La paroisse de Méguillaume est fondée au XIe siècle. Une étude de dendrochronologie de l'église menée en 2015-2016 a permis de dater les bois de la charpente de l'année 1383-1384. Certains éléments architecturaux et décoratifs (triplet roman, peinture murale) paraissent antérieurs au XIVe siècle. Un premier clocher est construit au XVIe siècle, il est remplacé par le clocher actuel au XVIIIe siècle, à la suite d'un incendie qui affecte l’édifice en 1742. En 1822, la commune de Méguillaume est rattachée à celle de Chênedouit et son église dédiée à saint Sébastien devient la chapelle vicariale Notre-Dame. L'édifice est restauré entre 2015 et 2017 à l’initiative de l'association des Amis de l’Église Saint-Sébastien de Méguillaume. Les restaurations ont permis de redécouvrir le triplet présent dans le chœur (la baie centrale avait été vraisemblablement murée pour installer le retable du maître-autel) et des peintures murales.
- inventaire préliminaire, églises de Normandie
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- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Observatoire du patrimoine religieux
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Orne
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Commune
Chênedouit
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Lieu-dit
Méguillaume
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Dénominationséglise paroissiale, chapelle
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VocablesSaint-Sébastien, Notre-Dame
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Parties constituantes non étudiéescimetière, croix de cimetière, clôture
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Période(s)
- Principale : 4e quart 14e siècle , datation par dendrochronologie
- Secondaire : 16e siècle, 18e siècle , daté par travaux historiques
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Dates
- 1383, datation par dendrochronologie
Petit édifice en granite. L'église possède un clocher disposé au centre du bâtiment, il est essenté d'ardoises et couvert d'une petite flèche polygonale. Le chœur à chevet plat présente un triplet de fines baies en plein cintre dans la tradition de l'architecture romane. Sur le chevet, la charpente est visible de l'extérieur. Le portail occidental possède un linteau à corniche (XVIIIe?), surmonté d'une petite niche qui abrite une statue. L'assise des murs sud et est est formé d’un important glacis. La charpente apparente à chevrons formant fermes est interrompue par le tabouret du clocher. Le sol du chœur est surélevé par rapport au sol de la nef. Contre le mur nord de la nef, un escalier en bois permet d'accéder au clocher. A l'intérieur, les murs sont couverts d'un badigeon de chaux.
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Murs
- granite pierre de taille
- granite moellon
- essentage d'ardoise
- badigeon
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Toitstuile plate
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Plansplan allongé
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Étages1 vaisseau
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Couvertures
- toit à longs pans
- flèche polygonale
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Techniques
- peinture
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Représentations
- ornement géométrique, fleur
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Précision représentations
Des restes de décors peints sur un enduit de terre ont été découverts lors de la restauration de l'édifice. Les ébrasements des baies sont ornés d'un faux appareil peint rouge, ocre ou jaune et les encadrements présentent une frise polychrome.
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Mesures
- l : 17 mètre (Approximatif)
- la : 8 mètre (Approximatif)
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Protectionsinscrit MH, 2021/03/11
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Précisions sur la protection
L'église en totalité ainsi que son enclos avec ses murs de clôture.
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Référence MH
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Observatoire du patrimoine religieux
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Documents d'archives
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LAURANCEAU, Elise. Etude en vue d'une protection au titre des Monuments historiques, Eglises Saint-Sébastien de Méguillaume. Direction régionale des affaires culturelles de Normandie, Conservation régionale des Monuments historiques, 2019-2020
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CHEVILLON, Anne. Putanges-le-Lac - Chênedouit - Eglise Saint-Sébastien de Méguillaume - Avis de l'Architecte des Bâtiment de France. Alençon, 11 septembre 2020.
Bibliographie
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AUBERT, J. (abbé). Les églises de l'Orne et leurs oeuvres d'art. Lyon : Presses de Lescuyer, 1977.
p.115-116 -
Archives départementales de l'Orne. C'est le chantier, Eglises restaurées 2015-2020 : exposition présentée à Sées, du 1 juill.-30 sept. 2021. Réd. Servanne Desmoulins-Hémerry, Photo. David Commenchal, Scéno. Matthieu Legoïc : Archives départementales de l'Orne, 2021. 74 p.
p.57-58