Ingénieur d'études DRAC Haute-Normandie, puis ingénieur territorial Région Normandie. Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991.
Spécialités : vitrail, patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoine commémoratif.
Dossier non géolocalisé
archives municipales à voir
Les plans et maquettes sont exposés dans l'une des salles de la mairie en mai 1923. Les parisiens Rimbert et Morlon s'imposent devant les projets présentés par Thomas, architecte à Rouen, Berthelot, sculpteur à Darnétal, MM Fauquet et Foucher, architecte et sculpteur à Rouen et Dieutre, architecte à Darnétal.
La maquette de l'allégorie féminine représentant la Normandie en deuil aurait été présentée au Grand-Palais par Alexandre Morlon, selon le Journal de Rouen. Associé à l'architecte Fernand Rimbert, les deux hommes conçoivent l'intégralité du carré militaire du cimetière de Darnétal.
L'inauguration a lieu le 27 juillet 1924, en présence du préfet Lallemand et d'une foule de plus de 2 000 personnes.
Les inscriptions présentes sur les dalles ont fait l'objet d'une restauration en 2017. Cette dernière a été soutenue à hauteur de 20 % par l'ONACVG.
Sculpteur et médailleur, Pierre-Alexandre Morlon est né dans une famille de tailleurs de pierre, il devient, à partir de 1897, l'élève d'Alexandre Falguière (1831-1900) à l'École des beaux-arts de Paris. Il expose au Salon à partir de 1900.
Gilles Marchand in Alexandre Morlon et le monument aux morts de Charnay-les-Macon : "Alexandre Morlon participa en tant que sculpteur à la construction de nombreux monuments aux morts. Le premier fut celui de Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime), construit entre janvier et juillet 1922. De même que les médailles commémoratives, les monuments aux morts réalisés par Alexandre Morlon sont d’une grande sobriété et ont en commun un simple mur sur lequel sont gravées les colonnes de noms avec, au centre, une figure symbolique".
En Normandie, on lui doit les monuments aux morts de Darnétal et de Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime) .
Associé à l'architecte Rimbert, il réalise également également les monuments de Saint-Laurent-lès-Mâcon, Ceyzériat, Nantua (Ain), Charnay-lès-Macon, Charolles, la Clayette, Mâcon (Saône-et-Loire), Orchamps (Jura), Rambervillers (Vosges)...
France 3, Publié le 06/01/2018 à 20:00 :
Sculpteur et médailleur au style très reconnaissable, Alexandre Morlon est originaire de Mâcon. Il a aussi créé des pièces de monnaie, des monuments aux morts de style art déco comme celui de Charolles ou de Mâcon. Tout le monde connait la « statue des vendangeurs » à Mâcon sans savoir qu'il en est l’auteur.Né en 1878 dans une famille d’artisans, c’est son père, marbrier qui l’initie à la sculpture. Il se perfectionne à cet art dans des ateliers et apprend aussi le métier de médailleur, notamment avec Jules Chaplain célèbre pour ses pièces de 10 et 20 francs or. Avant 1914, il réalise deux médailles pour la monnaie de Paris : « Gallia » et « Aux Armes ». Elles exaltent le patriotisme français et sont remises lors des activités de préparation militaire. Parallèlement il se fait connaître avec des éléments décoratifs d’architecture, bas-reliefs, et sculptures.En 1914 il est mobilisé au service automobile de son régiment.
Il réalise encore deux médailles en 1915 : "l’acte de courage" et "la Manufacture de Wesserling", une des toutes premières communes d’Alsace libérées en Août 1914. En 1917 la Monnaie de Paris lui commande la médaille des chars d’assaut Saint-Chamond. La plus connue des médailles créées par Alexandre Morlon, c’est sans nul doute la médaille commémorative de la guerre de 14-18, celle des poilus. Cette médaille est choisie en 1921 parmi 73 autres présentées à un concours national. En 1923 il gagne aussi le concours de la médaille commémorative interalliée : la médaille de la Victoire retenue parmi 50 autres projets.Jusqu’à sa mort en 1951 Alexandre Morlon n’a cessé de créer des médailles. On lui doit aussi les fameuses pièces de 1 franc et 2 francs au profil de jeune femme coiffée d’un bonnet phrygien qui font aujourd’hui font le bonheur des collectionneurs.
Architecte parisien, né à Neufchâtel-en-Bray.
Entrepreneur. Monument aux morts de Darnétal, 1924.
Le monument est constitué d'un sarcophage adossé à un large mur-stèle surmonté d'une statue de femme. Les dates "1914" et "1918" figurent sur les deux larges amortissements, les mentions "1939-1945" et "TOE" ont ensuite été ajoutées. Les noms des soldats morts en 1914-1918 sont gravés sur des plaques de marbre fixées sur les côtés est et ouest du monument.
inscriptions :
ÉRIGÉ PAR SOUSCRIPTION LE 27 JUILLET 1924 / SOUS LA PRÉSIDENCE DE / MR LALLEMAND PRÉFET DE LA SEINE INFERIEURE / MR LE GÉNÉRAL DUCHESNE COMMANDT LE 3E CORPS D'ARMEE / MR A. DUTHIL ÉTANT MAIRE / MR P. EUDE PRÉSIDENT DU COMITE D'ÉRECTION DU MONUMENT
A. MORLON STATUAIRE
F. RIMBERT ARCHITECTE D.P.L.G.
C. SOSSON ENTREPRENEUR
Une veuve symbolisant la Normandie, habillée en costume traditionnel normand, avec cape et coiffe, se recueille devant un cénotaphe. Elle tient dans ses mains un rameau de feuilles de laurier. Installée sur la partie centrale d'un mur-stèle, la femme domine un imposant cénotaphe. A ses pieds reposent les symboles militaires traditionnels : le casque et le drapeau régimentaire, ici associé aux armes de la ville.
Sur les faces latérales du monument sont fixées les plaques de marbres sur lesquelles figurent 250 noms.
MAM
AD Seine-Maritime. Série O ; Sous-série 2 OP : 2 OP 577 : Darnétal, travaux publics.
CHALINE, Nadine-Josette. Les monuments aux morts de la Grande Guerre en Haute-Normandie, Études normandes, n° 1/2009
AD Seine-Maritime, JPL3_268. Journal de Rouen, 19 mai 1923.
AD Seine-Maritime, BMR 260_5. Journal de Rouen, 28 juillet 1924.
AD Seine-Maritime. JPL3_268. Journal de Rouen, 28 mai 1923.
Ingénieur d'études DRAC Haute-Normandie, puis ingénieur territorial Région Normandie. Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991.
Spécialités : vitrail, patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoine commémoratif.
Ingénieur d'études DRAC Haute-Normandie, puis ingénieur territorial Région Normandie. Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991.
Spécialités : vitrail, patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoine commémoratif.