Dossier thématique IA61002329 | Réalisé par
Maillard Florent (Contributeur)
Maillard Florent

Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'étude et de la valorisation du patrimoine bâti.

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  • enquête thématique régionale, architecture rurale du Parc naturel régional du Perche
le patrimoine industriel de la commune déléguée de Longny-au-Perche
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  • (c) Région Normandie - Inventaire général
  • (c) Parc naturel régional du Perche

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Précisions nouvelle commune Longny-les-Villages
  • Aires d'études
    Parc naturel régional du Perche

Au sein de l’ancienne province du Perche, région au riche passé industriel[1], Longny fait figure de haut lieu de la métallurgie. Des ressources naturelles abondantes (rivières et ruisseaux au débit rapide, bois et forêts étendus, sous-sol généreux) ont favorisé l’implantation et le développement d’une proto-industrie dès la fin du Moyen-Âge (voire avant).

Artisanat et industrie utilisant la force motrice des cours d’eau :

Le territoire de Longny-au-Perche est parcouru par trois principaux cours d’eau : la Jambée traversant le bourg du nord-ouest au sud-est et ses affluents, la Robioche et le ruisseau de Vaugelé qui prend sa source dans la forêt de Longny. Le courant est assez rapide, surtout celui de la Jambée dont la dénivellation entre la source (près de L’Hôme-Chamondot) et le confluent (au sud de Monceaux-au-Perche) est de 130 mètres avec une pente d’environ 6 %[2]. Ces cours d’eau abondants ont permis précocement l’installation de moulins. Malheureusement, aucune découverte archéologique ni aucun vestige architectural ne permet d’affirmer la présence de moulins avant le 14e siècle [3].

Carte du patrimoine artisanal et industriel utilisant la force motrice des cours d'eau : édifices attestés et/ou en élévation à Longny-au-Perche.Carte du patrimoine artisanal et industriel utilisant la force motrice des cours d'eau : édifices attestés et/ou en élévation à Longny-au-Perche.

Des moulins, surtout à farine, sont ainsi établis sur la Commeauche (à Brochard), sur la Jambée (Moulin des Iles, Moulin de Longny) et sur le ruisseau de Vaugeley (Moulin de la Cochetière).

Spécialisation dans l’industrie métallurgique :

Des cours d’eau abondants, la présence de minerai de fer (exploité à Longny dans le secteur du Mont Ferré, mais également à Moulicent et à Malétable) et des massifs forestiers étendus (forêts de Longny, de Réno et du Valdieu) ont conduit à une spécialisation dans l’industrie du métal amorcée au sortir de la guerre de Cent Ans par les seigneurs de Longny[4].

Frise chronologique des établissements métallurgiques de Longny-au-Perche.Frise chronologique des établissements métallurgiques de Longny-au-Perche.

Un haut fourneau est attesté dans la première moitié du 16e siècle à Rainville (à 1 500 mètres au nord du bourg), alimentant en gueuses la grosse forge de Beaumont (à un kilomètre au sud du bourg)[5]. Les forges de Longny[6] comprennent au 17e siècle, le haut fourneau de Rainville, l’affinerie de Beaumont, une fenderie (à la Fenderie). L’activité métallurgique cesse en 1664, date à laquelle Barbe Servien, marquise de la Frette et baronne de Longny, convertie l’affinerie de Beaumont en moulin à papier (pour éviter la concurrence avec la forge familiale voisine de Saint-Victor-de-Réno). En 1705, Louis-Joseph, duc de Vendôme et baron de Longny, afferme en bloc ses domaines à Nicolas Le Redde, marchand demeurant à Nonancourt, pour un loyer global de 20 600 livres. Une convention est jointe au bail dans laquelle le sieur le Redde s’engage à « faire construire à ses frais une grosse forge complète comprenant deux affineries, fourneau, fenderie, etc. au lieu du moulin à papier de Beaumont qu’il fera réédifier ailleurs ». Le bail de neuf ans, commençant en 1708 (lorsque les forges sont construites), est renouvelé pour une seconde période de neuf ans (1717-1726)[7]. Au décès de Nicolas le Redde, le bail est repris par Emmanuel Desprez, sieur de Brétigny et caution du défunt. Ce dernier et son prédécesseur font reconstruire le haut fourneau de Rainville et l’affinerie de Beaumont (vers 1708), puis la fenderie (en 1730), Entre temps, le domaine de Longny est vendu à Étienne Lemée en 1714, puis à Pierre Gagnat de Saint-Audiol de la Couronne en 1718. La construction de la maison de maître de forge de Beaumont s’achève en 1729-1730, époque à laquelle une nouvelle fenderie est établie plus près de Beaumont (l’ancienne, au Moulin de Vaugeley, est transformée en moulin à tan). Parallèlement, les moines chartreux du Val-Dieu, propriétaire d’un moulin à farine sur la Commeauche, en bordure ouest de la paroisse de Longny, décident en 1680 de sa conversion en tréfilerie[8]. Pour compléter l’ensemble, le moulin à papier (qui produisait essentiellement des enveloppes pour les aiguilles produites entre autres à Brochard) est converti en forge renardière en 1804.

En 1771, le haut fourneau de Rainville produisait 800 milliers de fonte ; la forge de Beaumont 630 à 640 milliers de fer (en 1764) ; la tréfilerie de Brochard 50 à 60 milliers de fer (en 1794). En 1812, les statistiques industrielles font état de « deux usines à fer en barres comptant 30 ouvriers, une tréfilerie de fil de fer comptant deux ouvriers ». En 1840, le haut fourneau de Rainville emploie 12 ouvriers, la grosse forge (Beaumont) 16, la petite forge (Fenderie) 3[9].

 

Les autres activités industrielles

Carte du patrimoine artisanal et industriel n'utilisant pas la force motrice des cours d'eau : édifices attestés et/ou en élévation à Longny-au-Perche.Carte du patrimoine artisanal et industriel n'utilisant pas la force motrice des cours d'eau : édifices attestés et/ou en élévation à Longny-au-Perche.

Mines de fer, bucheronnage et charbonnage

Au Mont Ferré, une mine de fer, exploitée par les sieurs Duriez et Caquet en 1812, employait 50 ouvriers[10]. Comme à Moulicent et à Malétable, l’extraction du minerai pouvait se faire à ciel ouvert ou par puits et tranchées[11]. La mine du Mont Ferré est probablement à l’origine du développement au 18e siècle des hameaux alentours de la Mécrière, de la Chauvellière et des Yvieux. Les premiers recensements de population précisant les professions des chefs de famille (1820) font mention d’une population pour l’essentiel journalière, employée saisonnièrement à la mine ou aux champs (époque des moissons)[12]. Acheminé jusqu’au haut fourneau de Rainville, le minerai était d’abord concassé au moyen d'un bocambre puis lavé à plusieurs reprises avant d’être chargé dans le four.

L’industrie métallurgique est également très consommatrice de bois et de charbon. En 1738, le baron de Longny fournissait 3 000 cordes de bois par an à Michel Desprez, maître de forges[13]. Quand éclate la Révolution, la forge de Longny consomme 9 000 cordes de charbon et emploie 284 ouvriers (dont 22 à Beaumont et 12 à Rainville) parmi lesquels de nombreux bucherons, charbonniers, voituriers et mineurs (exploitant le minerai de fer et la marne utilisée comme fondant à Rainville ou par amender les champs). Au cœur de la forêt de Longny, au nord-est du territoire, se trouvent les hameaux de la Loge des Gats et des Grandes Loges situés. Sur la douzaine de petites maisons (souvent qualifiées de loges) présentes en 1830, il en subsiste trois. Elles avaient été construites au 18e siècle pour les artisans exploitants la forêts (bûcherons, charbonniers, scieurs de long) ou assurant sa bonne gestion (gardes forestiers) ou le transport des productions (voituriers). En 1820, sur les douze familles présentes aux Loges, neuf chefs de familles sont voituriers, deux gardes forestiers et un commis de bois[14].

Les carrières de marne

Elles se situaient à proximité du bourg à l’est, au lieu-dit la Roche (actuellement occupé par une zone pavillonnaire, le collège et la gendarmerie). Attesté dès 1750, un premier four à chaux s’implante à proximité immédiate pour exploiter la marne extraite. Construit pour les seigneurs de Longny, il appartient en 1831 aux Gontaut-Biron, propriétaires du domaine de Longny. Un second four à chaux est construit au même endroit au début du 19e siècle par un certain Drouin. Les deux établissements emploient quatre ouvriers en 1812 et produisent annuellement 11 000 bourrées de chaux utilisée localement dans la construction[15]. Suite au morcellement du domaine de Longny en 1854, François Faudet, propriétaire du second four, se porte acquéreur du premier. Inactifs à la fin de la décennie, il les fait détruire en 1860[16].

Les tuileries-briqueteries

Briqueterie du bourg de Longny exploitée par Paul Barville, probablement en cours de démontage, vers 1914 (carte postale, coll. part.).Briqueterie du bourg de Longny exploitée par Paul Barville, probablement en cours de démontage, vers 1914 (carte postale, coll. part.).

Une argile spécifique était exploitée dans les briqueteries et tuileries locales. En 1812, la commune compte deux établissements : la plus ancienne, attestée en 1730, se trouve dans le bourg, à l'est de l'étang du château ; la plus récente, construite en 1810, se situe à l'est de la commune, en bordure de la forêt de Longny, au lieu-dit la Tuilerie de la Mare Rouge[17]. Une troisième est implantée à la Petite Moisière entre 1812 et 1831, date du premier cadastre sur laquelle elle apparaît comme propriété de Jean-François Faudet. Le four à tuile du bourg est reconstruit en 1852 pour les de Lajamme de Belleville[18]. Paul Barville l’exploite au troisième quart du 19e siècle et jusqu’à sa fermeture en 1914[19].

Drain en terre cuite frappé de l'inscription « BARVILLE LONGNY (Orne) », conservé à la Bouteillère.Drain en terre cuite frappé de l'inscription « BARVILLE LONGNY (Orne) », conservé à la Bouteillère.

Un drain en terre cuite de cette époque, frappé du tampon « BARVILLE LONGNY (Orne) », est conservé dans une ancienne ferme à la Bouteillère. L’activité de ces trois fabriques cesse avant la Première Guerre mondiale. Elles ont largement contribué au renouveau architectural du bourg (1750-1850) en produisant la brique et la tuile qui caractérisent l'architecture de Longny.

Le moulin à vent

Le moulin à vent de Bel-Air vers 1950, avant destruction.- Photographie ancienne (coll. part.).Le moulin à vent de Bel-Air vers 1950, avant destruction.- Photographie ancienne (coll. part.).

Produisant de la farine, il se trouvait au lieu-dit le Moulin à Vent (proche de Bel-Air). Appartenant à Jean-François Faudet en 1831, il n’était déjà plus en activité à cette époque[20]. Photographié au troisième quart du 20e siècle, il est détruit peu de temps après.

Les tanneries

Deux tanneries sont implantées au bourg en 1812 : la première appartenant à Jean Mathieu Rémy Lepoivre, construite au début du 18e siècle à proximité du Pont Rouge et dont une partie des bâtiments nous est parvenue ; la seconde construite pour Jean Christophe Prudent Charpentier à la fin du 18e siècle (et reconstruite vers 1864) sur le ruisseau du Vieux Biez, à proximité de la confluence avec la rivière de la Robioche[21]. En 1823, Louis Noël André, reçoit un avis favorable pour la construction d’une troisième tannerie qu’il fait édifier sur le ruisseau de Vaugeley[22] (l’édifice, au bord du ruisseau, est détruit ; une maison se dresse à son emplacement depuis les années 1990). En 1831, date du premier cadastre, son fils, Romain André, qualifié de tanneur, en est le propriétaire[23]. En 1813, les tanneries ont produit 64 quintaux métriques de cuir, pour l’essentiel de mouton, de veau et de vache, pour une valeur totale de 18 700 francs. Elles ont consommé 230 quintaux de tan[24] produits au moulin à tan de Vaugeley. Cette activité de tannage des peaux cesse à la fin du 19e siècle[25].

L’activité textile

Proche du bassin de Mortagne-au-Perche où l’activité textile est très répandue et fait vivre une part importante de la population rurale, Longny-au-Perche connaît au 18e siècle et au début du 19e siècle un essor considérable de cette proto-industrie. La culture et transformation du chanvre en filasse et toile se faisaient dans les campagnes, au sein des fermes isolées et des hameaux où les propriétaires et locataires complétaient leur revenu (issu de l’agriculture) par la vente de leur production textile à des marchands toiliers ambulants[26]. Quasiment chaque ferme dispose d’un clos à chanvre entouré de haies vives[27]. Après récolte, le chanvre est mis à rouir (pourrir) dans des bassins d’eau stagnante pour n'en conserver que la fibre servant à la production de filasse et de toile. Le travail de la fibre nécessitant une humidité constante et de l’obscurité, le rouet et le métier à tisser sont souvent installés à l’étage de soubassement des logis de ferme et de quelques maisons du bourg en rez-de-chaussée surélevé. Si dans les campagnes, certains habitants, qualifiés de « paysan-tisserand », pratique la double activité, ceux du bourg sont cités comme « tisserand », « fileuse », « ouvrier en laine » et ne tire de revenu que de l’activité textile. Le faubourg de Vaugeley, regroupant les rues de Chartres et Aristide Briand (anciennement rue de la Maté), semble s’être développé et spécialisé au 18e siècle dans l’activité toilière à domicile. En 1846, alors que l’activité textile est en perte de vitesse depuis plusieurs décennies, 17 fileuses et trois tisserands habitent toujours dans la rue de la Maté. Une initiative entrepreneuriale est tout de même à noter : en 1812, la famille Gontaut-Biron, propriétaire du domaine de Longny, crée une filature de lin (cultivé à Moulicent) dans une des ailes des communs du château. Dirigée par un certain Rousseau de Paris, elle emploie 10 ouvriers mais l’établissement ferme dans les années 1820. Les statistiques industrielles et manufacturières de 1812 font également état de la présence d’une manufacture de ruban de fils (deux ouvriers), d’une filature de chanvre (deux ouvriers) et trois toiliers de chanvre (six ouvriers)[28]. Signe du dynamisme de l’industrie texte, un moulin à fouler des étoffes est attesté dès 1639 au bourg de Longny[29]. Dans la seconde moitié du 19e siècle, toutes ces fabriques ferment et seule une poignée de tisserands à domicile subsistent en 1901, souvent âgés (65-75 ans)[30].

Une explication à cet arrêt des activités industrielles réside en l’enclavement du territoire resté à l’écart du développement du chemin de fer que connaît le Perche dans la seconde moitié du 19e siècle et qui ne bénéficie que tardivement (1913) d’une ligne de tramway (Mortagne – Longny – La Loupe)[31]. Les industries quittent Longny et avec elles une part importante de la population qui chute dans la seconde moitié du 19e siècle jusqu’à l’entre-deux-guerres passant de 2 946 habitants en 1841 à 1 531 en 1926[32].

Une usine à gaz de houille est signalée au début du 20e siècle (fermeture en 1920) dans rue du Docteur Jean Vivares (anciennement rue des Prés) à l’emplacement du garage automobile. Pour les bâtiments raccordés à la canalisation, le gaz brûlé servait à chauffer et éclairer les pièces communes des boutiques, cafés et hôtels. Seul le château possède l’éclairage électrique installé pour le marquis de Ludre en 1908 (date du remplacement de la roue du moulin à blé du bourg par une turbine). Il faut attendre 1928 pour que le courant électrique à haute tension arrive à Longny – la distribution aux maisons ne se faisant que progressivement[33].

L’industrie après 1950

En 1967, la société Matfer, spécialisée dans le petit outillage de cuisine pour les professionnels, ouvre une première usine à Longny, à l’entrée du bourg, route de Monceaux. Dans les années 2000, l’établissement devient trop exigu et une nouvelle usine est construite dans la zone d’activité des Réhardières au nord du bourg.

Première usine de la société Matfer implantée à l'entrée du bourg, route de Monceaux, en 1967.Première usine de la société Matfer implantée à l'entrée du bourg, route de Monceaux, en 1967. 

À proximité, Philippe Giraud, tailleur de pierre, construit son atelier en 2008, ainsi qu'un show-room où il expose ses réalisations (cheminées de tous styles, voûtes d’ogives, encadrements de baies, etc.). Atypique, le bâtiment s’apparente plus à une vaste grange dimère qu’à un édifice industriel. Il est pourtant construit pour l’essentiel avec des matériaux standardisés (fondations et dalles béton, murs en parpaing, 5 variétés de tuiles plates neuves industrielles panachées). Seuls les chaînages d’angle, les corniches et les encadrements d’ouvertures finement sculptés (baies à remplage gothique, croisées, etc.) sont en pierre de taille de calcaire.

Atelier de la Pierre (zone d'activité des Réhardières), vue générale du bâtiment servant d'atelier et de show-room.Atelier de la Pierre (zone d'activité des Réhardières), vue générale du bâtiment servant d'atelier et de show-room.

Dans les années 1970, une carrière ouvre à la Heslière pour exploiter les bancs de sable aux veines de couleurs variées (blanche, jaune ocrée, rouille, etc.). En 2019, une nouvelle autorisation d’exploitation est concédée pour 25 années supplémentaires à la Société des Carrières de l’Ouest, propriétaire de la Heslière depuis 1995.

Signe d’une agriculture qui s’industrialise, la coopérative agricole de Longny-au-Perche est construite au troisième quart du 20e siècle à la sortie du bourg, sur la route de Bizou, non loin de la Fenderie. L’édifice comprend plusieurs hangars et silos dont un portant les lettres C, A et L entrelacées pour Coopérative Agricole de Longny.

Vue de situation de la coopérative agricole de Longny depuis le nord-ouest.Vue de situation de la coopérative agricole de Longny depuis le nord-ouest.

[1] CAILLY, Claude. Mutations d’un espace proto-industriel : le Perche aux XVIIIe-XIXe siècle. Fédération des Amis du Perche, 1993.

[2] NEVEU, Lucien. Longny-au-Perche – 1900-1914, tome II, la campagne. Cahiers Percherons, 1975, n°46.

[3] Pierre, seigneur de Longny, vend en 1340 un moulin à farine situé à Brochard aux moines chartreux du Val-Dieu (AD Orne. H 2780).

[4] La première mention d’une affinerie à Longny dans les archives remonte au 15 avril 1482 (AD Orne. 4 E 120/1).

[5] LECHERBONNIER, Yannick. Patrimoine industriel – Orne. Indicateur du patrimoine, Inventaire général des richesse et monuments historiques - Région Basse-Normandie, 1994, n°158-164.

[6] Constituant un site éclaté en raison du débit des cours d’eau, abondant mais pas suffisant pour faire fonctionner tous les établissements au même endroit.

[7] AD Orne. 112 J 2. Fonds Maurice Leroux : domaine de Longny (16e-19e siècles).

[8] LECHERBONNIER, Yannick. Patrimoine industriel – Orne. Indicateur du patrimoine, Inventaire général des richesse et monuments historiques - Région Basse-Normandie, 1994, n°158-164.

[9] AD Orne. E dépôt 254/50. Statistiques industrielles et manufacturières (minéral, végétal, animal) en 1812 / AD Orne. E dépôt 254/51. Statistiques industrielles : fer (haut-fourneau, forge, etc.), 1807-1840.

[10] AD Orne. E dépôt 254/50. Statistiques industrielles et manufacturières (minéral, végétal, animal) en 1812 / AD Orne. E dépôt 254/51. Statistiques industrielles : fer (haut-fourneau, forge, etc.), 1807-1840.

[11] COGNON, Claude. Une industrie méconnue – la métallurgie à Longny-au-Perche, l’histoire de sa forge. CIP-IDJ, Saint-Cloud, 2016, 89 p.

[12] AD Orne. 3 NUMLN 230. Longny-au-Perche – Listes nominatives des recensements de population (An VIII – 1946).

[13] LEROUX, Maurice. Longny, centre industriel. In Société percheronne d’histoire et d’archéologie, tomme XXVI, 1928-1929, p. 96-97, 101-104.

[14] AD Orne. 3 NUMLN 230. Longny-au-Perche – Listes nominatives des recensements de population (An VIII – 1946).

[15] AD Orne. E dépôt 254/50. Statistiques industrielles et manufacturières (minéral, végétal, animal) en 1812 / AD Orne. E dépôt 254/51. Statistiques industrielles : fer (haut-fourneau, forge, etc.), 1807-1840.

[16] AD Orne. 3 P 3-230/1 => 3 P 3-230/11. Longny-au-Perche – matrices cadastrales (1831).

[17] AD Orne. E dépôt 254/50. Statistiques industrielles et manufacturières (minéral, végétal, animal) en 1812 / AD Orne. E dépôt 254/51. Statistiques industrielles : fer (haut-fourneau, forge, etc.), 1807-1840.

[18] AD Orne. 3 P 3-230/1 => 3 P 3-230/11. Longny-au-Perche – matrices cadastrales (1831).

[19] LECOMTE, Jacky. Longny et son canton. Coll. Mémoire en images, Saint-Cyr-sur-Loire : Éditions Alan Sutton, 2007, 128 p.

[20] AD Orne. 3 P 3-230/1 => 3 P 3-230/11. Longny-au-Perche – matrices cadastrales (1831).

[21] AD Orne. E dépôt 254/50. Statistiques industrielles et manufacturières (minéral, végétal, animal) en 1812 / AD Orne. E dépôt 254/51. Statistiques industrielles : fer (haut-fourneau, forge, etc.), 1807-1840.

[22] AD Orne. M 1402. Longny-au-Perche, tannerie : Louis-Noël André, auparavant Jean Lepoivre (instruction, correspondance, enquête, rapports et plan, 1806-1823).

[23] AD Orne. 3 P 3-230/1 => 3 P 3-230/11. Longny-au-Perche – matrices cadastrales (1831).

[24] AD Orne. E dépôt 254/50. Statistiques industrielles et manufacturières (minéral, végétal, animal) en 1812 / AD Orne. E dépôt 254/51. Statistiques industrielles : fer (haut-fourneau, forge, etc.), 1807-1840.

[25] AD Orne. 3 P 3-230/1 => 3 P 3-230/11. Longny-au-Perche – matrices cadastrales (1831).

[26] CAILLY, Claude. Mutations d’un espace proto-industriel : le Perche aux XVIIIe-XIXe siècle. Fédération des Amis du Perche, 1993.

[27] La quasi-totalité des baux, ventes et visites de ferme à Longny du 17e au 19e siècle conservés aux archives départementales de l’Orne font mention d’un « clos à chanvre ».

[28] AD Orne. E dépôt 254/50. Statistiques industrielles et manufacturières (minéral, végétal, animal) en 1812 / AD Orne. E dépôt 254/51. Statistiques industrielles : fer (haut-fourneau, forge, etc.), 1807-1840.

[29] AD Orne. 112 J 2. Fonds Maurice Leroux : domaine de Longny (16e-19e siècles).

[30] AD Orne. 3 P 3-230/1 => 3 P 3-230/11. Longny-au-Perche – matrices cadastrales (1831) / AD Orne. 3 NUMLN 230. Longny-au-Perche – Listes nominatives des recensements de population (An VIII – 1946).

[31] NEVEU, Lucien. Longny-au-Perche – 1900-1914, tome I, le bourg. Cahiers Percherons, 1975, n°45.

[32] AD Orne. 3 NUMLN 230. Longny-au-Perche – Listes nominatives des recensements de population (An VIII – 1946).

[33] NEVEU, Lucien. Longny-au-Perche – 1900-1914, tome I, le bourg. Cahiers Percherons, 1975, n°45.

Documents d'archives

  • AD Orne. E dépôt 254/50. Statistiques industrielles et manufacturières (minéral, végétal, animal) en 1812.

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : E dépôt 254/50
  • AD Orne. E dépôt 254/51. Statistiques industrielles : fer (haut-fourneau, forge, etc.), 1807-1840.

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : E dépôt 254/51
  • AD Orne. E dépôt 254/52. Statistiques industrielles : fabriques ou manufactures de tannerie, 1813, 1814-1815.

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : E dépôt 254/52
  • AD Orne. E dépôt 254/53. Statistiques industrielles : fabriques et manufactures de draps et autres étoffes de laine, 1810-1811, 1814-1815.

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : E dépôt 254/53
  • AD Orne. E dépôt 254/54. Statistiques industrielles : chaufournerie, 1812-1813.

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : E dépôt 254/54
  • AD Orne. E dépôt 254/55. Statistiques industrielles : tuileries, 1812-1813.

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : E dépôt 254/55
  • AD Orne. E dépôt 254/56. Haut-fourneau de Rainville : établissement d’une machine à vapeur (1864-1865).

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : E dépôt 254/56
  • AD Orne. E dépôt 254/356. Longny-au-Perche – adjudication des réparations à la Tréfilerie et au Martinet (18 thermidor an VII [5 août 1799]).

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : E dépôt 254/356
  • AD Orne. E dépôt 254/358. Longny-au-Perche – adjudication des réparations des moulins (an VII - an VIII [1799]).

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : E dépôt 254/358
  • AD Orne. E dépôt 254/430. Longny-au-Perche – établissement d’usines et de moulins (1863-1871).

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : E dépôt 254/430
  • AD Orne. 112 J 1. Fonds Maurice Leroux : notes historiques sur le Perche - notice sur Longny-au-Perche (Léon de la Sicotière).

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : 112 J 1
  • AD Orne. 112 J 2. Fonds Maurice Leroux : domaine de Longny (16e-19e siècles).

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : 112 J 2
  • AD Orne. 112 J 6. Inventaire des titres concernant la terre de Logny qui sont dans la chambre des comptes du château de Châteaudun.

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : 112 J 6
  • AD Orne. M 1402. Longny-au-Perche, tannerie : Louis-Noël André, auparavant Jean Lepoivre (instruction, correspondance, enquête, rapports et plan, 1806-1823).

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : M 1402
  • AD Orne. 3 NUMLN 230. Longny-au-Perche – Listes nominatives des recensements de population (An VIII – 1946).

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : 3 NUMLN 230
  • AD Orne. 3 P 3-230/1 => 3 P 3-230/11. Longny-au-Perche – matrices cadastrales (1831).

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : 3 P 3-230/1 => 3 P 3-230/11
  • AD Orne. S 1024. Longny-au-Perche – règlements d’eau (1817-1890).

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : S 1024
  • AD Orne. 1812 W 31. Longny-au-Perche – règlements d’eau des usines et moulins.

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : 1812 W 31

Bibliographie

  • CAILLY, Claude. Mutations d’un espace proto-industriel : le Perche aux XVIIIe-XIXe siècles. Fédération des Amis du Perche, 1993.

  • COGNON, Claude. Une industrie méconnue – la métallurgie à Longny-au-Perche, l’histoire de sa forge. CIP-IDJ, Saint-Cloud, 2016, 89 p.

  • LECHERBONNIER, Yannick. Patrimoine industriel, Orne. Service Régional de l´Inventaire Général de Basse-Normandie, Direction Régionale des Affaires Culturelles. Caen, Développement Culturel en Basse-Normandie, 1994 - 144 p. Coll. Indicateur du patrimoine.

    n° 158-164
  • LECOMTE, Jacky. Longny et son canton. Coll. Mémoire en images, Saint-Cyr-sur-Loire : Éditions Alan Sutton, 2007, 128 p.

  • LEROUX, Maurice. L'industrie du fer dans le Perche - monographie historique et économique, Paris, Rousseau, 1916.

    p. 81-101
  • MAILLARD, Florent (dir.), BILLAT, Hélène (dir.), MERRET, Patrick (phot.), LAMORLETTE, Vanessa (phot.) . Architectures du Perche. Lyon : Lieux-dits, 2018. 192 p.

Périodiques

  • LEROUX, Maurice. Longny, centre industriel, in Société Percheronne d'Histoire et d'Archéologie, tome XXVI, 1928-1929.

    p. 96-97, 101-104
  • MORAND, Fabrice, QUIBLIER, André. Longny-au-Perche au fil du temps – Nouvelles recherches historiques et archéologiques. Cahiers Percherons, 2018, n°215.

  • NEVEU, Lucien. Longny-au-Perche – 1900-1914, tome I, le bourg. Cahiers Percherons, 1975, n°45.

  • NEVEU, Lucien. Longny-au-Perche – 1900-1914, tome II, la campagne. Cahiers Percherons, 1975, n°46.

  • QUIBLIER, André. Regards sur la métallurgie dans le Perche – Histoire du moulin de Rainville et de la forge de Longny. Cahiers Percherons, 2015, n°202.

    p. 2-26

Documents figurés

  • AD Orne. 3 P 2-230/1 => 3 P 2-230/21. Longny-au-Perche – plans cadastraux (1831).

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : 3 P 2-230/1 => 3 P 2-230/21
Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Parc naturel régional du Perche
(c) Région Normandie - Inventaire général
Maillard Florent
Maillard Florent

Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'étude et de la valorisation du patrimoine bâti.

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