Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, de 1975 à 2021.
- patrimoine industriel, patrimoine industriel de la vallée de la Basse-Seine
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) ECPAD
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vallée de la Basse-Seine
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Hydrographies
la Seine
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Commune
Lillebonne
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Lieu-dit
Port-Jérôme
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Adresse
Herbabges
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Cadastre
2007
BX
21
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Dénominationsusine de produits chimiques
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Précision dénominationusine de produits pétrochimiques, usine de matières plastiques de base
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, réservoir industriel
La société Ethylène-Plastique est créée en 1951 avec un capital de 400 millions de francs porté en 1953 à 600 millions de francs. Ses quatre actionnaires sont : les houillères du Nord et du Pas-de-Calais (34 %), la société Huiles, la compagnie Pechiney (32%) Goudrons et Dérivés (17%), et Air liquide (17%). Elle a pour mission de produire de l’éthylène concentré. Après la création des usines de Mazingarde (62) en 1954, deux autres unités de production sont mises en service en 1959 à Mont (64) et à Lillebonne. Cette dernière est installée à proximité de la raffinerie Esso-Standard de Port-Jérôme qui lui fournit directement par pipe-line l’éthylène produit par son vapocraquer de naphta. Sa capacité de production initialement établie à 10 000 T/an est finalement portée à 25 000 T/an dès 1957.
En 1962 une unité de fabrication de granulés de polypropylène est installée. Le procédé comporte une liquéfaction à haute température et une solidification par refroidissement. La production est de l'ordre de 30 000 T de granulés par an à ses débuts.
En 1972, la société Ethylène-Plastique passe sous le contrôle unique de Charbonnage de France. La même année, une importante unité de polyéthylène d’une capacité de production de 90 000 T /an est créée. C’est à l’époque la plus grosse ligne de production du monde (elle était prévue initialement pour une capacité de 120 000 T/an).
En 1979, l’usine fait l’objet d’une nouvelle extension avec la mise en service d’une ligne de polyéthylène haute densité commercialisé sous le nom de Norsoplast, un produit plastique hyper-résistant aux chocs et particulièrement adapté au moulage par injection. En 1988, avec trois lignes de production, la capacité de cet atelier est de 200 000 T/an.
En 1994, l’usine Ethylène-Plastique de Lillebonne est fermée et sa production est transférée à l’usine de Carling-Saint-Avold (57). Ses infrastructures sont alors rachetées par le groupe Elf-Atochem, puis repris par la société Targor filiale du groupe Shell-BASF.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle , daté par travaux historiques
- Principale : 4e quart 20e siècle , daté par travaux historiques
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Dates
- 1959, daté par travaux historiques
- 1962, daté par travaux historiques
- 1972, daté par travaux historiques
- 1979, daté par travaux historiques
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Murs
- béton
- métal
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Énergies
- énergie électrique
- achetée
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Statut de la propriétépropriété d'une société privée
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) ECPAD
Bibliographie
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MISSION D'ÉTUDE ET D'AMÉNAGEMENT DE LA BASSE-SEINE. Industrialisation de la Basse-Seine. Étude des branches industrielles. 14-Les hydrocarbures. Novembre,1969.
Périodiques
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MUSSET, René, ELHAI, Henri. Les fabrications liées aux raffineries de pétrole de la Basse-Seine. Chronique normande. In: Norois, n°16, Octobre-Décembre 1957. pp. 535-544.
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Le développement de l’industrie pétrochimique en Seine maritime. In Le génie civil,15 mars 1961.
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MICHEL, Jean-Marie. Histoire industrielle des polymères. In : L'actualité chimique, n°300, 2006, p. 7-15
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.