Ingénieur d'études DRAC Haute-Normandie, puis ingénieur territorial Région Normandie. Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991.
Spécialités : vitrail, patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoine commémoratif.
Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1981. Actif jusqu'en juillet 2022.
Dossier non géolocalisé
Le monument est l’œuvre de Maurice Ringot qui signe ici sa première réalisation en terre normande. Ayant fuit la ligne de front, le sculpteur vit au Trait, chez son frère, depuis 1917. La figure du chef guerrier Vercingétorix, symbole de l’État-nation résistant contre l'ennemi renaît en France après la guerre de 1870-71. Elle est néanmoins unique en Normandie.
Le budget initial de 6 000 francs, très modeste, induit le recours à un procédé de type ciment-pierre, que Ringot maitrise bien. Le coût des matériaux ayant considérablement augmenté entre 1919 et 1920, le marché de gré à gré passé en juin 1920 entre le maire Octave Pestel et le sculpteur porte cependant la somme à 10 000 francs. La livraison du monument est prévue au 31 août 1920 à l'emplacement retenu par le conseil municipal : le cimetière de la commune. Le chantier ne rencontre aucun contretemps et l'inauguration a donc lieu dès le 12 septembre de la même année.
Endommagé en par un bombardement aérien en août 1943, le monument est restauré par Maurice Ringot en 1948.
Il sera déplacé place de la mairie et restauré en 2012 (notamment le glaive, disparu depuis plusieurs années).
Sculpteur français. Connu pour ses monuments commémoratifs de guerre, Ringot est originaire d'une famille de marbriers et sculpteurs. Après des études à l'École des Beaux-Arts de Lille, puis à Paris, il retourne à Bergues, son village d'enfance, et y installe son atelier. En 1910, il s'installe à Malo-les-Bains (Nord). Pendant la Première Guerre mondiale, il fuit la zone de front et se réfugie chez son frère, au Trait (Seine-Maritime). Durant les années d'exil, il réalisera quelques monuments dans un secteur très localisé, au niveau de la boucle de Jumièges. On lui connait huit réalisations de monuments commémoratifs en Seine-Maritime. Elles se situent au Trait, à Jumièges, à Sainte-Marguerite-sur-Duclair, à Caudebec-en-Caux (où il réalise deux projets), à Epinay-sur-Duclair (monument paroissial), Saint-Paër et La Mailleraye (Arelaune-en-Seine).
Monument réalisé en "roche de Lorraine agglomérée", selon les termes du contrat. Un escalier à deux degrés et une clôture en ciment encadraient à l'origine le piédestal, avant son déplacement en 2012.
"J'ai voulu interpréter l'hommage des ancêtres aux héros de la Grande guerre" déclare Maurice Ringot en 1919 dans une lettre adressée au maire du Trait. Un gaulois, Vercingétorix selon toute vraisemblance, tel que le représentait l'imagerie de la IIIe République, rend hommage, tête nue, glaive au clair et casque à la main, aux soldats dont les noms sont gravés sur une colonne. Les attributs des héros modernes figurent au pied de cette colonne : casque Adrian, baïonnette, fusil, etc.
400 H ; 250 La
MAM
AD de Seine-Maritime. Série O ; Sous-série 2 OP : 2 OP 2631
Archives municipales du Trait
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
Ingénieur d'études DRAC Haute-Normandie, puis ingénieur territorial Région Normandie. Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991.
Spécialités : vitrail, patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoine commémoratif.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.