Dossier collectif IA76003107 | Réalisé par
Real Emmanuelle (Contributeur)
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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  • patrimoine industriel, patrimoine industriel de la vallée de la Basse-Seine
terminaux à conteneurs du Havre
Auteur (reproduction)
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général
  • (c) Grand Port Maritime du Havre

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    établissement portuaire, quai
  • Aires d'études
    Vallée de la Basse-Seine
  • Adresse
    • Commune : Le Havre
      Lieu-dit : le port
      Adresse : quai, de l'Atlantique, quai , de l'Europe, quai, des Amériques, quai, de Bougainville, quai d'Asie

Le schéma d'extension du port de Havre élaboré dans les années 1960 prévoit, parmi ses principales orientations, la réalisation de terminaux à conteneurs connectés aux réseaux ferroviaires, fluviaux et autoroutiers. Un premier poste est aménagé au quai de Floride, en 1966. La même année, Le Havre reçoit son premier porte-conteneurs, le navire américain Container-Despacher. Le processus se poursuit avec la mise en service des terminaux de l'Atlantique (1968-1970) et de l'Europe (1971-1974). Le doublement des tonnages manutentionnés, entre 1972 et 1977, entraîne la saturation des terminaux. La création de nouveaux espaces d'exploitation s'avère d'autant plus nécessaire que le port du Havre doit pouvoir accueillir des navires de plus en plus grands. L'ouverture du terminal de l'Océan, darse de l'Océan, en 1983, s'inscrit dans ce contexte et double les capacités du port du Havre. Face aux exigences de compétitivité, le port du Havre lance, en 1986, un nouveau plan de développement, axé sur la construction de deux terminaux rapides : les terminaux de Normandie et des Amériques, bassin Théophile Ducrocq, mis en service entre 1992 et 1995. Ces deux terminaux comme celui de l'Atlantique sont qualifiés de rapides car leur situation en bassin de marée évite aux navires les pertes de temps liées au passage de l'écluse François 1er. Les terminaux de l'Europe, bassin Henri Deschênes et de l'Océan implantés en bassin intérieur, en amont de l'écluse, présentent en contre partie l'avantage de manutentions en bassin constant. Malgré ces infrastructures, l'accroissement continu du trafic conteneurs nécessite la mise en place du projet Port 2000 déclaré d'intérêt national qui prévoit la création de nouveaux terminaux rapides gagnés sur l'estuaire. La première tranche est achevée au printemps 2006 et l'ouvrage terminé en 2018 avec la phase III et la construction des postes à quai 11 et 12. Les terminaux TNMSC, et de France, augmentant considérablement le trafic conteneurs du Havre et fait du port normand un concurrent sérieux face aux grands ports de la Mer du Nord : Anvers, Hambourg et Rotterdam. Cette construction a entraîné l'abandon des terminaux de Normandie et de l'Océan qui n'ont plus de portiques de déchargement, celui de l'Europe n'en ayant plus que deux.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 20e siècle , daté par travaux historiques
  • Auteur(s)
    • Personnalité :
      Port autonome du Havre (PAH) (1925 - )
      Port autonome du Havre (PAH)

      L'établissement public du Port autonome du Havre (PAH) est créé en 1925, en application de la loi du 19 juin 1920, afin de reprendre la système d'exploitation des ports par le biais des concessions aux compagnies maritimes. Avec à sa tête le président de la Chambre de Commerce, Hermann Du Pasquier, il bénéficie d'une plus grande liberté d'action, grâce à des pouvoirs et des moyens financiers décentralisés. A ce titre, il prend en charge la reconstruction du port après la Seconde Guerre mondiale. En 2010, en application de la loi de 2008 portant réforme portuaire, il reçoit le statut de Grand Port maritime, sous le régime d'un établissement public EPIC. En 2021, Le port du Havre devient, par fusion avec ses homologues de Rouen et de Gennevilliers, le siège du Grand port maritime de l'Axe-Seine, officialisant l'association entre les ports du Havre, de Rouen et de Paris en 2018 sous le nom de HAROPA.

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Le terminal de l'Atlantique dispose d'un quai de 800 m équipé de 5 portiques et d'une aire de stockage de 25 ha dont 10 000 m² de surface couverte. Sa profondeur d'eau minimum est de 12,50 m. Le terminal de l'Europe dispose d'un quai de 1200 m équipé de 5 portiques et d'une aire de stockage de 45 ha dont 21 000 m² de surface couverte. Il dispose en outre pour le trafic roll-on roll-off d'une rampe en béton. Le terminal de l'Océan dispose d'un quai de 1 700m équipé de 8 portiques et d'un terre-plein de 80 ha. Le terminal de Normandie d'une superficie de 30 ha totalise 1550m de quais équipés de 5 portiques. Sa profondeur d'eau minimum est de 13,5m. Le terminal des Amériques dispose de 500 m de quai équipés 4 portiques et d'une surface de stockage de 15 ha. Sa profondeur d'eau minimum est de 14,50m. Le terminal Port 2000 dispose d'un front d'accostage de 4,2 km et une surface de stockage de 100 ha. Il est accessible aux plus grands porte-conteneurs du monde (des navires de plus de 340 m de long et 15 m de tirant d'eau).

  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • nombre d'oeuvres reperées 6
    • nombre d'oeuvres étudiées 1
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Région Normandie - Inventaire général
Real Emmanuelle
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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