Dossier collectif IA27004857 | Réalisé par
Pottier Gaëlle (Contributeur)
Pottier Gaëlle

Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.

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Chéron Philippe (Contributeur)
Chéron Philippe

Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.

Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.

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  • inventaire topographique, boucles de la Seine normande
bornes kilométriques de l'endiguement de la Seine
Auteur
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    borne routière
  • Aires d'études
    Pays du Roumois
  • Adresse
    • Commune : Vieux-Port
      Lieu-dit :
    • Commune : Aizier
      Lieu-dit :

Extrait de la monographie de Pierre Vallemont sur Vieux-Port :

Les travaux d’endiguement

" Avant 1846, date du début des travaux d’endiguement de la Seine, la largeur normale du fleuve était encore d’un kilomètre entre la Mailleraye et Villequier, de 1500 m à La Vacquerie, d’environ 1800 m devant Vieux-Port, de 3200 m à Quillebeuf, de 7 km en aval de La Roque. L’estuaire de la Seine pouvait encore être considéré comme commençant à Caudebec, avec une largeur de plus d’un kilomètre, la Seine formant deux bras autour de l’île de Belcinac, parfois recouverte par les eaux pendant de longues périodes et aujourd’hui annexée à la rive gauche. Les premières digues de la Seine furent édifiées, avec des interruptions à certains endroits, entre Villequier et Quillebeuf, afin de chasser vers l’aval les bancs de vase et de galets qui encombraient cette partie du fleuve, notamment un banc situé en face de Villequier, formant une véritable île qui divisait la Seine en deux bras. En 1851, ces endiguements s’étendaient déjà au nord, sur une longueur de 18 km entre Villequier et Quillebeuf et au sud sur une longueur de 10 km entre Villequier et Vatteville. Ils furent, beaucoup plus tard, prolongés jusqu’à Vieux-Port. Ensuite, on opéra le dragage des bancs compacts de galets et de roche, c’est-à-dire celui de la traverse de Villequier, et, en partie, celui de la traverse d’Aizier, ou banc des Flaques. Une grande partie des produits de ces dragages fut apportée sur la rive droite en face d’Aizier et de Vieux-Port où ils forment, à peu de distance du rivage, une sorte de digue intérieure qui pourrait éventuellement être utilisée.

Ainsi, la configuration de Vieux-Port a été sensiblement modifiée au XIXe siècle. D’une part, la construction de la digue entre Vieux-Port et Aizier a supprimé et annexé aux terrains situés en arrière, la petite baie, en partie marécageuse, qui s’étendait jusqu’au pied du talus entre Aizier et le phare actuel de Vieux-Port. Cette digue, comprise dans la troisième section des travaux d’endiguement, avait elle-même modifié l’emplacement du chemin de halage. Celui-ci devait, dans son état ancien, être exposé aux inondations dans les grandes marées. C’est ce qui explique les surélévations, garnies de vieilles pierres, qui existent devant certaines maisons ou certains jardins voisins de la rive. D’autre part, par la construction de la route conduisant de Trouville-la-Haule à Caudebec. Cette route a coupé les terrains qui descendaient en pente jusqu’au chemin de halage longeant la Seine et formé, à certains endroits, une sorte de terrasse. "

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle

Bornes en pierre calcaire de forme conique destinées à être enfouies aux 2/3 dans le sol.

La borne située sur la commune de Vieux-Port a été entièrement extraite du sol. Elle porte le n° "K / 324 / 2" une face, et l'inscription "P.C." sur l'autre.

La borne située sur la commune d'Azier porte le n° "K / 323". Elle a conservé sa disposition d'origine, 1/3 seulement émergeant du sol, la face portant le kilométrage face à la Seine et la face portant l'inscription "P.C." du côté du chemin de halage.

L'inscription "P.C." désigne très probablement l'administration des Ponts-et-Chaussées, tandis que le numéro inscrit correspond au kilométrage calculé depuis le point kilométrique PK 0 fixé au Pont Marie, à Paris.

  • Typologies
  • Toits
  • Murs
    • calcaire
  • Décompte des œuvres
    • 2

Bibliographie

  • VALLEMONT, Pierre. Histoire de Vieux-Port, Des origines à nos jours, auto édition, 2012.

    Parc naturel régional des Boucles de la Seine normande
    p. 48-19
Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Région Normandie - Inventaire général
(c) Parc naturel Régional des Boucles de la Seine Normande
Pottier Gaëlle
Pottier Gaëlle

Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.

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Chéron Philippe
Chéron Philippe

Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.

Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.

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