• enquête thématique régionale, céramique industrielle de Basse-Normandie
usine de grès Poterie Dumaine
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Manche - Barenton
  • Commune Ger
  • Lieu-dit la Basse-Louverie
  • Cadastre 1812 D4 1717, 1724  ; 1989 (?) D 1165, 1168
  • Dénominations
    usine de grès
  • Appellations
    Poterie Dumaine
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, séchoir, four industriel, cheminée d'usine, logement patronal, logement d'ouvriers, étable à chevaux, étable à vaches, charretterie

La fabrication

L’extraction de la terre

L’argile était achetée à la Goulande (à Saint-Gilles-des-Marais) chez l’exploitant carrier Roussel. Dans les dernières années de la poterie, lorsque Jules Roussel n’assurait plus le travail d’extraction, des ouvriers carriers, dépendant de la fabrique de Louis Victor Dumaine, exploitaient les fosses à terre. En période humide, des pompes à main (IVR25_19895000164X) étaient employées pour évacuer l’eau. L’argile était amenée à la Basse-Louverie par un banneau tiré par trois chevaux attelés en file.

Vers 1840, la poterie de M. Louis Dumaine employait 2 000 sommes d’argile par an, soit 200 tonnes de terre par an1.

La préparation de la terre

Arrivée à la fabrique, l’argile était stockée à l’abri (IVR25_19895000160X) . La préparation de la terre à pots n’était pas mécanisée. L’argile humidifiée était marchée dans un terrier (IVR25_19895000154X) , puis battue au coutre et débarrassée des quelques cailloux qu’elle pouvait encore contenir. Après quoi la terre pétrie sur l’établi était conditionnée en ballons prêts à être tournés.

Comme la fabrique faisait des matériaux de construction, la terre à brique était broyée avec un broyeur à main.

Pompe à eau à bras.Pompe à eau à bras. Hangar de stockage de l’argile, élévation nord.Hangar de stockage de l’argile, élévation nord. Fosse terrier, intérieur de l’atelier.Fosse terrier, intérieur de l’atelier.

Le façonnage

En 1860, trois roues à bâton étaient employées dans la poterie de Louis Dumaine2. À l’époque de Louis Victor Dumaine, quatre roues à bâton étaient en activité dans la fabrique, dont deux dans le nouvel atelier. Ces tours à bâtons (IVR25_19895000163X) Tour à bâton.Tour à bâton. sont des instruments construits presque entièrement en bois qui étaient disposés sur des pivots en bois fichés dans le sol de l’atelier3.

Le potier disposait à côté de son tour d’un pot à barbotine et de petits outils en bois (estèques, tournassins) confectionnées par ses soins.

Le modelage était pratiqué pour exécuter certaines pièces comme les "touines" ou tabatières de poche ou pour fabriquer des décors d’applique : quelques moules en plâtre témoignent de l’emploi de ces techniques.

Une fois la pièce élaborée au tour, après un premier séchage, les pots étaient habillés par les femmes. Mme Dumaine se chargeait en particulier de décorer les céramiques fantaisies (appliques de fleurs et feuillage).

Pour le séchage, les pots étaient placés sur des planches de séchage (0,30 m x 2 m). Dans le mur du nouvel atelier, existe sous la fenêtre et près du tour, une petite fenêtre servant à passer de l’extérieur les planches vides4.

Le séchage

Effectué à l’air libre sous abri, le séchage pouvait durer plusieurs semaines. L’été et par beau temps, les planches de pots à sécher étaient sorties des séchoirs et disposées devant les bâtiments sur des tréteaux en bois (IVR25_19875000100ZB). Ordinairement, le séchage se faisait sous des séchoirs ouverts ou étaient disposées les planches en rayonnage.

Ger (Manche) - Séchage des Poteries avant la cuisson Poterie Dumaine, à la Louverie.- Carte postale, édit. Vve Pallix, début 20e siécle. (Collection particulière, Houben).Ger (Manche) - Séchage des Poteries avant la cuisson Poterie Dumaine, à la Louverie.- Carte postale, édit. Vve Pallix, début 20e siécle. (Collection particulière, Houben)..

Les opérations de cuisson

Les pièces étaient déposées sur la sole du tunnel, les unes sur les autres et isolées par des tessons de poterie et par des boulettes de sable humide. Le pendage de la sole nécessitait l’utilisation de cales diverses (morceaux de briques, tessons).

Les pièces les plus fragiles étaient déposées dans des grands pots comportant des parois perforées (IVR25_19895000153X) Cazette.Cazette..

Dans les "culettes" (laboratoires de la cheminée), des pots à cidre, des tabatières, des pots à fleurs étaient enfournés : des pots cassés recouvraient le tout. Quant à l’entrée du tunnel, elle n’était pas fermée.

Après plusieurs jours d’enfournement, les pièces devant être positionnées avec minutie pour ne pas se toucher, la chauffe pouvait commencer.

La cuisson qui durait 4 jours et 4 nuits demandait 24 à 25 cordes de bois, soit environ 70 stères. Vers 1840, la poterie de Louis Dumaine consommait 335 cordes de bois par an, soit un total d’environ 1005 stères ou la consommation d’une quinzaine de fournées5. Le bois employé était surtout du hêtre. La braise était récupérée pour être vendue.

Louis Victor Dumaine possédait des "coins" de bois dans la forêt et achetait le reste à des particuliers. L’hiver certains ouvriers de la fabrique allaient couper du bois en forêt. Le bois était transporté au moyen d’une charrette à gros bandages pouvant contenir sept cordes de bois6.

A la fin de la cuisson, du sel était jeté par des trous disposés dans la voûte.

Après une attente de 2 à 3 jours, le défournement était possible. Les déchets ou rebuts de cuisson étaient évacués dans les chemins, et particulièrement sur les trajets de la fabrique aux lieux d’extraction de l’argile ou d’approvisionnement en bois. Vers 1860, 20 fournées annuelles étaient réalisées à la poterie de Louis Dumaine7.

Les produits et la commercialisation

La production n’était pas spécifique, elle comportait toute la gamme des produits fabriqués traditionnellement à Ger : pots à lard, pots à crème, tasses, écuelles, soupières, bouteilles, tabatières, briques, pavés.

À la fin de l’exploitation, au début du XXe siècle, la production était écoulée localement et dans les départements voisins de l’Orne et de l’Ille-et-Vilaine. La poterie était surtout acheminée chez des grossistes.

Le transport se faisait avec des charrettes et des "cadres" : le cadre était une grande caisse à claire-voie en bois disposant de quatre gros crochets en fer pour assurer son maniement avec une grue (servant pour le monter sur un wagon par exemple).

Le potier ne disposait pas de catalogue, les acheteurs le visitaient parfois pour prendre commande.

La comptabilité de la fabrique nous est conservée sus la forme d’une épave : un agenda de l’année 1912. Les nombreux livres de comptes ayant existé ont été brûlés après la mort du dernier potier. Dans cet agenda de 19128(Cf. lien Web), on y reconnaît quelques noms d’ouvriers potiers travaillant à la journée : Léon Bidart recevait alors un salaire de 1,5 F par jour. Certains ouvriers semblent avoir travaillé à tâche, peut-être à façon chez eux, pour produire de petits articles moulés comme des tabatières de poche ou "touine" : on donna un acompte à « Pascal Grégoire sur les tabatières qu’il [nous] a fournies pour l’an 1912… 50 F ».

Pour son commerce, Louis Victor Dumaine avait des factures à entête et des étiquettes à son nom pour la livraison des produits.

En vérité, les flux commerciaux de cette entreprise sont très mal connus : malgré des témoignages oraux, mais sans comptabilité précise, il est bien difficile d’évaluer l’importance d’une telle exploitation.

En 1860, le chiffre d’affaire de la poterie de Louis Dumaine était le plus important des poteries de Ger avec 12 000 F de produits, soit 60 000 kg de produits9.

Le nombre d’ouvriers dans ces entreprises a pu être assez variable selon les saisons et les époques. Vers 1840, la fabrique de Louis Dumaine employait une vingtaine d’ouvriers10. Soixante-dix ans plus tard, l’effectif de la main d’œuvre était sensiblement le même11. Deux ans avant l’arrêt de la fabrique, Louis Victor Dumaine occupait deux ou trois ouvriers12.

1AC Ger. Statistiques industrielles, non datées.2AC Ger. Dénombrement décennal de l'industrie manufacturière, 1860.3Pour une description détaillée de ces appareils, se reporter au chapitre de la synthèse concernant le façonnage.4Interview de Mme Malherbe.5AC Ger. Statistiques industrielles, non datées.6Interview de M. et Mme Malherbe.7AC Ger. Dénombrement décennal de l'industrie manufacturière, 1860.8Archives privées Malherbe.9AC Ger. Dénombrement décennal de l'industrie manufacturière, 1860.10AC Ger. Statistiques industrielles, non datées. 11Interview de Mme Malherbe.12Jouanne R., 1924, Potiers de Ger et potiers ornais, B.S.H.A.O., p. 144.

La famille Dumaine était l’une des vieilles familles potières de Ger. Une branche de cette famille était installée à la Basse-Louverie, à environ trois kilomètres du bourg, dès la fin du XVIIIe siècle. En 1791, la veuve de Michel Dumaine est déjà potière à la Basse-Louverie (AD Calvados. Archives communales de Ger déposées. Contribution foncière, 1791). Les propriétaires successifs de la poterie du lieu-dit « Jardin » furent de 1812 à 1926 : Pierre et Louis Dumaine, fabricants à pots à la Basse-Louverie (1812 - 1828), Louis Dumaine, fils de Pierre Dumaine, fabricant de pot (1828 - 1857), Louis Dumaine, fils de Louis Dumaine, fabricant de pots à la Basse-Louverie (1857 - 1877), Gilles Dumaine, fils de Louis Dumaine, fabricant de pots à la Basse-Louverie (1877 - 1900), François Dumaine, fils de Louis Dumaine, fabricant de pots à la Basse-Louverie (1900 - 1911), Louis, Victor, Émile Dumaine, fils de Victor Dumaine, frère de François Dumaine, dernier potier de cette fabrique et marchand d’engrais (1911 - potier jusqu’en 1926, date de sa mort).

Dans l’état de sections de 1812, le four à pots de la poterie Dumaine (D 1724) constituait la partie principale d’une fabrique alors composée par une maison, deux bâtiments à usage de séchoirs et d’ateliers, et d’un bâtiment annexe (charreterie, écuries, étables, grange). Ce four de la Basse-Louverie était simplement imposé comme propriété non bâtie au revenu dérisoire de 1,50 F. L’établissement passa par successions de père en fils et d’oncle à neveu. Louis Victor Dumaine, comme propriétaire de l’établissement à son oncle François Dumaine. Les propriétaires étaient, en même temps, les exploitants de la poterie. Cette fabrique faisait partie des poteries les plus importantes du centre gérois. Déjà, vers 1840, la statistique industrielle, en notant l’existence de quatre bâtiments d’exploitation et d’un four à pots, classait cette poterie parmi les quatre premières de Ger, qui en comptait alors 18.

Ces familles potières étaient des familles larges et nombreuses. En 1851, Louis Dumaine, chef d’exploitation, célibataire faisait vivre sa mère, épouse de Pierre Dumaine, âgée de 84 ans, son frère Gilles marié à Jeanne Vievard et leurs dix enfants. En 1891, dans la même maison vivaient deux ménages : François Dumaine, sa femme et leurs quatre enfants, quatre domestiques et Victor Dumaine, frère de François Dumaine, marié à Émilia Dumaine, leurs sept enfants, leur mère et une domestique.

Dans son état actuel, l’ancienne poterie Dumaine comporte divers bâtiments :

La maison : la maison d’habitation (IVR25_19892000142V et IVR25_19875000103ZB et Cf. Lien web : Plan de l'organisation de la poterie : bâtiment A) est constituée de deux logements différents qui ont pu accueillir, au XIXe siècle, les familles nombreuses des potiers. Bâtiment comportant un étage, construit en pierre et couvert d’un toit à deux pans revêtu d’ardoises, cette belle bâtisse comportait un atelier de tournage des poteries fantaisie, situé dans l’extrémité ouest.

Les bâtiments de poterie : face à l’élévation de l’habitation en léger contrebas, ainsi qu’à l’ouest de celui-ci sont disposées différentes bâtisses ayant servi au travail de la poterie. Tout d’abord, on observe un hangar de plan rectangulaire (8 m x 3 m), à trois travées, charpentées en bois. Cette construction ouverte possède un toit à deux pans habillé de tuiles plates à crochets (IVR25_19895000157X et Cf. Lien web : Plan de l'organisation de la poterie : bâtiment 1). Les piliers de cet ancien séchoir à pots comportent des séries de trous (IVR25_19895000158X) ayant servi à placer les barres en bois pour installer les planches de pots à sécher. Ce mode de fixation des planches à pots se retrouve dans quelques autres séchoirs du site. Deux corps de bâtiment se faisant face sont disposés perpendiculairement à la maison. Ce sont d’anciens ateliers et séchoirs. Le bâtiment le plus à l’ouest est formé, dans sa partie septentrionale par un hangar charpenté en bois, avec parois et hourdées de briques et de bois. Sa toiture est faite de deux versants couverts en ardoise. Cette construction est ouverte au nord : c’est là qu’était entreposée la terre avant la préparation de l’argile (IVR2519895000160X et Cf. Lien web : Plan de l'organisation de la poterie : bâtiment G).

Dans son alignement et accolés entre elles sont des bâtisses en rez-de-chaussée l’une est maçonnée en schiste, l’autre est établie sur poteaux en bois hourdés de briques (IVR25_19895000161X et Cf. Lien web : Plan de l'organisation de la poterie : bâtiment F). Dans l’une des deux pièces de la partie édifiée en pierre, existe un ancien terrier, fosse de plan quadrangulaire (0,9 m x 1 m), profonde d’environ 0,5 m, construite en briques et en pierres, c’est là qu’était marchée l’argile. L’autre corps de bâtiments à un seul niveau fait face au dernier ensemble que nous venons de décrire. Cette construction, formée de plusieurs parties, est charpentée en bois avec toiture à deux pans : elle servait au séchage et au façonnage des poteries (IVR25_19875000100ZB et Cf. Lien web : Plan de l'organisation de la poterie : bâtiment E). Ces bâtisses aujourd’hui couvertes de tôles étaient, encore au début du siècle, revêtues de chaume (IVR25_19875000100ZB).

Entre ces deux corps de bâtiments est disposé, à l’extrême sud, un deuxième séchoir ouvert couvert de tuiles plates (IVR25_19875000100ZB et Cf. Lien web : Plan de l'organisation de la poterie : bâtiment J).

Tous ces anciens séchoirs et ateliers, aujourd’hui utilisés comme cave et remises, sont le résultat de différentes campagnes de construction : l’ensemble est assez hétérogène. L’architecture la plus accomplie, mais aussi la plus récente, est un atelier implanté à l’emplacement d’un ancien four à pots non mentionné dans les cadastres. Le bâtiment est construit avec de la pierre (schiste) pour le rez-de-chaussée, et des briques principalement pour le l’étage. Le toit à deux versants est actuellement couvert en tôles (IVR25_198950162X et IVR_25198950144V et Cf. Lien web : Plan de l'organisation de la poterie : bâtiment H). Ce bâtiment, de plan rectangulaire (environ 15 m x 7 m), orienté est-ouest, est disposé à l’ouest de la maison. Au rez-de-chaussée étaient des ateliers de tournage (fig. 22), tandis que l’étage permettait l’entrepôt et le stockage de la marchandise. Construit vers 1913, ce bâtiment serait le plus récent de la poterie. En contrebas de ces bâtiments artisanaux et de la maison, est établi le four à pots et un autre bâtiment d’exploitation. Ce dernier (IVR25_19895000141V et Cf. Lien web : Plan de l'organisation de la poterie : bâtiment D), édifié en pierre et couvert de tuiles plates agencées sur une charpente à deux versants a servi d’ateliers et de lieu de stockage. A l’intérieur existent des emplacements de terriers.

Le four à tirage horizontal, formé d’un tunnel long de 9,5 m, pour une largeur intérieure variant de 1,8 m à l’entrée et au milieu du couloir à 1,4 m au fond, avec une hauteur de 1,8 m à 1,2 m, a des parois et une voûte en plein cintre construit intérieurement en brique (un blocage de pierres devant exister à l’extérieur des parois). Orienté est-ouest, avec la porte d’enfournement du tunnel s’ouvrant à l’est, ce four possède une sole pleine ascendant vers l’ouest. Le tunnel du four est entièrement emmotté : on a profité du relief naturel du terrain en cet endroit pour installer ce bâti (IVR25_19895000165X et Cf. Lien web : Plan de l'organisation de la poterie : bâtiment C). La cheminée du four établie au-dessus du tunnel, dans l’extrémité ouest de ce dernier, communique avec le couloir par la grille perforée de la sole d’une chambre de cuisson.

Comme pour le four de la poterie Legrain de Ger, deux laboratoires superposés étaient aménagés dans la cheminée. Seule la chambre de cuisson inférieure subsiste avec sa porte d’enfournement s’ouvrant à l’est. Les murs de la cheminée sont construits en pierre tandis que les parois intérieures et la sole du laboratoire inférieur sont édifiés en briques. Un mur porteur établi aux abords de dessus du tunnel permettait à un appentis, aujourd’hui disparu, de protéger le dessus du four.

Enfin, l’importance de la fabrique et les activités de commerce (commerce d’engrais) du dernier potier expliquent l’existence d’un important bâtiment d’annexes localisé derrière la maison : dans un édifice de plan rectangulaire, d’une longueur d’environ 30 m, construit en pierre et en briques (IVR25_19895000159X et Cf. Lien web : Plan de l'organisation de la poterie : bâtiment B) se trouvent un logement annexe, une étable, une écurie et une charreterie. Ce bâtiment accueillait les banneaux et charrettes nécessaires aux transports des matières premières et des produits fabriqués, et une nombreuse cavalerie (7 à 8 chevaux).

  • Murs
    • schiste moellon
    • pierre moellon
    • brique
    • pan de bois
  • Toits
    ardoise, tuile mécanique, tôle ondulée
  • Étages
    1 étage carré, rez-de-chaussée
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    poterie

Seul site potier de Ger (hormis au Placître) présentant encore un ensemble complet des ateliers de fabrication. Le four n'est qu'à l'état de vestige.

  • Moule à motif décoratif. (Musée de Normandie. N° d'inventaire 56.3.24).

  • Pot à barbotine. (Musée de Normandie. N° d'inventaire 56.3.35).

Documents d'archives

  • AC Ger. Etats de sections p.nb, 1812.

  • AC Ger. Contribution foncière, 1791.

  • AC Ger. Liste nominative, 1851.

  • AC Ger. Statistique, [s.d.].

  • AC Ger. Statistiques industrielles, [s.d.].

  • AC Ger. Dénombrement décennal de l’industrie manufacturière, 1860.

Périodiques

  • JOUANNE, R. Potiers de Ger et potiers ornais. Bulletin de la Société historique et d'archéologique de l'Orne, 1924, p. 144.

  • PIRON-CARIES, F. Servante à 12 ans dans une poterie. Le Bessin Libre, 12 décembre 1976.

Documents figurés

  • AD Manche. Plan cadastral napoléonien. Ger. Section D4, 1812.

Documents audio

  • Entretien avec M. et Mme Malherbe, propriétaire du site en 1989, fille de Louis Victor Dumaine dernier potier du site, réalisé par Philippe Bernouis, 1989.

Date(s) d'enquête : 1989; Date(s) de rédaction : 1989
(c) Région Normandie - Inventaire général
(c) Histoire et Patrimoine Industriels de Basse-Normandie (HPI)
(c) Association des amis de la poterie de Ger