandie depuis 2013 : architecture civile et religieuse, patrimoine rural, objets mobiliers civils et religieux étudiés dans le cadre d'inventaires topographiques et ponctuels. Suivi scientifique de l'étude du patrimoine bâti du Parc naturel régional du Perche.
église de l'abbaye de bénédictines de la Trinité dite abbaye aux Dames, actuellement église paroissiale Saint-Gilles
Adresse : place Reine Mathilde
Chercheuse à l'inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie puis de Normandie depuis 2013 : architecture civile et religieuse, patrimoine rural, objets mobiliers civils et religieux étudiés dans le cadre d'inventaires topographiques et ponctuels. Suivi scientifique de l'étude du patrimoine bâti du Parc naturel régional du Perche.