L'église est construite en 1678 à l'initiative de Louis Berryer. C'est la plus petite des quatre églises qu'il a fait construire. En 1877, le clocher-porche en mauvais état est reconstruit. Des pierres tombales de l'ancien cimetière qui entourait auparavant l'édifice sont utilisées dans la construction. L'édifice a subi d'autres modifications au cours du XIXe siècle : le chevet plat d'origine est transformé en chevet polygonal. De 1879 à 1882 les vitraux sont restaurés.
Dossier d’œuvre architecture IA61002266
| Réalisé par
- inventaire préliminaire, églises de Normandie
Eglise paroissiale Notre-Dame-de-la-Nativité
Œuvre étudiée
Auteur
-
Montauban SuzelleMontauban SuzelleCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Copyright
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Observatoire du patrimoine religieux
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Orne
-
Commune
La Ferrière-aux-Étangs
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Lieu-dit
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Adresse
Place de l'Eglise
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Dénominationséglise paroissiale
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VocablesNotre-Dame-de-la-Nativité
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Période(s)
- Principale : 4e quart 17e siècle , daté par travaux historiques
- Secondaire : 4e quart 19e siècle , daté par travaux historiques
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Dates
- 1678, daté par travaux historiques
- 1877, daté par travaux historiques
-
Auteur(s)
- Personnalité : commanditaire attribution par travaux historiques
L'édifice en granite et en grès n'est pas orienté, en raison de l'exiguïté du terrain. Le chœur se situe au nord. L'église possède un clocher-porche, une nef, un transept et un chœur à chevet polygonal. La sacristie est accolée à l'est du chœur. Un petit appentis est accolé au bras est du transept et communique avec la sacristie par le nord. Une imposante tribune prend place au revers du clocher-porche. A l'intérieur, les murs sont en pierres apparentes tandis que la voûte est couverte d'un badigeon blanc.
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Murs
- granite pierre de taille
- granite moellon
- grès moellon
- brique
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Toitsardoise
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Plansplan en croix latine
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Étages1 vaisseau
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Couvrements
- voûte en berceau
- voûte d'arêtes
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Couvertures
- toit à longs pans croupe polygonale
- toit à deux pans croupe
- toit en bâtière
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Techniques
- vitrail
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Représentations
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Mesures
- l : 36 mètre (Approximatif)
- la : 18 mètre (Approximatif)
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Protections
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Observatoire du patrimoine religieux
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Bibliographie
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LEFEVRE, Marie-Clair. La Ferrière-aux-Etangs des origines à 1937. Cabourg : Cahier du temps, 2003. 134 p.
p.97-98
Date(s) d'enquête :
2021;
Date(s) de rédaction :
2021
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(c) Observatoire du patrimoine religieux
Montauban Suzelle
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Louis Berryer nait le 20 mars 1616 au Mans. Comme son père, il exerce le métier de greffier jusqu'en 1639. À partir de 1648, il devient maître de forges en exploitant les forge de Saint-Clair-de-Halouze et de Saint-Front. Il obtient également la propriété de la forge de Varenne. Après avoir fait fortune, il acquiert la seigneurie d'un noble ruiné. En 1655, il commence à travailler pour Mazarin. Il part à Rouen puis à Paris, et obtient le poste d’administrateur du duché de Mayenne acquis par Mazarin. Il devient également contrôleur général des Eaux et Forêts de Normandie. L'édit de juin 1653 prévoit la vente d'une partie des forêts normande, ce qui permet à Louis Berryer de s'enrichir en détournant une partie de l'argent de vente et en acquérant des parcelles de bois à bas prix. En 1661, il devient un des commis de Colbert. Il devient l'administrateur de l'Hôpital Général de Paris, il gère huit abbayes et il s'occupe des travaux des ports normands pour la Compagnie des Indes. En 1660, il achète la seigneurie de la Motte à Acqueville (canton de Thury-Harcourt), puis il acquiert la seigneurie de Negreville et Pontillu en 1663 ainsi qu'un hôtel particulier à Paris. Pour terminer son élévation nobiliaire, Louis Berryer achète la seigneurie de la Ferrière, et réside en été au château de Dompierre. Il continue son ascension en se procurant des terres autour de la Ferrière. Il lance également l'industrie de la dentelle dans le bocage. À partir de 1678, il fait construire quatre églises proches de sa seigneurie, une à la Ferrière-aux-Etangs, une à Sairres-la-Verrerie, une à Dompierre et la dernière à Champsecret. Il meurt le 6 septembre 1686