Ingénieur d'études DRAC Haute-Normandie, puis ingénieur territorial Région Normandie. Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991.
Spécialités : vitrail, patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoine commémoratif.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
Dossier non géolocalisé
Dans sa monographie publiée en 1918 sur Hauville, l'abbé Eudeline indique que le fief du Parc relevait directement du roi de France. Guillaume du Parc puis Regnault du Parc en étaient titulaires au 13e siècle. En 1312, Philippe le Bel échange le fief avec l’abbaye Saint-Pierre-de-Préaux contre une terre que celle-ci possédait à Vascœuil.
L'emplacement de la ferme correspond au numéro 947 porté sur le plan parcellaire de la paroisse et baronnie de Hauville, dressé en 1748. Celui-ci est représenté dans une configuration identique sur le cadastre napoléonien (n° 31 à 35, section G). Depuis, plusieurs bâtiments agricoles ont disparu, dont un grand bâtiment en pierre de taille démonté, d'après les photographies aériennes, entre 1973 et 1985.
La maison d'habitation ainsi que les dépendances agricoles datent de la fin du 18e siècle ou du début du 19e siècle. D'après le propriétaire actuel, les écuries datent de 1857. Cette inscription, gravée sur une pierre de taille calcaire, est en partie effacée en raison de la présence des veaux.
Le corps de ferme se compose d'une maison d'habitation et de plusieurs dépendances agricoles.
La maison s'élève sur un étage carré et un étage de comble. Ses façades sont assemblées en pan de bois sur un soubassement en silex, brique et pierre de taille, tandis que ses pignons sont maçonnées en damier de brique et de pierre calcaire. La façade arrière est entièrement essentée d'ardoises. Le toit en croupe, couvert d'ardoises, présente deux lucarnes sur chaque façade.
Les trois dépendances agricoles (poulailler, grange, étable) sont construites en pan de bois sur un soubassement en brique, silex et pierre calcaire. L'entre-colombage est rempli en torchis ou en galandage de brique. Les murs de la grange ont été récemment recouverts d'un bardage en bois. Leurs toits en croupe sont couverts d'ardoises traditionnelles et d'ardoises en fibrociment. Le four à pain, en charpente, est construit en brique industrielle et couvert en tôle ondulée.
AD Seine-Maritime. Série Fi ; Sous-Série 12 Fi : 12 Fi 62. Paroisse, baronnie et haute-justice d'Hauville appartenant à l'abbaye de Jumièges. Plan parcellaire dressé par Augustin Poullain, arpenteur des forêts du roi, 1748.
AD Eure. 3PL/968/10. Cadastre napoléonien, Hauville, section G de la ferme de la Neuville, 1826.
EUDELINE, Paul (Abbé). Monographie paroissiale. Hauville, notes pouvant servir à l'histoire de cette commune recueillies par l'abbé Paul Eudeline pendant son ministère dans cette paroisse, de 1895 à 1906. A. Lestringant, Imprimerie de l'Eure, Évreux, 1918.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
Ingénieur d'études DRAC Haute-Normandie, puis ingénieur territorial Région Normandie. Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991.
Spécialités : vitrail, patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoine commémoratif.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.