Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1983 à 2004.
- enquête thématique régionale, casinos en Basse-Normandie
- patrimoine de la villégiature
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Agon-Coutainville - Saint-Malo-de-la-Lande
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Commune
Agon-Coutainville
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Adresse
Promenoir Chausey
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Cadastre
2005
AN
886
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Dénominationscafé, casino
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AppellationsLe Chalet des Fêtes, Casino de Coutainville
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Destinationscafé, puis casino
Le Chalet des Fêtes est bâti en 1905 sur un terrain du front de mer, à l'emplacement de paillottes détruites pour la circonstance. Il ne s'agit alors que d'un café (Guide Joanne, 1907). Deux ans plus tard, son propriétaire obtient l'autorisation d'y exercer les jeux. Le Chalet des Fêtes prend alors le nom de "Casino". Vers 1910, l'établissement est agrandi d'une vaste verrière installée sur la terrasse côté mer, prolongeant ainsi les pièces du premier étage. La terrasse du rez-de-chaussée est supprimée en 1929. Cette même année, un pavillon en rez-de-chaussée et à toit en terrasse est aménagé au sud pour recevoir une nouvelle salle de jeux. Après la Seconde Guerre mondiale, l'édifice est entièrement repris en sous-oeuvre : suppression de l'auvent couronnant la partie haute de la façade maritime, suppression du décor de lambrequin sur la verrière du premier étage, occultation des baies du deuxième étage. En 1972, il est détruit pour laisser place à un immeuble résidentiel. Simultanément, un nouveau casino est construit à proximité du champ de courses (IA50002826).
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
- Secondaire : 2e quart 20e siècle
- Secondaire : 3e quart 20e siècle , (détruit)
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Dates
- 1905, daté par travaux historiques
- 1929, daté par travaux historiques
- 1972, daté par travaux historiques
Le casino de Coutainville était organisé selon un plan rectangulaire régulier. Le gros-oeuvre était masqué par un enduit en ciment, le toit à longs pans probablement couvert en ardoise. La façade côté mer, ordonnancée, comptait quatre travées de fenêtres. Elle était couronnée par un bahut animé par deux frontons, qui masquait la toiture. Le rez-de-chaussée, rythmé par l'enfilade de baies en plein cintre, était prolongé par une terrasse couverte ménageant un point de vue privilégié sur le paysage maritime. Le décor de lambrequin en bois découpé qui ornait la verrière du premier étage donnait à l'édifice un caractère pittoresque.
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Murs
- pierre enduit
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Toitsardoise (incertitude)
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étagesrez-de-chaussée, 2 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation à travées, élévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
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État de conservationdétruit
- (c) Région Normandie - Inventaire général
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- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
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Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1993 à 2012, associé à l'étude sur le canton de Cambremer (Calvados), puis en charge des études sur les stations balnéaires de Deauville et Trouville (Calvados).
Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1993 à 2012, associé à l'étude sur le canton de Cambremer (Calvados), puis en charge des études sur les stations balnéaires de Deauville et Trouville (Calvados).