Dossier d’œuvre architecture IA61002263 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, églises de Normandie
Eglise paroissiale Saint-Jean
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général
  • (c) Observatoire du patrimoine religieux

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Orne
  • Commune Flers
  • Adresse Place Saint-Jean
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Jean

En 1854, la construction d’une nouvelle église est programmée sous l’impulsion de l’abbé Jean-Baptiste Lecornu et du maire de Flers, Louis Toussaint. L’église Saint-Germain étant trop petite, ce nouvel édifice est destiné aux habitants de la ville haute. L'église est construite entre 1858 et 1864, sur les plans de l'architecte Victor Ruprich-Robert, par son confrère Philippe Beaumont. A l’intérieur, les vitraux ont été réalisés par le maître-verrier Charles Lorin en 1902. Le clocher s’effondre lors de la tempête de 1999. Le nouveau clocher, construit par l’entreprise Aubert-Labansat et couvert par l’entreprise Gaubert-Droulon, est installé le 9 octobre 2020.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1858, daté par source
    • 1864, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Ruprich-Robert Victor Marie-Charles
      Ruprich-Robert Victor Marie-Charles

      Victor Marie-Charles Ruprich-Robert naît à Paris le 18 février 1820. Il débute son initiation à l'architecture en 1836 sous la direction de Simon-Claude Constant-Dufeux avant d'intégrer la section "architecture" de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1838. En 1843, il devient le suppléant d'Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc à l’École nationale et spéciale de dessin pour le cours d'histoire et de composition de l'ornement. En 1847, il adresse une demande au ministre de l'Intérieur pour prendre en charge la restauration des monuments historiques des Landes, du Gers, des Hautes et des Basses-Pyrénées. Dès 1848, il entame une carrière d'architecte diocésain à Bayeux et Séez, puis à Nevers (1857), à Albi et Reims (1877). Il fait partie de plusieurs comités et commissions : auditeur de la Commission des arts et édifices religieux (1849), rapporteur auprès du Comité des édifices paroissiaux (1853), rapporteur près le comité des inspecteurs généraux des édifices diocésains (1855). A compter de 1859, il est professeur d'ornement à l’École nationale et spéciale de dessin, poste précédemment occupé par Viollet-le-Duc. Théoricien de l'architecture, il publie de nombreux ouvrages et est un collaborateur régulier de la Revue générale de l'architecture et des travaux publics de 1849 à 1886. Dessinateur du mobilier de la Couronne (1859-1870), il participe au remeublement de la galerie François Ier et du vestibule de la chapelle du château de Fontainebleau (1860). Il conçoit le trône impérial exposé à l'Exposition universelle de 1867. En 1870, il prend la direction de l'atelier de Constant-Dufeux. Membre de la commission des monuments historiques dès 1873, il est nommé inspecteur général en 1873. Membre de nombreuses associations, sociétés et académies, il est directeur de la Société des antiquaires de Normandie en 1881 et est habilité à diriger les fouilles dans les arènes de Lutèce en 1883.

      L'église de la Trinité de Caen constitue son premier chantier de restauration (1854-1868), qu'il mène parallèlement à la construction de la chapelle de l'Immaculée Conception du petit séminaire de Séez. Récompensé à l'Exposition universelle de 1855 (médaille de 2e classe), il enchaîne les projets de construction d'églises (Saint-Jean-Baptiste de Flers, 1858-1864; Athis, 1859) et de restauration d'édifices civils et religieux (église d'Autheuil, 1863-1881; château de Falaise, 1864-1870; lycée Henri IV, 1866-1873 ; église de l'abbaye Saint-Étienne de Caen, 1867-1883 ; maître-autel du Val-de-Grâce, 1868-1870 ; tour du château d'Oudon, 1870-1886 ; salle des États du château d'Amboise, 1873-1879 ; église Saint-Martin d'Argentan, 1874 ; église d'Ouistreham, 1876-1878 ; abbaye-aux-Bois de Paris, 1877).

      Source consultée en 2019 :

      -site internet de l'INHA, Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale, Philippe Sénéchal et Claire Barbillon (dir.), https://www.inha.fr/fr/ressources/publications/publications-numeriques/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/ruprich-robert-victor.html

      -site internet de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine Charenton-le-Pont, base AUTOR, http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/autor_fr

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    • Auteur : architecte attribution par travaux historiques
    • Auteur :
      Lorin Charles
      Lorin Charles

      Charles Lorin est un peintre verrier français né à Chartres le 16 octobre 1866, fils de Nicolas Lorin (1833-1882). Ses premières réalisations signées datent de 1899 et il poursuivra son activité jusqu'à sa mort en 1940. Les oeuvres sont signées CHARLES LORIN ET CIE à partir de 1930.

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      maître verrier attribution par travaux historiques

L'édifice n'est pas orienté, le chœur est au nord. Les murs sont en grès et en granite, l’encadrement des baies, les décors, la corniche et les corbeaux en calcaire. L’église possède un clocher posé sur la première travée de la nef, un transept, deux chapelles latérales à absidiole et un chevet semi-circulaire. La sacristie sur deux niveaux, est accolée à l’est du chevet. Un appentis prend place contre la chapelle latérale ouest. A l’extérieur, des triplets de baies, dont deux aveugles, rythment les façades. Le massif est ouvert par trois portails, deux donnant accès sur les collatéraux. Le portail central, précédé par un porche, est encadré par deux niches surmontées des inscriptions « Ici est la maison de Dieu / Les justes y entreront ». Les voûtes en lattis de bois, sont stabilisées par des tirants. L’élévation de la nef est composée de grandes arcades, surmontées d’arcatures aveugles, puis de fenêtres hautes. Une tribune d’orgue prend place en revers du massif sud. A l’intérieur, une partie des murs est couverte d’un badigeon blanc, l’autre est en pierre calcaire apparente.

  • Murs
    • granite pierre de taille
    • granite moellon
    • calcaire pierre de taille
    • calcaire moellon
    • grès moellon
    • badigeon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvrements
    • lambris de couvrement
    • voûte en berceau
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon découvert
    • appentis pignon découvert
    • toit conique
    • flèche polygonale
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    néo-roman
  • Techniques
    • sculpture
    • peinture
    • vitrail
  • Représentations
    • feuillage, fleur, denticule, étoile, Christ, Evangéliste, main, ornement végétal
  • Précision représentations

    A l’extérieur, les tympans des portails gauche et droit du massif présentent un décor sculpté de feuillage. Le tympan du portail central présente un buste du Christ entouré de fleurs. L’arcature aveugle du massif est elle aussi sculpté de divers ornements floraux ainsi que de denticules. Sur chacun des portails des bras du transept, une main est sculptée sur le tympan. Ce sont les mains de Dieu le Père qui sont représentées, à l'est, trois doigts levés font écho à la Trinité, à l'ouest, le pouce et l'auriculaire levé évoquent la fin et le commencement. Plusieurs parties de l’édifice présentent des peintures murales. L’abside du chœur est ornée d'un décor peint : l’encadrement des baies est en rouge et jaune et dans le cul-de-four figure le Christ en majesté entouré de deux anges. La partie haute du massif, des bras du transept, du chœur, et chacun des pans de la croisée présentent une composition au décor quasiment similaire : des ornements végétaux entourent un médaillon orné à chaque fois d'un décor différent, dont, à la croisée du transept, les symboles des évangélistes : à l’est un aigle (saint Jean), à l’ouest un taureau ailé (saint Luc), au sud un lion ailé (saint Marc), et au nord un homme ailé (saint Mathieu). La voûte est entièrement peinte dans des tons rouge, vert et or, avec des motifs d’étoiles et de fleurs. Les chapiteaux sont sculptés de feuillages et de fleurs. Au-dessus des chapiteaux, une tige surmontée d’une fleur forme la jonction entre les arcs des grandes arcades.

  • Mesures
    • l : 50 mètre (Approximatif)
    • la : 27 mètre (Approximatif)
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Protections

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Documents d'archives

  • AD Orne. O 437. Eglise Saint-Jean de Flers, 1930. [non consulté]

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : O 437

Bibliographie

  • Archives départementales de l'Orne. FOUCHER, Jean-Pascal, DESMOUSLINS-HEMERY, Servanne. Que l'angélus sonne ! Les églises du XIXe siècle dans l'Orne [exposition, Alençon, Halle au blé, 23 décembre 2000-28 janvier 2001]. Alençon: Archives départementales de l'Orne, 2000. 117 p.

    Région Basse-Normandie - Inventaire général du patrimoine culturel, Caen
  • RUPPE, Jean-Claude, COTARD-LAMBERT, Laurence. Flers à tous les coins de rue. Flers : Flers-promotion, Médiathèque et archives du pays de Flers, 2006. 239 p.

    Bibliothèque universitaire - Droits-Lettres - Fonds Normand, Caen : N RB VI FLERS 579847
  • PHILIPPE, Adrien. Flers : son histoire ses oeuvres sociales et religieuses. 1932. 229 p.

    Bibliothèque universitaire - Droits-Lettres - Fonds Normand, Caen : N RB VI FLERS 147667
    p.157-158
Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Région Normandie - Inventaire général
(c) Observatoire du patrimoine religieux