Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie, puis de Normandie, depuis 2005.
- inventaire topographique, Cherbourg-Octeville
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Cherbourg-Octeville - Cherbourg
-
Commune
Cherbourg-Octeville
-
Adresse
rue du Diablotin
-
Cadastre
1826
D
2
;
2008
BN
8
-
Dénominationsfort, sémaphore, centre de loisirs
-
Appellationsfort de l'Onglet
La destruction des remparts de la ville sur ordre du marquis de Louvois en 1689 ainsi que l'incendie, par la coalition anglo-normande, des trois vaisseaux le Soleil-Royal, le Triomphant et l'Admirable dans la baie de Cherbourg en 1692, sont à l'origine, à la fin du XVIIe siècle, de la construction à l'initiative des habitants d'une première batterie, au lieu dit de l'Onglet. Destinée, à l'instar du fort du Galet et de la redoute de Tourlaville édifiés à la même époque, à protéger les Cherbourgeois de nouvelles incursions anglaises, l'ouvrage est décrit en 1743 par Pierre de Caux, ingénieur du Génie, comme une simple batterie à barbette, percée de six embrasures et revêtue de maçonnerie. Désaffecté à la fin du XVIIIe siècle suite aux travaux entrepris dans le port militaire, le fort est transformé au XIXe siècle en vigie sémaphorique, puis en poste de DCA par les Allemands sous l'Occupation. Après avoir été le siège de l'Ecole des Formations Techniques de l'arsenal à partir de 1964, il est aujourd'hui occupé par la station nautique Cherbourg-Hague.
-
Période(s)
- Principale : 4e quart 17e siècle , daté par source
- Secondaire : 19e siècle , daté par source
Implanté à l'extrémité occidentale de la place Napoléon, l'édifice actuel adopte la forme d'un polygone entouré par un fossé. Bordé au nord par la Plage Verte, il comprend un bâtiment de plan rectangulaire à rez-de-chaussée unique, dressé sur un talus en grès, et une cour délimitée par un mur en schiste dont toutes les embrasures d'origine sont bouchées.
-
Murs
- grès pierre de taille
- schiste moellon
-
Toitsardoise
-
Couvrements
- charpente en bois apparente
-
Élévations extérieuresélévation à travées
-
État de conservationremanié
-
Statut de la propriétépropriété publique
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
Le fort actuel est le dernier témoin des défenses primitives de Cherbourg depuis la disparition de tous les autres sytèmes défensifs antérieurs à l'aménagement de la rade sous Louis XVI : château, fort du Galet, redoute de Tourlaville et batterie Choiseul dans l'anse Sainte-Anne.
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).
Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).