Dossier d’œuvre architecture IA14005243 | Réalisé par
Hébert Didier
Hébert Didier

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1993 à 2012, associé à l'étude sur le canton de Cambremer (Calvados), puis en charge des études sur les stations balnéaires de Deauville et Trouville (Calvados).

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  • enquête thématique régionale, casinos en Basse-Normandie
  • patrimoine de la villégiature
établissement de bains et 1er casino dits Maison de loisirs
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Luc-sur-Mer - Douvres-la-Délivrande
  • Commune Luc-sur-Mer
  • Adresse rue Guynemer
  • Cadastre 2005 AA 44
  • Dénominations
    établissement de bains, casino
  • Appellations
    Maison de loisirs

En 1850, le Domaine concède une partie de la plage pour l'exploitation des bains de mer à la municipalité, qui la sous-loue et y autorise l'installation d'un établissement de bains chauds. Construit cette même année, celui-ci consistait en une simple cabane en bois où des douches chaudes étaient dispensées aux touristes. Son propriétaire ne s'acquittant pas des droits auxquels il était tenu, la commune décide de louer la portion de la plage affermée à un autre concessionnaire. Un nouvel établissement de bains chauds avec une annexe dévolue aux divertissements est construit au cours de l'hiver 1858 et inauguré le 1er juin suivant. Afin de le protéger des assauts de la mer, la municipalité fait élever un perré de 90 mètres le long du rivage, sur lequel elle fait installer des cabines de bains. En 1866, le directeur de l'établissement, A. Aubergeau, demande à agrandir ce petit complexe d'une salle de société pour les dames et d'une salle de jeux et à aménager les abords en jardin d'agrément. L'administration locale accorde l'autorisation d'agrandissement, mais, désireuse de conserver la dune en herbe, refuse l'aménagement d'un jardin. Avec l'arrivée du chemin de fer à Luc-sur-Mer en 1875, les villégiateurs sont de plus en plus nombreux à fréquenter la station durant la période estivale. Jugeant l'établissement de bains inadapté, la municipalité envisage la construction d'un bâtiment plus élégant, réunissant activités thérapeutiques et divertissements. Mais les projets soumis au conseil municipal n'aboutissent pas. La construction d'un nouveau complexe se précipite lorsque l'établissement de bains est détruit par une violente tempête dans la nuit du 28 au 29 octobre 1882.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1858, daté par source

Cet édifice était composé de trois pavillons en planches : le premier abritait une salle des fêtes, le deuxième une salle de billard et un café, le troisième les bains chauds, alimentés en eau grâce à un réservoir élevé à cinq mètres au-dessus du sol.

  • Murs
    • bois
  • Toits
    bois en couverture (incertitude)
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    fonctions associées : médication et distraction
  • État de conservation
    détruit

Aucun document iconographique représentant cet établissement n'a été trouvé à ce jour.

Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Région Normandie - Inventaire général
Hébert Didier
Hébert Didier

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1993 à 2012, associé à l'étude sur le canton de Cambremer (Calvados), puis en charge des études sur les stations balnéaires de Deauville et Trouville (Calvados).

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