Dossier d’œuvre architecture IA50001630 | Réalisé par ;
Allavena Stéphane
Allavena Stéphane

Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).

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  • inventaire topographique, Cherbourg-Octeville
gare ferroviaire Cherbourg-Barfleur dite "Tue vaques" actuellement gare routière
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cherbourg-Octeville - Cherbourg
  • Commune Cherbourg-Octeville
  • Adresse avenue Jean-François Millet
  • Cadastre 2008 AW 327
  • Dénominations
    gare, gare routière
  • Précision dénomination
    gare ferroviaire
  • Appellations
    Cherbourg-Barfleur dite "Tue vaques

L’aménagement d’une ligne ferroviaire reliant la ville de Barfleur, à l’est du Cotentin, et Cherbourg débute en 1907. Déclarée d’utilité publique par la loi du 28 juillet 1904, la construction de cette nouvelle voie de chemin de fer est destinée à faciliter le trafic maraîcher entre l’arrière-pays et le port de Cherbourg, ainsi que le transport du granite de Fermanville, utilisé depuis la fin du XVIIIe siècle dans la construction des défenses du port militaire.

Commencée en 1908, à l’époque où débutent les travaux de la digue du Homet destinée à protéger la partie septentrionale de l’arsenal (IA50001371) la gare, située sur les terrains du domaine maritime, est achevée le 8 juillet 1911, date à laquelle s’ébranle le premier train. Exploitée successivement par les Chemin de Fer de la Manche jusqu’en 1921, puis par les Transports normands, devenus en 1928 Compagnie des Chemins de Fer Normands, le « Tue Vaques » reste en activité jusqu’en 1950. En 1954, il devient gare routière.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1911, daté par source

Située entre l'avenue Jean-François Millet et la criée, la gare autoroutière a conservé son allure d'antan. De plan symétrique, elle comprend un corps principal à deux niveaux, flanqué de deux pavillons à rez-de-chaussée unique.

Les façades du corps principal, articulées par des pilastres superposés en brique, ainsi que celles des pavillons latéraux, sont éclairées par des baies en arc segmentaire. Le corps de bâtiment principal abritait la salle d'accueil pour les voyageurs, le premier étage un ensemble de bureaux. Sur le bas de la porte est on aperçoit encore, du côté de l’avenue Jean-François Millet, la trace de l'ancien quai.

  • Murs
    • brique
    • pierre
    • maçonnerie enduit
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte plate
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
  • État de conservation
    mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

La construction de cette gare, réservée en partie à la circulation des marchandises, illustre l’'importance prise, à la veille de la Première Guerre mondiale, par les activités commerciales et militaires.

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Normandie - Inventaire général
Allavena Stéphane
Allavena Stéphane

Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).

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