Dossier d’œuvre architecture IA27001042 | Réalisé par
Buxtorf Marie-Claude
Buxtorf Marie-Claude

Conservateur archives et inventaire.

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Grandpierre Samuel
Grandpierre Samuel

Stagiaire Inventaire Haute-Normandie. Etude du faubourg Beauvoisine, 2002.

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  • label XXe
  • inventaire topographique, Evreux
îlot L
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Evreux
  • Commune Évreux
  • Adresse rue de Grenoble

L'avant-projet de l'îlot L est présenté en février 1945, après la visite de Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction. Il est délimité par le côté impair de la rue de Grenoble (du nom de la ville marraine d'Evreux), inaugurée le 25 août 1945 un an après la libération de la ville, par la place du Général de Gaulle et par le rempart gallo-romain. C'est une opération symbolique destinée à prouver la volonté publique de reconstruire vite, bien, et en accord avec la population. L'Etat engage l'opération sans attendre que les questions juridiques et financières soient réglées : c'est un ISAI, immeuble sans affectation individuelle (ordonnance du 8 septembre 1945). Pierre Bailleau en dessine les plans, concrétisant les recommandations esthétiques et archéologiques de Danger pour obtenir une réalisation de "caractère local évolué", qui donnera le ton pour la suite des opérations. Les architectes des sinistrés (Ducellier, Duclos, Lefébure, Leroy et Valmier) sont associés et prennent en charge l'exécution avec Desaux et Plaquin avant même d'avoir signé leurs contrats avec l'association syndicale de reconstruction. Cette opération est la première de la reconstruction du centre ville. L'îlot L est terminé en 1948.

Première réalisation urbaine de la reconstruction, l'îlot L aligne treize immeubles identifiables par les chaînes qui prolongent les pignons. Pilastres et encadrements de briques marquent les travées. La file des lucarnes à croupe est interrompue par quelques frontons décorés de motifs géométriques comme les allèges sous les fenêtres. La banque est signalée par le rythme ternaire de sa façade et un léger surhaussement. Les murs mitoyens et les planchers sont en béton armé, les murs d'élévation sont en brique enduite en façade de ciment pierre bouchardé. Pour la charpente, Bailleau a, faute d'autre matériau, utilisé le béton, expérience sans suite. Avec leurs hautes souches de cheminées et leur forte pente, les toits ont séduit les photographes dont c'était une prise de vue favorite pour illustrer le renouveau de la ville. L'immeuble d'angle, aligné sur deux rues, est en béton armé pour le corps principal et en brique pour les piliers. Elevé sur une galerie couverte, il se compose de deux étages carrés dont chaque travée est délimitée par un pilastre en brique. Les baies sont encadrées de brique sur les deux étages de chaque travée. L'imposante toiture en tuile plate comporte des lucarnes à croupe et des souches de cheminées en brique.

  • Murs
    • béton
    • brique
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Typologies
    bâti de la Reconstruction
  • Techniques
    • maçonnerie
  • Représentations
    • croix
    • losange
  • Précision représentations

    Les pleins-de-travées entre les baies des étages sont décorés par des ornementations géométriques à motif de croix et de losanges.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    architecture contemporaine remarquable
  • Référence MH
Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2001
(c) Région Normandie - Inventaire général
Buxtorf Marie-Claude
Buxtorf Marie-Claude

Conservateur archives et inventaire.

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Grandpierre Samuel
Grandpierre Samuel

Stagiaire Inventaire Haute-Normandie. Etude du faubourg Beauvoisine, 2002.

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