Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.
- patrimoine industriel, patrimoine industriel de la vallée de la Basse-Seine
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Collection particulière
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vallée de la Basse-Seine
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Hydrographies
la Seine
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Commune
Oissel
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Adresse
Dambourney
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Cadastre
1982
AC
12
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Dénominationsusine d'engrais, usine de produits chimiques
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Précision dénominationusine d'engrais chimiques, usine d'engrais azotés , usine d’acide nitrique, usine de nitrate d’ammonium, usine d'urée
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Appellationsusine Azolacq
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, réservoir industriel, voie ferrée, bureau, entrepôt industriel, four industriel, bureau, tour de réfrigération
Cette usine d'engrais azotés est construite en 1967-68 sur un terrain de 32 ha racheté à la société Kuhlmann et sur lequel avait été installée en 1916 une importante poudrerie dédiée à la fabrication de mélinite, elle-même remplacée dès 1919 par une usine de matières colorantes fondée par la Compagnie Française de Matières Colorantes qui fusionne avec les établissements Kuhlmann en 1924. Il s'agit de la deuxième usine de la société Azolacq, créée en 1957 et dotée d'un capital de 55 millions de francs, après celle mise en route en 1960 à Pardies (64) à proximité du complexe chimique de Lacq.
Les travaux de construction lancés en juillet 1967 sont achevés durant l’été suivant grâce à l’emploi de près de 1 200 ouvriers. L’usine est mise en service en octobre 1968. Elle est spécialisée dans la fabrication d'engrais azotés simples et de produits de synthèse destinés à l’amendement des sols agricoles. Elle utilise comme matières premières de l'ammoniac de synthèse et du gaz carbonique. L'un et l'autre sont acheminés jusqu'au site par pipe-line depuis l'usine Grande Paroisse, établie à Grand-Quevilly. A son démarrage, l’usine emploie 250 personnes et compte trois unités de fabrication : un atelier d’acide nitrique, un atelier de nitrate d’ammonium et un atelier d’urée pouvant atteindre 300 T. Sa capacité de production quotidienne est alors de 1 240 T d’engrais azotés. En 1973, l’usine dirigée par François Chardin produit 103 000 T de nitrate, 185 000 T d’ammonitrates, 75 000 T d’urée et 9 000 T d’acide nitrique. Elle emploie pour cela 266 personnes.
Dans le courant des années 1980, l’usine Azolacq est rattachée au groupe Cofaz, créé par le regroupement de plusieurs sociétés chimiques, lui-même racheté en 1988 par le groupe norvégien Norsk-Hydro. La crise relative que connait à l’époque l’industrie des engrais chimiques entraine des mesures de restructuration. La production des engrais granulés est abandonnée au profit de l’usine Grande Paroisse de Grand-Quevilly, de façon à ne conserver que la production des engrais liquides. Cette réorganisation se traduit par une baisse des effectifs qui tombe à 180 salariés en 1989, 180 salariés.
En 2004, Norsk-Hydro cède sa branche engrais au groupe Yara. De façon à concentrer davantage la production, l’atelier d’engrais azoté de l’usine d’Oissel est aussitôt transféré dans celle du Havre. L’effectif tombe à 80 salariés. La réduction de l’activité se solde par la fermeture de l’usine en juin 2008.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle , daté par travaux historiques
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Dates
- 1967, daté par source, daté par travaux historiques
L'usine comprend trois ateliers de fabrication, des fours, une tour de distillation, une centrale thermique, un entrepôt industriel à toit bombé, deux sphères de stockage calorifugées métalliques de 3 000 T chacune, est construit en rez-de-chaussée, en béton et toit bombé. Outre la dessert routière qui la met en liaison directe avec l'autoroute A13, l'usine dispose d'un raccordement ferré au réseau national.
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Murs
- béton parpaing de béton
- métal
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Toitsbéton en couverture
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Étagesen rez-de-chaussée
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Couvertures
- toit bombé
- terrasse
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Énergies
- énergie thermique produite sur place
- énergie électrique achetée
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État de conservationétablissement industriel désaffecté, détruit
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Statut de la propriétépropriété d'une société privée
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) IGN
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- (c) Collection particulière
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- (c) IGN
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Bibliographie
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ALEXANDRE, Alain, CROGUENNEC Michel. Histoire d’usines, 180 ans de vie industrielle dans l’agglomération rouennaise. Ed. L’écho des vagues, 2013, 320 p.
p. 110
Périodiques
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Azolacq. In Présence Normande, n°6, 1968.
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.