Dossier d’œuvre architecture IA14005245 | Réalisé par
Hébert Didier
Hébert Didier

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1993 à 2012, associé à l'étude sur le canton de Cambremer (Calvados), puis en charge des études sur les stations balnéaires de Deauville et Trouville (Calvados).

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  • enquête thématique régionale, casinos en Basse-Normandie
  • patrimoine de la villégiature
casino dit Le Grand Casino, puis établissement de bains et casino dits Le Casino municipal
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Luc-sur-Mer - Douvres-la-Délivrande
  • Commune Luc-sur-Mer
  • Adresse rue Guynemer
  • Cadastre 2005 AA 40, 41
  • Dénominations
    casino, établissement de bains, casino
  • Appellations
    Le Grand Casino, puis Le Casino municipal

Détruit par une tempête dans la nuit du 28 au 29 octobre 1882, le premier casino de Luc (IA14005243) est reconstruit l'année suivante à l'initiative d'Alexandre Bousquet sur un terrain du front de mer, situé à l'ouest. Restauré en 1891, il est réquisitionné au cours de la Première Guerre mondiale et converti en hôpital militaire. La salle de théâtre est transformée en salle de cinéma en 1921. Le casino est agrandi en 1931 et l'établissement de bains chauds, qui se tenait sur l'îlot attenant à l'est, reconstruit dans ses jardins. Réquisitionné durant la Seconde Guerre mondiale, ce complexe est détruit lors des bombardements de juin 1944. Un nouveau casino est construit en 1956 par l'architecte Pierre Auvray. Il est entièrement remanié en 2009 : placage d'un bardage sur la façade côté rue et adjonction d'un avant-corps axial demi-circulaire, extension à l'est comprenant une salle de théâtre et un restaurant à l'est, occultation de la partie haute des baies du premier étage côté mer.

Aligné sur la rue Guynemer, le casino construit en 1882 ouvrait du côté de la mer sur un vaste jardin, prolongé par une terrasse. L'entrée de ce jardin, au sud-est, était signalée par un portique de style mauresque, plusieurs fois remanié. De plan massé, le casino était composé d'un corps central percé au rez-de-chaussée de baies cintrées et flanqué d'ailes en équerre, marquées du côté de la mer par une façade-pignon. Le gros-oeuvre était en brique, dont la polychromie et l'appareil (assises alternées régulières formant bandeaux, appareil en croix sous la ligne de toit) participaient au décor des élévations. Couvert en ardoise, associant longs pans et demi-croupes, son toit était rehaussé par des épis de faîtage en zinc. L'établissement abritait cinq salles : une grande salle de spectacle, une salle dévolue au jeu de la boule, une autre à celui du baccara, un salon de lecture et un café. Les bains froids étaient situés dans l'angle nord du jardin du casino ; les bains chauds étaient, à l'origine, situés sur l'îlot attenant, à l'est.

Établi selon un plan rectangulaire régulier, l'actuel casino, à la silhouette très massive, comprend un rez-de-chaussée et un étage carré. Le gros-oeuvre est en béton armé, ainsi que la couverture du toit en terrasse. La façade côté mer, largement vitrée, est animée par les balcons en enfilade du premier étage, protégés par le débordement du toit et la rotonde axiale. La façade côté rue, à l'origine très austère, est aujourd'hui ornée d'un avant-corps axial demi-circulaire ceinturé par un auvent et de colonnes supportant un entablement, qui donnent à l'ensemble une touche néo-classique.

  • Murs
    • béton béton armé
    • enduit
    • badigeon
  • Toits
    béton en couverture
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
  • Typologies
    Reconstruction ; style néo-classique ; fonctions associées : médication et distraction
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Région Normandie - Inventaire général
Hébert Didier
Hébert Didier

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1993 à 2012, associé à l'étude sur le canton de Cambremer (Calvados), puis en charge des études sur les stations balnéaires de Deauville et Trouville (Calvados).

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