Photographe de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1978 à 2008.
- enquête thématique régionale, casinos en Basse-Normandie
- patrimoine de la villégiature
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Cabourg - Cabourg
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Commune
Cabourg
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Adresse
Jardins du Casino
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Cadastre
2005
AE
96
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Dénominationscasino
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AppellationsLe Kursaal
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Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément, bassin, allée
Le premier casino de Cabourg est édifié en 1854 selon les plans dressés par l'architecte parisien Charles Duval, auteur d'une partie des villas de la colonie de Maisons-Laffitte en région parisienne. L'édifice appartenait alors à la Société Thermale, société fondatrice de la station qui possédait l'ensemble des terrains compris entre la plage et le village, acquis des Cabourgeais qui les détenaient depuis le partage des biens communaux en 1841. Le casino est placé au coeur de la station, au centre d'un jardin d'agrément, d'où convergent des rues rayonnantes. En 1862, un grand hôtel de voyageurs est bâti dans la partie nord des jardins du casino, occultant ainsi la vue sur la mer depuis l'établissement de jeux. En 1861, le casino et ses jardins ainsi que le grand hôtel sont mis en vente. La transaction est assortie d'un cahier des charges établi le 29 mai de la même année, imposant à l'acquéreur de maintenir le casino, de le tenir ouvert à chaque saison estivale, de conserver les jardins d'agrément et interdisant d'y élever de nouvelles constructions, à l'exception de structures légères telles des kiosques, des serres, des salles vitrées ou des boutiques. Ces dernières ne pouvaient excéder cent mètres carrés de superficie et six mètres de hauteur - toitures comprises - et devaient être disséminées dans les jardins de manière à toujours conserver entre elles une distance d'au moins vingt mètres (acte notarié du 18 mai 1957). Acquis en 1867 par Guillaume Isouard, constructeur de voies ferrées, le casino est détruit l'année suivante. Un nouvel établissement de jeux (IA14005215) est bâti la même année le long de la digue, accolé au Grand Hôtel afin de pouvoir ménager des points de vue sur le paysage maritime.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1854, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par travaux historiques
Constituant l'épicentre du plan d'urbanisme de la station, le casino était implanté au coeur d'un vaste jardin d'agrément animé par un bassin en eau. Etabli selon un plan en croix régulier, il comprenait un rez-de-chaussée surélevé sur sous-sol et deux étages carrés. Le comble aveugle était coiffé d'un toit à longs pans brisés, probablement couvert en ardoise. Construit en bois, il présentait des façades ordonnancées côté jardin et côté mer. Côté jardin, l'entrée principale était signalée par un escalier monumental à montées doubles convergentes. Cet édifice s'imposait davantage par ses proportions monumentales que par son programme architectural, de facture assez classique. Pouvant accueillir jusqu'à 3000 personnes, il abritait une salle des fêtes de 30 mètres de long sur 12 mètres de large, avec scène et fosse d'orchestre, pour les spectacles, les représentations théâtrales, les concerts et les bals. Cette salle était couronnée par une galerie qui desservait des salles de billard et de jeux (billard japonais, trictrac, jeux d'échec, de cartes, de dames, de dominos), des salles d'étude et un buffet. L'établissement comptait également une salle réservée au tir à l'arbalète.
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Murs
- bois
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Toitsardoise
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Plansplan centré
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation à travées, élévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans brisés
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État de conservationdétruit
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Bibliographie
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Trouville et ses environs, album n°2, 1855.
Planche 16
Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1993 à 2012, associé à l'étude sur le canton de Cambremer (Calvados), puis en charge des études sur les stations balnéaires de Deauville et Trouville (Calvados).
Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1993 à 2012, associé à l'étude sur le canton de Cambremer (Calvados), puis en charge des études sur les stations balnéaires de Deauville et Trouville (Calvados).