Dossier d’œuvre architecture IA61002264 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, églises de Normandie
Eglise paroissiale Saint-Germain
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général
  • (c) Observatoire du patrimoine religieux

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Orne
  • Commune Flers
  • Lieu-dit
  • Adresse Place Saint-Germain
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Germain

La précédente église Saint-Germain se situait au sud-ouest de l’église actuelle. Elle possédait un plan semblable à l’église de Bellou-en-Houlme, son clocher-porche portait la date de 1720. Devenue trop petite pour accueillir la population de Flers, le conseil municipal vote, le 25 janvier 1895, la construction d’un nouveau lieu de culte. Dans un premier projet il était proposé la construction d'un édifice identique à l’église Notre-Dame de Cholet, de l’architecte Alfred Tessier, de Baupréau. Pour cela, la municipalité contacte l’architecte et récupère les plans. Cependant, l’État refuse de financer le projet et le Comité des Inspecteurs Généraux des édifices diocésains considère que ce monument est trop grand pour une ville comme Flers et qu’il n’est pas possible de copier une église déjà existante. Ce premier projet est donc abandonné. Deux membres de la société des architectes français, Wallons et Roux, interrogés par le nouveau maire de Flers, proposent d'organiser un concours, ouvert en 1901. C’est le projet de Paul Hulot, architecte parisien, qui est retenu parmi les soixante-cinq candidatures. L’église est construite à partir de 1910. Pour laisser la place à l’imposant monument, l’hôtel de ville est abattu. Les travaux sont conduits par deux entrepreneurs de Flers, Guittiers et Lecouturier. La construction est financée par des fonds privés réunis par la société l’Immobilière de Flers. Le monument est béni en 1922. La même année, l’ancienne église est détruite par la commune. Pour des questions financières, les deux tours du massif sud sont construites quelques années plus tard, entre 1936 et 1937. Une kermesse dite des clochers est organisée pour contribuer à leur constructions. Dans le projet initial, les deux tours devaient être surmontées d’une flèche en maçonnerie, finalement abandonnées, faute de moyens. L’édifice subit de nombreux dégâts lors de la Seconde Guerre mondiale. Les premiers vitraux réalisés en 1910 par le maître-verrier Charles Lorin, sont notamment détruits. La rosace du massif commandée avant guerre au maître-verrier Jean Chaudeurge est installée à l'issue du conflit, les autres vitraux sont réalisés par Chaudeurge puis, après son décès, par Jacques Le Chevalier. L'édifice, restauré par l’architecte Pierre Meurice, est rendu au culte en 1960.

L'édifice en granite n'est pas orienté, le chœur se situe au nord. L'église possède un massif à deux tours, une nef, quatre collatéraux dont deux fractionnés, un transept, un chœur à chevet polygonal, un déambulatoire et sept absidioles. Sur le massif, une arcade surmontée d'un fronton ouvre sur un porche dans lequel se situent trois portails. Le portail central ouvre sur la nef tandis que les portails latéraux ouvrent sur le rez-de-chaussée des deux tours. Des arcs-boutants sont disposés sur les élévations est et ouest ainsi que sur le chevet. A l'extérieur, les baies des collatéraux sont encadrées de colonnettes à chapiteaux. Au niveau du chevet, l'absidiole abritant la chapelle d'axe est plus importante que les autres. Deux tourelles d'escaliers prennent place au nord de chacun des bras du transept,pour permettre l'accès aux tribunes. L'élévation de la nef est composée de grandes arcades brisées, d'un triforium et de fenêtres hautes ouvragées. Le triforium se prolonge sur les bras du transept et dans le chœur. Une tribune d'orgue prend place en revers du massif sud. A l'intérieur, les murs sont couverts d'un badigeon gris, ce qui contraste avec le blanc des colonnes et des arcs brisées.

  • Murs
    • granite pierre de taille
    • granite moellon
    • badigeon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    5 vaisseaux
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe polygonale
    • toit à deux pans pignon découvert
    • toit à deux pans croupe polygonale
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    néo-gothique
  • Techniques
    • sculpture
    • vitrail
  • Représentations
    • ornement végétal, ange
  • Précision représentations

    Trois imposantes rosaces ornent l'édifice, une sur le massif, les deux autres sur chacun des bras du transept. Les trois portails sud sont ornés de chapiteaux et d'arcs sculptés avec des feuillages et autres ornements végétaux. Deux gargouilles prennent place à droite et à gauche du fronton de l'arcade sud. A l'intérieur, des feuilles d'acanthe sont sculptées sur les chapiteaux. Dans chacun des bras du transept, un ange est sculpté entre les deux arcs brisés qui séparent le bras en deux parties.

  • Mesures
    • l : 65 mètre (Approximatif)
    • la : 30 mètre (Approximatif)
  • Statut de la propriété
    propriété d'une association diocésaine
  • Protections

Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable

Bibliographie

  • ASE Centenaire. Centenaire du petit sem de Flers, De l'école de l'Immaculée conception au collège Saint-Thomas d'Aquin (1907-2007). Édition Bruno Leprince, 2007. 223 p.

    p.66-67
  • RUPPE, Jean-Claude, COTARD-LAMBERT, Laurence. Flers à tous les coins de rue. Flers : Flers-promotion, Médiathèque et archives du pays de Flers, 2006. 239 p.

    Bibliothèque universitaire - Droits-Lettres - Fonds Normand, Caen : N RB VI FLERS 579847
  • PHILIPPE, Adrien. Flers : son histoire ses oeuvres sociales et religieuses. 1932. 229 p.

    Bibliothèque universitaire - Droits-Lettres - Fonds Normand, Caen : N RB VI FLERS 147667
    P.211-214
Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Région Normandie - Inventaire général
(c) Observatoire du patrimoine religieux