Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie, puis de Normandie, depuis 2005.
- inventaire topographique, Cherbourg-Octeville
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Cherbourg-Octeville - Cherbourg
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Commune
Cherbourg-Octeville
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Cadastre
1826
B
2
;
2008 AW, BN non-cadastré ;
domaine
public
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Dénominationsécluse
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Appellationsgrande ecluse du port de commerce
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Pierre de Caux, ingénieur militaire, construit à partir de 1738 la première grande écluse du port de commerce, sous la direction de Louis-Roland Hüe de Caligny, directeur des fortifications de Normandie. Achevée en 1743, celle-ci fait alors l'admiration du célèbre théoricien Bernard Bélidor qui dans son Architecture hydraulique, publiée en 1750, indique qu'il s'agit d'une des premières écluses dotée de maçonneries sous-marines. Large d'une quinzaine de mètres, l'ouvrage qui comprend alors deux bajoyers et une porte en bois, de forme bombée à double vantaux, repose sur un radier placé à 5,50 mètres au-dessous du niveau de la mer. Détruit en 1758 lors du raid commis par les Anglais pendant la guerre de Sept Ans, l'ensemble est reconstruit à partir de 1769 sous la direction de l'ingénieur des Ponts et Chaussées Armand-Bernardin Lefebvre. Les écluses de chasse, dont l'ouverture fréquente provoquait une baisse du niveau des eaux du bassin, condamnant les navires à l'échouage, sont supprimées. Les vantaux aux formes bombées sont remplacés par des portes rectilignes. Entre 1785 et la monarchie de Juillet, les différents projets déposés par les ingénieurs des Ponts et Chaussées témoignent des nombreuses avaries que subit encore le nouveau dispositif en dépit des améliorations proposées. Entre 1881 et 1884, l'ancienne écluse est doublée à l'ouest par une seconde écluse séparée de la première par une pile de 12 mètres de large. L'édification de ce nouvel ouvrage entraîne alors la disparition à l'est du bureau des officiers et du bureau des pontiers, remplacés par un nouveau bâtiment réunissant les deux fonctions, et une machinerie centrale où se trouvent les structures qui actionnent les portes d'ebbe. La seconde écluse demeure la seule en service depuis la fermeture de la première lors de la pose du dernier pont tournant en 1958.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 18e siècle
- Secondaire : 3e quart 18e siècle
- Secondaire : 2e quart 19e siècle
- Secondaire : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1738, daté par source
- 1769, daté par source
- 1884, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Caux PIerre deingénieur militaire attribution par sourceCaux PIerre de
Ingénieur ordinaire en 1710, Pierre de Caux est en poste au Havre en 1714, à Hesdin en 1719, à Bergues en 1723, à Douai en 1726. Trois ans plus tard, il est ingénieur en chef à Cherbourg et devient directeur des fortifications de Normandie en 1754. Son fils, Pierre-Jean de Caux, le seconde à Cherbourg.
Sources consultées le 30 novembre 2017 :
Site internet de la BNF, consulté le 30 novembre 2017, URL : http://data.bnf.fr/15302637/pierre_de_caux/.
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Auteur :
Lefebvre Armand-Bernardiningénieur civil attribution par sourceLefebvre Armand-Bernardin
Né en 1739 et mort le 12 juillet 1807. Il entre à l'âge de 15 ans dans l'école des ponts. Parallèlement, il suit des cours à l'Académie d'architecture. Brillant élève, il enseigne les mathématiques à ses camarades. Il part également en mission pour lever un plan destiné à l'étude du tracé de la route de Meaux à la Ferté-Milon et réalise des dessins du futur pont d'Orléans. Après avoir échoué au prix de Rome, il décide de voyager en Italie et en Grèce à ses propres frais. A son retour, il est nommé ingénieur en Champagne, où il participe à la construction du pont de Dizy. Il fait construire des ponts assez considérables, réparer ou reconstruire des écluses sur l'Aisne, et surveiller un projet général de navigation de cette rivière et des communications avec la Meuse jusqu'à la fin de l'année 1770. Il devient alors ingénieur dans la généralité de Paris, puis ingénieur en chef de la généralité de Caen en remplacement de Guillaume Viallet (ca. 1728-1772). A ce titre, il rédige des projets pour la rivière d'Orne, pour les passages du Petit et du Grand Vey, pour les ports de Cherbourg et de Granville, et pour l'embellissement de toutes les villes de cette généralité. Passionné, il travaille sur des projets de navigation pendant son temps libre. A la fin de sa vie, il devient inspecteur général et membre permanent au conseil général des Ponts et Chaussées.
Sources consultées le 1er décembre 2017 :
-Site internet ArchiSeine, Site d'archives et de données historiques sur le bassin versant de la Seine, URL : http://archiseine.sisyphe.jussieu.fr/site/fr/taxonomy/term/1171.
-Biographie universelle ancienne et moderne, Paris : L.-G. Michaud éd., 1842, t. 71, p. 142. (numérisé par Google)
-Jacqueline Musset, Un homme injustement oublié : Armand Lefebvre... In Histoire et renouveau : 350e anniversaire de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen. Caen : Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen, 2002, p. 77-90.
-Étienne Faisant, Les neveux de M. Soufflot : Guillaume Viallet et Armand Bernardin Lefebvre, ingénieurs de la généralité de Caen. In GROUPE HISTOIRE, ARCHITECTURE, MENTALITÉS URBAINES (2015 ; Paris). Jacques-Germain Soufflot ou L'architecture régénérée, 1713-1780. Dir. Claire Ollagnier, Daniel Rabreau. Paris : Picard, 2015.
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Auteur :
Virla Nicolasingénieur civil attribution par sourceVirla Nicolas
Né le 5 novembre 1801 et mort le 27 octobre 1849.
Source :
Archives nationales de France consulté le 6 octobre 2017, Ministère des travaux publics, Ingénieurs des Ponts-et-Chaussées (1748-1932), Inventaire-index, cote : F/14/2340/2, URL : http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/fonds/edi/sm/sm_pdf/F14%20Ingenieurs%20Ponts.pdf.
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Personnalité :
Forest de Bélidor Bernardpersonnage célèbre attribution par sourceForest de Bélidor Bernard
Né en Catalogne en 1697 et mort le 8 septembre 1761 à Paris.
Source :
Site internet Wikipédia, consulté le 4 décembre 2017, URL : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Forest_de_B%C3%A9lidor.
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Auteur :
Large de 16 mètres, appuyée à l'est sur la pile centrale, à l'ouest sur le quai Alexandre III, l'écluse est dotée de deux vantaux formant une porte d'ebbe en fer. L'ossature principal de chaque vantail est formée de huit entretoises horizontales en tôles et cornières, assemblés par leurs extrémités sur deux montants verticaux, formant les poteaux tourillon et busquées.
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Murs
- quartzite moellon
- granite pierre de taille
- fonte
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Statut de la propriétépropriété publique
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
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- (c) Région Normandie - Inventaire général
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Bibliographie
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CACHIN, Joseph Marie François. Description générale des travaux exécutés à Cherbourg pendant le Consulat et l'Empire. Paris : Carilian-Goeury et V. Dalmont, s.d.
Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).
Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).