Dossier collectif IA27004810 | Réalisé par
Pottier Gaëlle (Contributeur)
Pottier Gaëlle

Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.

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Chéron Philippe (Rédacteur)
Chéron Philippe

Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.

Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.

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Etienne Claire (Contributeur)
Etienne Claire

Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.

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  • inventaire topographique, boucles de la Seine normande
chaumières d'Aizier
Auteur
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison
  • Aires d'études
    Pays du Roumois
  • Adresse
    • Commune : Aizier

Les berges de la Seine offrent une forte concentration de chaumières, ces maisons basses généralement bâties en pan de bois et couvertes en roseaux. Aizier et Vieux-Port sont deux étapes majeures et incontournables de la « Route des chaumières », qui prend son départ au niveau de la Maison du Parc à Notre-Dame-de-Bliquetuit pour rejoindre le Marais Vernier. La fréquentation de cet itinéraire touristique incite les riverains à préserver cet habitat pittoresque et les propriétaires à entretenir leurs couvertures en chaume.

Sur les hauteurs d'Aizier, le hameau d'Arseaux, dont l'orthographe s'est contractée au fil des siècles, était intimement lié à la production du matériau privilégié pour la couverture des maisons et des bâtiments : le roseau. Le plan de la paroisse d’Aizier levé au 18e siècle mentionne clairement le « hameau des Rosaux ».

La plupart des chaumières recensées lors de l'inventaire croisé des patrimoines datent des 18e ou 19e siècles. Quelques chaumières modernes ont été construites ou aménagées dans d'anciennes dépendances agricoles après la Seconde Guerre mondiale.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle, 19e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 20e siècle

Ces maisons basses, bâties en colombage, reposent sur un soubassement en pierre calcaire, brique ou silex. L'ossature en bois combine des pièces verticales (poteaux, montants ou colombes) et des pièces horizontales (sablières ou solives), entre lesquelles peuvent s’insérer des pièces obliques, placées en écharpes (également appelées guettes) ou dessinant des croix de Saint-André. Dans ces demeures modestes, la cheminée constitue la pièce maîtresse autour de laquelle s’articulent les autres pièces du foyer. La demi-croupe débordante - appelée queue-de-geai - sur l'un des pignons abrite un escalier extérieur donnant autrefois accès au comble, qui servait de grenier à grains. Les combles ont généralement été aménagés au cours du 20e siècle en chambres supplémentaires et sont éclairés par des lucarnes modernes.

Les chaumières sont presque systématiquement accompagnées d'un puits qui peut être lui-aussi couvert en chaume. L’implantation des puits sur ce secteur s’explique par la facilité d’accès à la nappe phréatique (entre 10 et 15 mètres) et par l’impossibilité d’aménager des mares sur les terrains poreux. De la même manière, les toitures en chaume excluaient la pose de gouttières permettant d’acheminer l’eau de pluie jusqu’à une citerne.

  • Toits
    chaume
  • Murs
    • bois pan de bois
Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Région Normandie - Inventaire général
(c) Parc naturel Régional des Boucles de la Seine Normande
Pottier Gaëlle
Pottier Gaëlle

Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.

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Chéron Philippe
Chéron Philippe

Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.

Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.

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Etienne Claire
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Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.

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