Les berges de la Seine offrent une forte concentration de chaumières, ces maisons basses généralement bâties en pan de bois et couvertes en roseaux. Aizier et Vieux-Port sont deux étapes majeures et incontournables de la « Route des chaumières », qui prend son départ au niveau de la Maison du Parc à Notre-Dame-de-Bliquetuit pour rejoindre le Marais Vernier. La fréquentation de cet itinéraire touristique incite les riverains à préserver cet habitat pittoresque et les propriétaires à entretenir leurs couvertures en chaume.
Sur les hauteurs d'Aizier, le hameau d'Arseaux, dont l'orthographe s'est contractée au fil des siècles, était intimement lié à la production du matériau privilégié pour la couverture des maisons et des bâtiments : le roseau. Le plan de la paroisse d’Aizier levé au 18e siècle mentionne clairement le « hameau des Rosaux ».
La plupart des chaumières recensées lors de l'inventaire croisé des patrimoines datent des 18e ou 19e siècles. Quelques chaumières modernes ont été construites ou aménagées dans d'anciennes dépendances agricoles après la Seconde Guerre mondiale.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.