Selon Bart des Boulais, la seigneurie de la Charbotière relève de la châtellenie de Mortagne-au-Perche. En 1675, elle appartient à la famille le Breton. Sur la carte de Cassini (troisième quart du 18e siècle), la Charbotière est associée à un pictogramme signalant une ferme. L'ensemble des constructions semble remonter au 18e siècle. Depuis 1830, un bâtiment, situé au sud-ouest de la ferme a été détruit et remplacé par un hangar en tôle. Une aile, ajoutée en retour d'équerre au nord-ouest du bâtiment est et à usage de dépendance, date probablement de la seconde moitié du 19e siècle. De cette période remontent également les remaniements qu'ont subi l'ensemble des ouvertures, à de rares exceptions comme par exemple la porte en plein cintre de la grange-étable au nord de la ferme. Une partie du logis a été rehaussée d'un étage carré à la même époque.
- enquête thématique régionale, architecture rurale du Parc naturel régional du Perche
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional du Perche - Mortagne-au-Perche
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Commune
Corbon
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Lieu-dit
la Charbotière
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Cadastre
1830
B
109
;
1990
ZB
91
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Précisions
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéesgrange, étable, toit à porcs, cellier, poulailler, puits
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Période(s)
- Principale : 18e siècle
- Principale : 2e moitié 19e siècle
La ferme, isolée, se compose de plusieurs bâtiments indépendants, aménagés autour d'une cour ouverte, qui forment un plan en "U" :- A l'est, un premier corps de bâtiment abrite, sous différents toits, le logis et les étables-écuries. Les murs de ces dernières sont surlignés d'une corniche moulurée. Une aile - à fonction d'étable, de fournil, de toit à porcs et de cellier en soubassement - en retour d'équerre au nord-ouest lui est accolée.- Au nord, le second concentre, sous le même toit, les fonctions de grange et d'étable, identifiables par leur porte (charretière pour la grange, en plein cintre pour l'étable).- A l'ouest, le dernier bâtiment comprend, sous le même toit, une étable et un poulailler. Un toit à porcs lui est accolé en appentis au nord.Les murs sont en moellons de calcaire couverts d'un enduit à pierre vue ou plein (corps de bâtiment est). Les encadrements des baies, les chaînages d'angle et les jambes harpées sont en pierre de taille de calcaire. Les toits sont à longs pans couverts en tuile plate. Ils sont interrompus par des lucarnes pendantes.
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Murs
- calcaire moellon enduit
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Toitstuile plate, tuile mécanique
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Étagesen rez-de-chaussée, 1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
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Typologiesferme de plan allongé à bâtiments disjoints à cour ouverte en "U"
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État de conservationrestauré
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Statut de la propriétépropriété privée
Bien que l'occupation des lieux remonte aux 16e et 17e siècle, aucun élément architectural ne semble antérieur au 18e siècle. Cependant, l'histoire de cette ferme, sa restauration et la lisibilité des parties qui la constituent en font un élément patrimonial de premier ordre à l'échelle communale.
- (c) Région Normandie - Inventaire général
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Documents d'archives
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AD Orne. 3 P 2 - 118. Cadastre napoléonien. 1830.
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AD Orne. 3 P 2 - 118/1 à 3 P 2 - 118/4. Plans cadastraux (M. Hermey, géomètre première classe, 1830).
Bibliographie
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BART des BOULAIS. Recueil des Antiquitéz du Perche, comtes et seigneurs de la dite province. Publié et annoté par H. Tournouër, Mortagne, Meaux : Pichard-Hayes et Daupeley-L., 1894 (fac-similé de l'édition de Mortagne, 1613).
Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'architecture rurale du PNR.
Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'architecture rurale du PNR.