Attachée de conservation. Chargée d'études Inventaire, sous-direction et région, animatrice du Patrimoine (Elbeuf, Elbeuf agglo puis Rouen Métropole), créatrice du CIAP de la Fabrique des Savoirs (Elbeuf), recenseur Monuments Historiques, Drac Normandie, site de Caen (2020).
- patrimoine industriel, patrimoine industriel du bassin de la Risle
- (c) DRAC Basse-Normandie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Eure - Bernay
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Hydrographies
bras de dérvivation la Charentonne
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Commune
Bernay
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Adresse
rue Michel Duroy
,
rue de la Risle
,
boulevard de Normandie
,
rue du Lieuvin
,
rue du Roumois
,
rue du Neubourg
,
rue d'Ouche
,
place Sylla Lefèvre
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Cadastre
2024
AW
107, 114 à 116, 120 à 129, 131 à 140, 142 à 144, 148 à 156
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Dénominationscité jardin
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Appellationscité des abattoirs
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Parties constituantes non étudiéesmaison, immeuble à logements, boutique, rue, place
Suite à la loi Loucheur du 13 juillet 1928 (programme de financement par l’Etat devant permettre la création de 200 000 HBM), une société des Habitations à Bon Marché est créée à Bernay, en 1929, sous l’impulsion Sylla Lefebvre (1875-1933), adjoint au maire de la ville et conseiller général de l'Eure. La même année, elle lance le projet de construction d’une petite cité jardin, à l’Est du centre-ville. Le projet (plan d’aménagement et dessin des logements) est confié à l’architecte parisien Fernand Rimbert.
Les travaux sont programmés en deux tranches, et doivent permettre de créer à termes 68 logements et 4 boutiques réparties sur un plan hémicirculaire.
La première tranche, la plus importante, prévoit la construction de 50 logements répartis dans un immeuble (24 appartements), des pavillons et des maisons doubles. Tous ces bâtiments sont établis sur une zone herbagère rectangulaire d’1,7 ha, délimité par la Charentonne au Sud, son bief de dérivation au Nord et par le boulevard de Normandie à l’Ouest. Cinq types de maisons individuelles ou jumelées sont proposés pour éviter la monotonie du lotissement pavillonnaire. Cette première tranche est livrée en 1930.
La seconde tranche est réalisée dans la foulée en 1931. Elle porte sur la construction de 18 logements et de 4 boutiques et concrétise le plan radioconcentrique du nouveau quartier autour de la place Sylla Lefebvre, desservie par des rues rayonnantes et bordée par le boulevard de Normandie qui relie la cité à la gare.
Le résultat, cependant, diffère quelque peu du projet figurant sur le plan d’origine : des maisons n’ont pas été construites, des rues n’ont pas été prolongées, des terrains laissés en réserve ont finalement été lotis... Enfin, les jardins ouvriers établis à l'Est de la cité disparaissent dans la deuxième moitié du 20e siècle pour laisser place de nouveaux immeubles construits par la Société immobilière du Logement de l’Eure (SILOGE) héritière de la société des Habitations à Bon Marché de Bernay.
La cité jardin des Abattoirs a été présentée en CRPS en 2001 pour l'obtention du label Patrimoine du 20e siècle.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1930, daté par source
- 1931, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Rimbert Fernandarchitecte signatureRimbert Fernand
Architecte parisien, né à Neufchâtel-en-Bray.
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Auteur :
La cité des Abattoirs s’inscrit dans la deuxième vague de construction des cités jardins en Europe, qui sont érigées dans l’entre-deux-guerres (Arcueil, Cachan, Drancy, Stains, Suresnes…). Conçue comme un quartier périphérique du centre ancien, elle s’éloigne du concept d’Ebenezer Howard (1850-1928) mais s’inscrit dans la pratique de faire des cités jardins des quartiers périphériques de villes.
La cité des Abattoirs est une opération modeste comprenant 36 pavillons simples et doubles, 2 immeubles à logements boutiques, un immeuble de 24 appartements, excluant les équipements de service et de loisirs.
Les maisons construites en béton se différencient les unes des autres par la mise en œuvre des matériaux de parement en façade : brique, enduit, faux pan de bois.
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Murs
- béton enduit
- brique parement
- faux pan de bois
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Toitstuile mécanique, ardoise
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Plansplan radioconcentrique
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Étagesen rez-de-chaussée, sous-sol, étage en surcroît, 2 étages carrés
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
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Statut de la propriétépropriété d'un établissement public
propriété d'une personne privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Sites de protectionarchitecture contemporaine remarquable
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Protections
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Référence MH
- (c) DRAC Basse-Normandie
- (c) DRAC Basse-Normandie
- (c) DRAC Basse-Normandie
- (c) DRAC Basse-Normandie
- (c) DRAC Basse-Normandie
- (c) DRAC Basse-Normandie
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.