Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, de 1975 à 2021.
- patrimoine industriel, patrimoine industriel de la vallée de la Basse-Seine
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vallée de la Basse-Seine
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Hydrographies
la Seine
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Commune
Amfreville-la-Mi-Voie
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Adresse
1 route de Paris
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Cadastre
2001
AM
485
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Dénominationscâblerie, tréfilerie, laminoir, usine de matières plastiques, usine de caoutchouc
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Appellationssociéte Debauge et Cie, Electro-Câble, Tréfileries et Laminoirs du Havre, Tréfimétaux, Câbles Pirelli, Pirelli Energie Câbles et Systèmes France
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, entrepôt industriel, aire des matières premières, bureau, cour, quai, voie navigable
Cette usine spécialisée dans la fabrication de fils et câbles électriques en cuivre et de gaine en caoutchouc est fondée en 1901 par la société parisienne Debauge et Cie à l'emplacement d'une ancienne usine de produits chimiques colorants (dite de bleu à linge) destinés aux opérations de teinture dans l’industrie textile établie à cet endroit depuis 1845.
En 1922, la câblerie de la société Debauge et Cie est reprise par la société Electro-Câble fondée en 1913 qui possède déjà une usine de conducteur électrique à Argenteuil (Val d’Oise). L’usine connait alors un nouveau développement entrainant l’extension de sa surface de production et l’augmentation de son personnel.
Le site poursuit néanmoins son activité durant la guerre mais subit divers dommages durant les bombardements du 9 mai 1944 : les bâtiments touchés, notamment l'atelier des presses à plomb et des tresseuses métalliques sont entièrement reconstruits en 1946.
Dès la fin de la guerre, un programme important de modernisation des installations et de développement des fabrications est mis en place. Il se traduit notamment par la construction d'un vaste bâtiment destiné à recevoir l'atelier des mélanges de caoutchouc doté d'un matériel moderne importé des États-Unis. Grâce à cette nouvelle unité, l’usine produit 350 T de mélanges de caoutchouc par mois contre 200 T avant-guerre, soit un accroissement de 75%. Parallèlement, 200 km de fils et de câble sont produits chaque jour. En 1948, de près de 1 000 personnes sont employées sur le site.
En 1957 l’usine est rachetée par les Tréfileries et Laminoirs du Havre qui devient en 1962 Tréfimétaux avant d’entrer dans le groupe Péchiney. Les années 1960 correspondent à une nouvelle étape de développement : une unité de caoutchouc synthétique produit à partir de chlorure de vinyle, de polythène et de nylon est mise en service. Ce développement lui permet de diversifier son activité avec la fabrication des produits moulés. En 1967, le personnel employé sur le site atteint le chiffre record de 1170 salariés. Ils ne sont plus que 670 lorsque la société italienne des Câbles Pirelli rachète le site en 1989. Depuis 2005, le site relève de la société Pirelli Énergie Câbles et Systèmes France et son effectif est de près de 180 personnes.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle , daté par travaux historiques
- Principale : 2e quart 20e siècle , daté par travaux historiques
- Principale : 3e quart 20e siècle , daté par travaux historiques
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Dates
- 1901, daté par travaux historiques
- 1922, daté par travaux historiques
- 1946, daté par travaux historiques
L'usine s'étend sur un terrain de 100 000 m2 dont 25 000 m2 couverts, situé en bordure de Seine, en aval du port de Rouen. Son implantation permet l'acheminement des matières premières par voie fluviale. Elle se compose d'une dizaine de bâtiments de très grande dimension. Les ateliers et entrepôts édifiés au début du 20e siècle consistent en de vastes halls, parfois contigus, construits en brique et en structure métallique surmontés d'un toit à longs pans avec pignon couvert en tôle ondulée. Les ateliers et entrepôts réalisés après la seconde guerre mondiale sont en brique et en structure béton. Ils s'élèvent généralement sur un étage carré et sont couverts d'un toit en terrase en béton ou de sheds utilisant la tuile mécanique et un matériau synthétique. Le bureau est construit en parpaing de béton sur un étage carré avec un toit à longs pans et une croupe.
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Murs
- brique maçonnerie
- béton béton armé
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Toitstuile mécanique, matériau synthétique en couverture, béton en couverture, tôle ondulée
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Étages1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- terrasse
- toit à longs pans pignon couvert
- shed
- toit à longs pans croupe
- lanterneau
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Énergies
- énergie thermique produite sur place
- énergie électrique achetée
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Statut de la propriétépropriété d'une société privée
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Collection particulière
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Bibliographie
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GALLOT, Jean-André (dir). Seine-Maritime. Paris, ed. Alelée & Cie, 1957, 250 p.
p. 206
Périodiques
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L'usine d'Amfreville-la-Mivoie de la société Électro-Câbles. In : La revue de Rouen, 2e année, n°17, 1949, p. 16-20.
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La revue de Rouen, 3e année, n°21, 1950.
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COURLIN, Charles. Tréfimétaux, des câbles électriques aux polyvinyles. In : Présence Normande, 16e année, n°5, 1965, p. 24-28, 35.
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Les câbles électriques. In La revue de Rouen, 1948, n°17, pp. 14-19.
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.