Cette maison est mentionnée comme prison sur le plan de la fin du 18e siècle et dans les documents relatifs à une inspection faite en l'année 1785. La prison de Bricquebec, attenante au bâtiment de la juridiction (actuellement mairie, cf. notice IA50000043) , est déjà mentionnée dans un aveu de 1676. Elle est abandonnée après la Révolution, reconstruite et transformée en maison avec boutique.
Fiche
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Vue d'ensemble prise du sud-est.
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Parties constituantes
- boutique
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Sommaire
Destinations | maison |
Parties constituantes non étudiées | boutique |
Dénominations | prison |
Aire d'étude et canton | Bricquebec - Bricquebec |
Adresse | Commune : Bricquebec Adresse : 2 rue de la République Cadastre : 1825 G1 32 ; 1962 AL 198 |
Période(s) | Principale :
4e quart 18e siècle
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Auteur(s) | Auteur :
maître d'oeuvre inconnu
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Maison avec boutique en rez-de-chaussée et niveau d'habitation à l'étage. La façade latérale orientée vers le bâtiment de la mairie conserve la trace d'anciennes baies, dont une porte donnant jadis accès au premier étage par un escalier extérieur de distribution aujourd'hui disparu. Cette façade conserve également des petits jours fermés par des barreaux en fer, pouvant avoir appartenu à l'ancienne prison.
Murs | grès moellon
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Toit | ardoise |
Plans | plan rectangulaire régulier |
Étages | 1 étage carré, étage en surcroît |
Couvertures | toit à longs pans pignon couvert |
Escaliers | escalier dans-oeuvre :
escalier droit,
en maçonnerie
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Statut de la propriété | propriété privée,
[]
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Annexes
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Minute du travail fait dans la baronnie de Bricquebec en 1787 par M. Simon, archiviste de la dite baronnie, pour être remis à M. du Tillet, intendant de Mademoiselle de Matignon. Chapitre I, p. 4-5
Archives communales de Bricquebec.
« Des prisons.
De l’auditoire on descend dans les prisons par un escalier qui y descend, la cour de cette prison contient 17 pieds en quarré (sic) ; les distributions consistent en une salle très sombre de 16 pieds sur 8, qui sert aux hommes détenus pour crime ; à côté est la prison des femmes, séparée par un grillage de celle des hommes qui forme une cage ; au dessus est la demeure du géolier. Il y a trois cachots, très étroits, humides et malsains. Par dessus est une pièce servant de prison pour les hommes détenus pour dettes. Le séjour de ces lieux est un suplice (sic) anticipé et contraire aux droits de l’humanité et aux ordonnaces. Le géolier doit craindre pour sa vie et pour l’évasion des prisonniers ».
Chapitre I, p. 4-5.
Références documentaires
Documents d'archives-
AC Brciquebec. Minute du travail fait dans la baronnie de Bricquebec en 1787 par M. Simon, archiviste de la dite baronnie, pour être remis à M. du TIllet, intendant de Mademoiselle de Matignon. 320 P., 21 cm.
Chercheur contractuel auprès du service régional de l'Inventaire Basse-Normandie ente 1994 et 1998. Animateur du pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin (Manche).
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