Dossier d’œuvre architecture IA76003018 | Réalisé par
Real Emmanuelle (Contributeur)
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • patrimoine industriel, patrimoine industriel de la vallée de la Basse-Seine
raffinerie Terracine puis Standard Franco-Américaine de Raffinage puis Standard française des Pétroles Esso, dite raffinerie de la Mailleraye
Œuvre étudiée
Auteur (reproduction)
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général
  • (c) ExxonMobil

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vallée de la Basse-Seine
  • Hydrographies la Seine
  • Commune Le Trait
  • Lieu-dit Rive droite de la Seine
  • Dénominations
    raffinerie de pétrole
  • Précision dénomination
    raffinerie d'huiles industrielles
  • Appellations
    raffinerie de la Mailleraye
  • Parties constituantes étudiées

Cette usine spécialisée dans le raffinage des huiles minérales pour la fabrications de graisses industrielles est édifiée en 1919 par la société Terracine. Bien que courrament dénommée raffinerie de la Mailleraye, car construite à proximité du bac reliant Le Trait à La Mailleraye, de part et d'autre de la Seine, l'usine relève de la commune du Trait où elle occupe 30 ha. Au milieu des années 1930, elle est rachetée par la Standard Franco-Américaine de Raffinage qui exploite l'une des deux grandes raffineries de pétrole de Notre-Dame-de-Gravenchon mises en service au début de cette même décennie. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'établissement produit près de 65 000 tonnes de lubrifiant par an dont 200 produits différents. Elle emploie alors près de 500 personnes. Le personnel des services d'urgence est logé à proximité de l'usine dans la cité Blanche. La raffinerie a fermé en 1974 au moment de la crise pétrolière alors qu'Esso-Standard cherche à regrouper ses activités autour de Notre-Dame de Gravenchon. Elle employait à cette date 150 personnes. Aujourd'hui l'usine est entièrement détruite.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1919, daté par source

La raffinerie est détruite.

  • État de conservation
    détruit

Bibliographie

  • BONMARTEL, Paul. Histoire du patrimoine industriel de Duclair-Yainville-Le Trait 1891-1992. Luneray-Bertout, 1998, 119 p.

  • LE DEZ, Morgan. Le commerce et l’industrie des pétroles en Basse-Seine (1860-1939). Mémoire de DEA sous la direction d’Alain Leménorel. Université du Havre. Juin 2002, 190 p.

  • LE DEZ, Morgan. Le commerce et l’industrie des pétroles dans la basse vallée de la Seine : 1860-1940 : la naissance d’un complexe énergétique, entre interventions étatiques et initiatives locales. Thèse de doctorat, sous la direction d'Alain Leménorel, université du Havre, 2009, 2 vol. 855 f.

Périodiques

  • MUSSET, René. Le pétrole dans la Basse-Seine. In : Annales de Géographie, t. 68, n°369, 1959, pp. 409-423.

    p. 410-411
  • C’est à la Mailleraye que se raffinent les huiles. In La revue de Rouen, 1948, n°15, pp. 19-22

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Région Normandie - Inventaire général
Real Emmanuelle
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.