Photographe de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1978 à 2008.
- enquête thématique régionale, casinos en Basse-Normandie
- patrimoine de la villégiature
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ouistreham - Ouistreham
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Commune
Ouistreham
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Lieu-dit
Riva Bella centre
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Cadastre
2005
AH
700
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Dénominationscasino
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AppellationsLe Grand Kursaal
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Parties constituantes non étudiéesjardin, enclos, portail, remise
Fondateur en 1904 du nouveau quartier balnéaire de la station de Ouistreham-Riva Bella, l'homme d'affaires parisien Paul Roger envisage la construction d'un casino en vue de susciter l'intérêt des investisseurs. Un premier projet, de style néo-classique, est rejeté. Le commanditaire lui préfère celui de l'architecte caennais Rouvray, qui conçoit un casino de type chalet, style particulièrement prisé pour ce type de programme depuis le milieu du 19e siècle. Bâti pour la saison 1905, l'établissement, bien que n'ayant aucune vocation médicale, prend le nom de "Grand Kursaal" ("Grande salle de cure"). L'entrepreneur Bergot réalise la structure en pan de bois, Gilles se chargeant des maçonneries et de la couverture en fibrociment. En annexe du Kursaal, un théâtre dans le "genre antique" est envisagé mais jamais réalisé. A partir de 1927, la municipalité décide de faire construire un nouveau casino plus adapté à la station, alors en pleine expansion. La construction du casino municipal, l'année suivante, entraîne la fermeture du Kursaal. En 1931, M. Burette, désireux de relancer cet établissement alors désaffecté, demande à être autorisé à y exploiter les jeux. Mais, craignant que la réouverture du Kursaal ne compromette les intérêts du casino municipal, l'administration locale prononce un refus. Après avoir servi d'entrepôt pour le mobilier des villas réquisitionné durant la Seconde Guerre mondial, le Kursaal est détruit en 1945.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1905, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
Rouvray Françoisarchitecte attribution par sourceRouvray François
Architecte caennais, auteur de la pharmacie Lesage, à Douvres-la-Délivrande (1901) et du casino de Ouistreham dit le Kursal (1905)
- Auteur : entrepreneur attribution par source
- Auteur : entrepreneur attribution par source
- Personnalité : commanditaire attribution par source
Situé au centre de la station, le Grand Kursaal était implanté sur une parcelle triangulaire située à l'intersection de l'avenue Georges Clemenceau et du boulevard de France. Il était entouré par un jardin d'agrément, délimité par un simple treillage. Au fond du jardin, se trouvaient deux petits bâtiments, l'un abritant les générateurs destinés à fournir l'électricité nécessaire à l'éclairage de l'établissement, l'autre, les cabinets d'aisance. De plan massé, l'édifice comprenait un rez-de-chaussée et un étage carré. Le toit à longs pans, couvert en fibrociment, était rehaussé par des épis de faîtage et des porte-drapeaux en bois. Le gros-oeuvre était en pan de bois avec remplissage en brique polychrome, dont la mise en œuvre (assises alternées régulières formant bandeaux et croisillons) participait au décor des élévations. La façade principale, de type pignon, était précédée d'une large terrasse protégée par le débordement du toit, qui abritait deux escaliers droits desservant les terrasses latérales du premier étage. Le décor d'entrelacs en bois découpés ornant la ferme débordante du pignon principal, inspiré des chalets d'Europe du Nord, donnait à l'édifice un caractère pittoresque. Ce casino abritait une vaste salle de spectacle pouvant accueillir 200 personnes, avec une scène au fond et un café-restaurant dans l'aile gauche. A droite, se trouvaient une salle de billard et une salle de cercle, avec terrasse au-dessus, et des loges d'artistes dans le prolongement. A gauche, étaient situés la cave, l'office et la cuisine, avec salle de jeux et terrasses au-dessus. Les escaliers extérieurs donnant accès au premier étage étaient doublés de deux escaliers intérieurs, qui donnaient sur la galerie régnant tout autour de la grande salle.
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Murs
- brique
- bois
- pan de bois
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Toitsciment amiante en couverture
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon couvert
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Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier droit en charpente
- escalier dans-oeuvre : en charpente
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Typologiesstyle chalet
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État de conservationdétruit
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1993 à 2012, associé à l'étude sur le canton de Cambremer (Calvados), puis en charge des études sur les stations balnéaires de Deauville et Trouville (Calvados).
Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1993 à 2012, associé à l'étude sur le canton de Cambremer (Calvados), puis en charge des études sur les stations balnéaires de Deauville et Trouville (Calvados).