Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'architecture rurale du PNR.
- enquête thématique régionale, architecture rurale du Parc naturel régional du Perche
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional du Perche
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Commune
Saint-Mard-de-Réno
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Lieu-dit
le Bourg
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Cadastre
1830
D
402 - 407
;
2015
AB
120 - 124
-
Dénominationspresbytère
-
Destinationsmaison
Le presbytère pourrait remonter au plus tard 15e siècle comme le montrent plusieurs ouvertures en plein cintre et en arc brisé au niveau de l'étage de soubassement ainsi que la cave voûtée et les contreforts d'angle au sud-ouest de l'aile sud. Le bâtiment a probablement été réaménagé au 18e siècle (agrandissement d'ouvertures et nouveaux percements notamment en façade sud de l'aile sud, reconstruction de la cheminée de l'aile nord et de la charpente du bâtiment). D'autres transformations apparaissent postérieures : lucarne de la première moitié 19e siècle, deux cheminées de l'aile sud (fin du 19e siècle ou début du 20e siècle). En 1880, l'agent-voyer Vivier dresse un devis estimatif pour la reconstruction d'un puits et des murs de soutènement séparant l'ancien cimetière du jardin du presbytère. Les travaux sont réalisés en 1882 par M. Huguet, maître maçon à Saint-Mard.
Placées à l'ouest du bâtiment d'habitation, les dépendances agricoles semblent remonter au 18e ou au 19e siècle.
La municipalité reste propriétaire du bâtiment jusqu'au début 21e siècle date à laquelle elle le vend à un privé.
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Période(s)
- Principale : 15e siècle
- Principale : 18e siècle
- Secondaire : 19e siècle
- Secondaire : limite 19e siècle 20e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
Vivier Hector-Octaveagent voyer attribution par sourceVivier Hector-Octave
Agent voyer du canton de Mortagne-au-Perche au tournant du 20e siècle.
- Auteur : maître maçon attribution par source
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Auteur :
Situé au sud de l'église paroissiale Saint-Médard, le presbytère adopte un plan en "L". Adaptée à la déclivité du terrain, l'aile sud dispose d'un étage de soubassement uniquement accessible côté sud par une porte chanfreiné en arc légèrement brisé et une seconde porte (modifiée dans sa forme comme l'indique le montant senestre). La structure du bâtiment est renforcée par deux contreforts plats à l'angle sud-ouest de l'aile sud. L'étage de soubassement ouvre sur une sur cave voûtée via une porte en plein cintre à large feuillure (traces de gonds encore présentes). Côté sud, un escalier extérieur à double volée permet d'accéder au rez-de-chaussée surélevé (étage habitable) qui conserve deux petites cheminées en pierre de taille de calcaire. L'accès à l'aile nord se fait par une porte au linteau légèrement cintré. Le comble à surcroît aménagé est desservi par un escalier tournant en bois. La salle principale (cuisine) conserve une cheminée dont la partie basse a été transformée (corbeaux en doucine cachés par des piédroits modernes en brique) et masquée par un coffrage en bois. Le manteau en pierre de taille de calcaire est surmonté d'une corniche moulurée qui ne coïncide pas au chevêtre (signe d'une transformation tardive). La pièce a conservé son potager aménagé sous la fenêtre. Le comble était initialement éclairé par une seule lucarne en fronton-pignon (piédroits à pilastre, entablement et fronton triangulaire mouluré). D'autres lucarnes pendantes couvertes d'un toit à pan unique semblent avoir été érigées postérieurement puis des tabatières à l'époque moderne ont été rajoutées afin de d'éclairer le comble à surcroît qui a été aménagé pour être habitable.
L'ensemble, clos de murs, est accessible par un portail formé de deux piliers de section carrée surmontés de croix latine en pierre.
Les murs sont en moellons de calcaire couverts d'un enduit à pierre vue. Les encadrements d'ouvertures, les chaînages d'angle et les contreforts sont en pierre de taille de calcaire à l'exception des parties basses des chaînes d'angle et des portes en pierre de taille de roussard (grès ferrugineux). Les toits à longs pans et à croupes sont couverts en tuile plate.
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Murs
- calcaire moellon enduit
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Toitstuile
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant
- escalier de distribution extérieur : escalier symétrique
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
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Sites de protectionparc naturel régional
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
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- (c) Parc naturel régional du Perche
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- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
Documents d'archives
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AD Orne. E dépôt 201/50. Église paroissiale (1844-1884).
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AD Orne. E dépôt 201/51. Presbytère et cimetière (1842-1886).
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AD Orne. O 705-706. Église paroissiale (1890-1920).
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AD Orne. 3 P 2-418/1 à 3 P 2-418/7. Plans cadastraux de 1830.
Bibliographie
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DE CALAN, Laurence. Presbytère du Perche. Fédération des Amis du Perche, Bellême : Imprimerie Bellêmoise, 2012 (collection "Présence du Perche").
p. 144-147
Annexes
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Extrait du registre des délibérations du conseil municipal de Saint-Mard-de-Réno du 11 novembre 1875.
Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'architecture rurale du PNR.
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