1821-1824 : réparations à l’église et au mur du cimetière. Demande de secours pour une dépense évaluée à plus de 3 000 francs.
Mai 1858 : lettre de l’architecte Simon adressé au marquis de Chaumont-Quitry, sénateur, constatant l’état d’urgence des travaux pour la démolition du clocher (en raison de la vétusté du clocher qui menace ruine). Travaux ordonnés par le Préfet.
1859-1867 : 2 projets de reconstruction du clocher
3 janvier 1859 : état descriptif des travaux dressé par M. Dumouchel évalués à 8 288 francs. M. Dumouchel, entrepreneur de bâtiments à Rouen, a exécuté les travaux de démolition sous la direction de M. Simon, architecte à Rouen. Différend entre le CM et l’entrepreneur Dumouchel qui n’a reçu que 3 000 francs. La commune n’a pas les fonds suffisants pour paye la somme restante.
8 mai 1859 : devis descriptif et estimatif des travaux dressé par M. Simon, s’élevant à 17 000 francs.
28 février 1861 : lettre adressée par le CM et les habitants de Hauville au préfet de l’Eure pour la reprise des travaux du clocher « qui ont été interrompus d’une manière si fâcheuse ». Rappelle l’engagement du préfet par délibération du 13 juin 1860 de faire reconstruire le clocher en y ajoutant une chapelle.
10 août 1861 : délibération du CM de Hauville sous la direction de M. Mallet, adjoint, remplaçant le maire portant acceptation du devis établi pour la construction du clocher de la commune et la construction au côté nord de l’église d’une chapelle semblable à celle existant du côté sud.
13 août 1861 : lettre du sous-préfet de Pont-Audemer transmettant à la commune de Hauville les plans de la reconstruction du clocher.
27 septembre 1861 : examen des travaux projetés par M. Bourguignon, receveur municipal, à l’attention du préfet.
« L'église d'Hauville, dont la construction remonte en partie au XIIe siècle, était surmontée d'une tour centrale, de la même époque, s'élevant de deux étages au-dessus des combles de la nef et du chœur, et couverte par une flèche en charpente peu élevée et en forme de toit aigu, comme il était d'usage d'établir à cette époque. L'étage inférieur de la tour était décoré d'une arcature, comprise entre deux piliers d'angle, composée d'arcs en plein cintre s'entrecoupant et formant sur chaque face sept arcades ogives à archivolte ornée de dents de scie, d’étoiles et de zig zag : une seule fenêtre, ouverte dans l'arcade du milieu de chaque face, éclairait cet étage. A l'étage supérieur, qui renfermait le beffroi, la décoration de chaque face se composait de cinq arcades à plein cintre, dont trois aveugles et deux à jour, et comprise entre deux colonnes jumelles au centre. Telle était la tour qui reposait, ainsi que nous l'avons déjà dit, sur les piliers de la croix, et était construite en pierre de petit appareil. Mais, au commencement du 18e siècle, il a été ajouté, au côté sud de la croix, une chapelle dont l'établissement a nécessité la reconstruction de la face de la tour de ce même côté. Cette reconstruction, faite en matériaux de grande dimension et sans aucune décoration, contrastait d'une manière choquante avec le reste de la tour qui était d'ailleurs en mauvais état. Cette tour a été démolie dernièrement et il s'agit aujourd'hui d'en construire une autre. D'après le projet, la nouvelle tour serait placée du côté du nord et répéterait la chapelle du 18e siècle. Mais sa base quoique portant de fond donnerait seulement de la symétrie à l'édifice sans agrandir l'église, car elle n'est ouverte sur la nef que par une arcade assez étroite, elle doit servir d'entrée, elle doit contenir l'échelle ou l'escalier conduisant au beffroi, elle sera traversée par les cordes des cloches. A cette observation, nous ajouterons le regret que la nouvelle tour projetée ne soit pas placée comme l'ancienne sur la croisée de l'église et ne reproduise pas exactement celle qui vient d'être démolie, ainsi que le recommandent les instructions ministérielles lorsqu'il s'agit d'édifice offrant un caractère et un style déterminé. »
27 mars 1862 : transmission par le sous-préfet de Pont-Audemer au préfet de l’Eure d’un devis de réparation de la toiture de l’église de Hauville. Dépense estimée à 1 905, 15 francs.
15 janvier 1863 : nouveau devis descriptif et estimatif dressé par M. Simon architecte à Rouen pour la recouverture des nefs (nécessitant des réparations urgentes) et la modification du comble estimé à 3 000 F.
« La nef de cette église du XIIe siècle a subi de nombreuses modifications, entre autres l'adjonction des deux nefs au XVIe siècle. À ce moment, pour mettre ces nefs en communication avec la première nef centrale, les murs furent ouvert(s), des colonnes établies à même le gros mur, lesquelles surmontées d'arcades donnèrent le passage par suite de ces ouvertures, les contreforts furent supprimés : les traces que l'on en retrouve ainsi que celles du cordon au-dessus du comble des bas-côtés ne laissent aucun doute sur le mode de construction et l'époque. La corniche intacte ajouterait encore une nouvelle preuve à notre indication si déjà nous n'avions pas rencontré de semblables modifications aux églises de Léry et Notre-Dame-de-Vaudreuil. Cette dernière a été l'objet d'une complète restauration et l'enlèvement du prolongement du toit de la grande nef nous a permis de rendre à cette église son caractère primitif. »
26 février 1863 : vote d’une imposition extraordinaire par le CM pour les habitants les plus imposés de Hauville.
14 juin 1863 : PV d’adjudication des travaux à M. Hoinant Michel-Henri, entrepreneur de couverture à Pont-Audemer.
10 mai 1864 : devis descriptif et estimatif des travaux pour la reconstruction du clocher de l’église de Hauville par M. Simon, architecte à Rouen
21 juillet 1864 : décompte général des travaux dressé par M. Simon
18 août 1864 : action intentée par M. Armand Requier, entrepreneur de travaux publics, île Lacroix à Rouen, contre la commune de Hauville. Obtient un jugement condamnant la commune à lui payer la somme due pour les travaux (démolition et reconstruction) effectués à l’église. Compte arrêté au 31 juillet 1863 : 15 994,19 F.
Mémoire des travaux exécutés pour le compte de la commune de Hauville pour la construction d’une chapelle (sous la direction de M. Simon) par M. Requier, entrepreneur de travaux, Île Lacroix à Rouen. (18 004, 75 F)
1868-1879 : reconstruction du clocher
Deux projets auxquels il n’a pas été donné suite : l’un de M. Simon en 1864 ; l’autre de M. Barre en 1866.
6 février 1866 : projet de M. Barre, architecte à Rouen, s’élevant à 23 567,60 F, rejeté par le CM.
19 décembre 1867 : autorisation donnée par le Préfet pour une imposition extraordinaire. Contribution de la fabrique à hauteur de 400 F par an jusqu’à l’aboutissement du projet.
15 septembre 1868 : avis favorable de la commission départementale consultative des bâtiments civils sur le rapport présenté par M. Bourguignon, architecte diocésain.
« Malgré tout l'intérêt que cette tour offrait pour l'art, et le désir qu'on avait de la conserver, l'on a été obligé de la démolir jusqu'à l'arasement des piliers. Cette démolition a eu lieu vers 1859. Il s'agit aujourd'hui de construire une autre tour. Le projet de cette construction est soumis à l'examen de la commission. D'après ce projet, la nouvelle tour est moins élevée que l'ancienne et des deux étages dont elle se compose l'inférieur ne sert que de soubassement. Les murs sont percés d'une seule arcade, divisée elle-même en deux arcades plus petites par une colonne formant meneau au milieu, le tout sans autre ornement que les chapiteaux. Elle est surmontée d'une flèche en bois très élancée et bien proportionnée. Il eut été de beaucoup préférable que la tour de l'église d'Hauville fut restituée dans son état primitif avec sa distribution, sa division et ses ornements. Mais pour cela, il eut fallu qu'on la relevât exactement avant de la démolir, et qu'on conservât autant de fragments que possible. C'est sans doute ce qui n'a pas été fait et probablement l'auteur du projet n'avait pas eu l'occasion de voir et d'examiner ce petit monument avant sa destruction. Son projet est bien étudié. Le devis est régulièrement établi. »
19 avril 1869 : devis présenté par M. Barre, architecte à Rouen
« Projet de construction d'un clocher sur l'emplacement de l'ancienne tour romane de l'église de Hauville (Eure). La tour, de style roman, qui existait entre la nef et le chœur de l'église de Hauville a été démolie presqu'entièrement ; les deux grosses colonnes de droite ont seules été conservées avec les parties de mur qu'elles supportent jusqu'à une hauteur de sept mètres quarante centimètres au-dessus du sol de la nef ; les deux colonnes de gauche ont été reconstruites à neuf ainsi que les parties de murs s'élevant jusqu'à la hauteur ci-dessus indiquée. La partie restaurée s'arrêtant à cette hauteur présente des murs en pierre dont l'épaisseur est de 1,15 m vers la nef, 1,22 m vers le chœur, 1 m vers la chapelle de droite, 1,15 m vers celle de gauche. Les colonnes vers la nef ont un diamètre de 1,35 m et celles vers le chœur 1,15 m. Le plan, dans l'état actuelle des choses, ne présente pas un carré parfait, les angles n'étant pas exactement droits. Il y a lieu de penser que si on élève un clocher sur ce quadrilatère, on ne s'apercevra guère, dans l'exécution des travaux, de cette irrégularité peu sensible. Encore bien que les grosses colonnes actuelles forment dans l'église, des ouvertures terminées en ogives à leur partie supérieure, il est certain que, dans l'origine, cette tour centrale, a été faite dans le style roman, en même temps que le chœur et la nef appartenant évidemment à cette époque ; les couronnements des murs de la nef et du chœur et le portail de l'église ne laissent aucun doute à cet égard ; les parties dans le style du XVe siècle ajoutées de chaque côté de la nef et de chaque côté de la tour centrale et les communications établies entre ces diverses parties et l'église primitive au moyen de colonnes substituées en sous-œuvre aux murs romans ne font que confirmer l'opinion qui vient d'être émise et qui motive d'une manière suffisante la construction en style roman du clocher qu'il s'agit d'élever entre la nef et le chœur. L'épaisseur considérable des murs et colonnes qui existent dans cette partie de l'église et les soins qui ont été pris pour la restauration exécutée autorisent à penser, qu'en donnant aux murs en élévation du cloché projeté une épaisseur moindre que celle primitive qui était d'un mètre, au minimum, on pourra établir sans aucun danger cette nouvelle construction. En même temps, on pourra de cette manière se renfermer dans les limites d'une dépense moins considérable. Toutefois, il est nécessaire de donner aux murs une épaisseur en rapport avec les conditions nécessaires de stabilité et avec les exigences du style romain. L'épaisseur de soixante dix centimètres paraît devoir satisfaire aux nécessités qui viennent d'être signalées. Pour réduire autant que possible le poids de la construction à élever et les dépenses de cette construction, on peut faire entrer dans une certaine proportion la maçonnerie de brique à l'intérieur des murs ; cette maçonnerie étant moins lourde et moins chère que celle en pierre ; toutefois, le mortier de cette maçonnerie de brique grésée devrait être fait avec une certaine proportion de ciment de Portland afin de hâter la prise des joints de la brique, d'éviter le retrait autant que possible et d'obtenir une plus grande consistance. La maçonnerie de brique pourrait même être employée dans l'épaisseur des murs, là où l'extérieur se trouverait caché par les combles aboutissant contre ce clocher. Les larmiers, les colonnes, bases et chapiteaux, les arcs, les modillons et pierres de couronnement, la croix et toute sa base seront en pierre formant parpaing ; mais dans les autres parties, l'intérieur des murs verticaux et de la pyramide du clocher pourra être en maçonnerie de brique grésée et mortier mêlé de ciment de Portland... »
13 mai 1869 : PV d’adjudication des travaux pour la construction du clocher en remplacement de l’ancienne tour. M. François Adonis Taupin, maire de Hauville, en présence de M. Bourguignon, receveur municipal et M. Barre, architecte auteur des plans et devis. Travaux attribués à M. Guillaume Champagne, entrepreneur à Caumont.
4 juillet 1870 : travaux supplémentaires urgents à effectuer à l’église pour un montant de 14 500F. Reconstruction complète du chœur et de la sacristie préconisée par M. Perrée, l’agent-voyer d’arrondissement. Difficultés rencontrées pour l’achèvement des travaux de réparation de l’église. Intervention de l’évêché d’Évreux.
26 mars 1872 : nouveau devis relatif au nouveau clocher, au beffroi des cloches, à l'escalier d'accès et à la sacristie nouvelle à construire s'élevant à 18 578,43F (approuvé par M. le Préfet le 2 octobre 1872). Comprend la reconstruction du mur latéral nord du chœur, de l'ancien pignon, de la voûte et du pavage du chœur...
2 avril 1872 : approbation par le CM d’un devis complémentaire de travaux présenté par M. Barre et s’élevant à 18 578,43 F. Avis de l’architecte diocésain : « depuis longtemps l’on travaille à cette église : la tour romane qui était en ruine a été rétablie et d’autres réparations importantes y ont été faites tant extérieurement qu’intérieurement. Il s’agit aujourd’hui de reconstruire les murs est et nord du chœur avec la tourelle de l’escalier lesquels tout en ruine, d’en refaire les voûtes et d’établir une nouvelle sacristie. Ces travaux sont indispensables et compléteraient la restauration de l’édifice ».
22 mars 1873 : plans des travaux à exécuter au côté sud du chœur dressés par M. Barre à Rouen. Projet de restauration du chœur. Construction d’une sacristie et de la tourelle d’escalier. Coupe longitudinale et élévation du pignon.
27 mars 1873 : délibération du CM approuvant le devis supplémentaire présenté par M. Barre le 23 mars 1873 s’élevant à 6 100F.
12 avril 1873 : approbation des travaux supplémentaires par le sous-préfet de Pont-Audemer. Rappel du devis présenté le 16 avril 1869 s'élevant à 26 329,67F et de la soumission proposé par Guillaume Champagne, adjudicataire des travaux. Devis complémentaire présenté par l'architecte liés aux complications rencontrées lors des travaux de démolition (consolidation de l'angle sud-est de la tour) s'élevant à 1 795,08F.
« Les démolitions prévues dans ce devis du 26 mars 1872 approuvé le 2 octobre ont été faites par l'entrepreneur, ce qui a permis de voir que le mur latéral sud du chœur était en vétusté à l'intérieur de la maçonnerie, que les deux parements n'avaient plus aucune liaison avec le remplissage, qu'il n'était pas possible d'y faire utilement des réparations et qu'il y avait absolue nécessité de le reconstruire à neuf. Les démolitions opérées ont découvert les anciennes fondations qui ont été reconnues mauvaises ; on a pu mieux apprécier l'importance de celles à refaire, leurs diverses profondeurs et les hauteurs à adopter... »
24 juin 1873 : rapport de la commission départementale consultative des bâtiments civils sur les travaux supplémentaires pour la réparation de l’église. Depuis le démarrage des travaux en 1856, l’ensemble des travaux menés sur l’église s’élèvent à une dépense totale de 86 680 F.
« La commune de Hauville a commencé en 1856, pour la restauration complète de son église, des travaux qu'elle n'a pas encore réussi à terminer et pour la continuation desquels elle soumet à l'approbation de M. le Préfet un nouveau projet montant à la somme de 6 100F. (...) Il en résulte que l'ensemble des travaux faits ou à faire pour la restauration de l'église aura donné lieu à une dépense totale de 86 680F, sur laquelle 33 842F que la commune a déjà payé intégralement (...) On voit qu'il s'agit là d'une affaire importante et on ne peut s'empêcher de regretter qu'elle ait été engagée de façon à rendre successivement nécessaires des augmentations de dépenses représentant six à sept fois le montant du premier projet approuvé. La commune de Hauville compte, il est vrai, 1 285 habitants mais elle a dû engager 15 centimes pour plusieurs années et elle déclare elle-même n'avoir plus de ressources disponibles et se trouver dans la nécessité de compter sur la sollicitude de l’État ou du Département pour lui venir en aide, càd pour lui accorder des subventions dont le total devrait atteindre, d'après ses propres calculs 21 253F. Il est naturel de se demander, en présence d'une semblable situation, si les travaux projetés présentent un tel degré d'urgence qu'il y ait impossibilité de les ajourner ou d'attendre, pour en autoriser l'exécution, que la commune dispose de ressources certaines ai lieu de secours éventuels qu'elle n'est nullement assurée d'obtenir. Le devis de l'architecte ne contient, à l'égard de cette urgence, rien qui ne soit concluant. On dit bien que par suite des démolitions faites on a constaté que le mur latéral sud du chœur est en état de vétusté à l'intérieur de la maçonnerie, ce qui était aisé à prévoir, mais on ne parle ni de surplomb, ni de lézardes, de sorte que rien n'indique que ce mur menace ruine. (...) Le projet dressé par l'architecte chargé des travaux précédents paraît du reste bien conçu et pourrait être approuvé mais en égard aux observations qui précédent, il semble opportun d'ajourner cette approbation jusqu'à ce que la commune ait justifié mieux qu'elle ne le fait par les pièces produites : - 1/ de la nécessité absolue d'exécuter les travaux projetés- 2/ de moyens plus certains que ceux sur lesquels elle compte pour faire face aux dépenses antérieures non soldées et à la nouvelle dépense en projet. »
30 juillet 1873 : avis de l’architecte diocésain favorable. La commune demande un secours du Département et de l’État.
20 août 1873 : Secours de 16 000F accordé par le conseil général. Demande de secours pour la reconstruction du clocher, du chœur et de la sacristie :
« L’église de Hauville dont la construction remonte au XIe siècle a nécessité depuis quelques années d’importants travaux de restauration et même de reconstruction. Pour conserver à l’art chrétien un monument offrant au point de vue historique un si grand intérêt, la commune a dû s’imposer d’importants sacrifices dont il ne lui a pas été suffisamment tenu compte dans les subventions qui lui ont été accordées. Aujourd’hui, pour compléter l’œuvre commencée, c’est-à-dire achever les travaux de cette église, le CM a adopté un dernier devis qui lui a été soumis et il saisit cette circonstance pour faire un nouvel appel au concours de l’administration. Les travaux faits et à faire à l’église de Hauville auront occasionné lorsqu’ils seront terminés une dépense de 86 680F. A cette somme, il convient d’ajouter les intérêts d’un emprunt qui s’élèveront à 14 400F, soit un total de 101 080F. Les ressources dont cette commune a pu et pourra disposer forment une somme de 79 827F. D’où il résulte un découvert de 21 253F. »
10 juillet 1876 : état général des travaux dressé par M. Barre, architecte à Rouen, boulevard Beauvoisine, s’élevant à 67 542,56 F.
14 février 1878 : délibération du CM votant la prorogation de l’impôt pour assurer le remboursement de l’emprunt jusqu’en 1900 pour s’acquitter de toutes les dépenses faites à l’église.
1909-1910 : réparations à l’église :
1er août 1909 : devis de transformation et réfection de la toiture de la flèche et réparations diverses à la maçonnerie des archivoltes supérieures présenté par M. Albert Leclercq, architecte de la ville de Pont-Audemer, de l’hospice civil et de la Banque de France.
13 août 1909 : lettre adressée par l’architecte au maire de Hauville :
« J’ai simplifié le travail en conservant la flèche en pierre, conformément à vos instructions et en le recouvrant d’ardoises. J’avais primitivement compris le travail différemment car j’enlevais le dallage défectueux et je faisais à la place une flèche en charpente beaucoup plus élevée. La dépense eut été de beaucoup supérieure. Il faudrait, pour bien faire, que ce travail fut confié à un couvreur capable et consciencieux, et il serait préférable de traiter de gré à gré – étant dûment autorisé – que de risquer les aléas d’une adjudication. »
29 octobre 1909 : avis favorable de l’architecte départemental.
30 juin 1910 : adjudication des travaux à M. Rémond, couvreur à Bourg-Achard.
1922-1924 : réparations à l’église :
7 octobre 1922 : approbation par le CM du devis dressé par M. Delamarre, architecte à Routot, s’élevant à 2 500 F. Marchés de gré à gré passés avec M. Hanchard Désiré, entrepreneur à Routot, pour les réparations de maçonnerie et avec M. Maizeret, entrepreneur à Bourg-Achard, pour les travaux de couverture.
Conservateur, chercheur, service de l'Inventaire du Patrimoine Haute-Normandie 1980-1990.