Dossier d’œuvre architecture IA27002457 | Réalisé par
Real Emmanuelle (Contributeur)
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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  • patrimoine industriel, patrimoine industriel du bassin hydrographique de l'Andelle
filature de coton Saint-Victor, puis filature et tissage Saint-Victor, puis cartonnerie Ondulys
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton bassin hydrographique de l'Andelle - Romilly-sur-Andelle
  • Hydrographies bief de dérivation l'Andelle
  • Commune Fleury-sur-Andelle
  • Adresse rue Augustin Léonard
  • Cadastre 2018 B2 521, 522, 523, 883, 1593, 1594
  • Précisions
  • Dénominations
    filature, tissage, cartonnerie
  • Précision dénomination
    filature de coton, tissage de coton, usine de carton ondulé, usine d'emballage en carton ondulé
  • Appellations
    filature et tissage Saint-Victor, société Pouyer-Quertier-Léonard, Filatures et tissages Pouyer-Quertier-Léonard, société des Établissements de Fleury, société Tissages Normands, société anonyme des Cartonneries de l’Andelle, société Ondulys
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, forge, bief de dérivation, salle des machines, chaufferie, passerelle, bâtiment d'eau, bief de dérivation, vanne, logement patronal, logement d'ouvriers

La filature de coton Saint-Victor est fondée par Victor Sautelet, suite à l’ordonnance royale du 12 avril 1841 qui en autorise la construction à condition que la nouvelle usine soit alimentée par un canal de dérivation creusé sur la seule propriété du pétitionnaire. L’usine reste la propriété de Victor Sautelet jusqu’en 1874, mais ce dernier n’assurera jamais son exploitation. Il en va de même pour l'usine de coton Les Jumelles et de l'indiennerie établis à Fleury-sur-Andelle dont il est également propriétaire.

En effet, dès 1841, Victor Sautelet confie l’exploitation de sa filature Saint-Victor à Louis Palier associé au jeune Augustin Thomas Pouyer-Quertier (1820-1891), à peine âgé de 21 ans, qui s’associe à Louis Palier. L’usine est à nouveau réglementée par l’ordonnance royale du 19 juin 1844, à la suite de l’augmentation de la hauteur de la chute dans le but d’installer un second moteur hydraulique. En 1847, la filature Saint-Victor compte 115 métiers et emploie 210 personnes dont 120 hommes, 60 femmes et 30 enfants payés respectivement 2,5 F, 1,5 F et 0,75 F par jour. Elle a une valeur locative de 11 000 F. La valeur annuelle des matières premières qui y sont utilisées se monte à 280 000 F, la valeur annuelle des produits fabriqués s’élève à 446 400 F et la patente payée par les exploitants est de 610 F.

A la suite de l’autorisation accordée par l’arrêté préfectoral du 31 mars 1851, l’usine est dotée d’une machine à vapeur de 18 CV pour suppléer les deux roues hydrauliques en place. Un nouvel arrêté préfectoral, daté du 27 juin 1859, autorise l’installation d’un deuxième moteur thermique et d’une chaudière cylindrique à deux bouilleurs. Mais les années 1850 sont marquées par le départ brutal de Jean-Georges Palier, laissant Augustin Pouyer-Quertier seul à la tête de l’entreprise. Pour pallier ce retrait, Pouyer-Quertier père (1795-1873) rentre comme associé dans la société et y injecte les capitaux nécessaires pour assurer son développement. Malheureusement la crise cotonnière des années 1860 entraîne une baisse de l'activité et une réduction de la main d’œuvre : l’usine ne compte plus que 168 ouvriers et 10 160 broches actives en 1866.

Après le décès de son père en 1873, Augustin Thomas Pouyer-Quertier s’associe à Augustin Léonard pour fonder la société Pouyer-Quertier-Léonard avec laquelle, en 1874, ils rachètent l’usine à Victor Sautelet. Ensemble ils modernisent l’outil de production et adjoignent à la filature, un tissage mécanique. Les deux bâtiments sont distincts : la filature primitive est un bâtiment monobloc à étages implanté sur une île formée par un canal de dérivation et le cours naturel de la rivière, le nouveau tissage est un bâtiment en rez-de-chaussée couvert en shed construit sur la rive droite de l’Andelle. La filature est actionnée conjointement par deux roues hydrauliques et une machine à vapeur alors que le tissage fonctionne exclusivement à l’aide d’une machine à vapeur. L’usine comprend en outre une forge pour assurer la réparation des machines-outils utilisées sur place.

Dans les années 1880, les affaires périclitent, nécessitant en 1883 la constitution d’une société anonyme dénommée Filatures et tissages Pouyer-Quertier-Léonard. Cette même année, une nouvelle machine à vapeur, provenant des ateliers Renaux et fils de Rouen, est installée dans l’usine.

A sa mort en 1891, Augustin Pouyer-Quertier laisse un capital de 4,5 millions de francs mais celui-ci est grevé de nombreuses hypothèques. L’usine est alors rachetée par la société des Établissements de Fleury, fondée par M. Campard, dont le capital est de 350 000 F et dont le siège social est situé à Rouen, place Saint-Paul. S’en suit une nouvelle vague de modernisation de l’équipement industriel, notamment du tissage. Celui-ci est doté d’une encolleuse avec cylindre sécheur provenant des ateliers Dickinson (Angleterre) et d’une chaudière de type Galloway construite par les ateliers Renaux fils et Bonpain (Rouen). Par ailleurs, un système de chauffage à vapeur composé d’une série de tuyaux en fer est installé dans ce même tissage pour assurer un confort de travail aux ouvriers. L’amélioration de la condition ouvrière, sans être une priorité, est un principe que n’ignore pas la société des Établissements de Fleury. En 1895, elle fonde une société de secours mutuel pour ses ouvriers et à la même époque une petite cité ouvrière d’une quinzaine de logements est édifiée dans l’enceinte de l’usine.

En 1907, pour améliorer l’organisation et la circulation au sein de l’usine, la société des Établissements de Fleury, dirigée par M. Hauville, fait installer une passerelle sur l’Andelle permettant de relier la filature et le tissage implantés de part et d’autre de la rivière. En 1915, Georges Fauquet, alors administrateur des Établissements de Fleury, fait installer dans la filature de coton, une chaudière provenant des ateliers Clayton & Shuttleworth ltd (Lincoln-Angleterre) pour alimenter la machine à vapeur en place. Parallèlement, à la même époque une turbine est installée dans un bâtiment d'eau dédié à la filature en remplacement des roues hydrauliques existantes.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la filature est abandonnée et l’activité tissage renforcée. L’usine emploie alors 400 ouvriers et produit près de 10 km de tissu par jour. L’essentiel de la production est utilisé pour la confection de burnous et exporté vers les colonies. En 1953, l’usine est rachetée par la société Tissages Normands fondée par Jean Fauquet associé à Robert puis Jean De Ménibus (industriels du textile à Oissel). La rationalisation de la production opérée en 1963 permet à l’entreprise de réduire son personnel à une centaine d’ouvriers seulement pour la même productivité (10 km de tissu par jour). Mais la fermeture des marchés coloniaux va entraîner celle de l’entreprise en 1969.

La même année l'usine est réinvestie par la société anonyme des Cartonneries de l’Andelle qui réembauche une grande partie du personnel. En 1971, lui succède la société Ondulys. La cartonnertie de Fleury-sur-Andelle est spécialisée dans la fabrication d'emballages en carton ondulé et de boîtes-présentoirs. Les travaux d'extension de la cartonnerie mis en oeuvre en 1986 entraînent la destruction de la filature à étages, de la cheminée du tissage et des logements ouvriers qui se trouvaient dans l’enceinte de l’usine. Subsistent aujourd’hui de l'ancien site textile : le logement du directeur (inaccessible), et le tissage (transformé en atelier de production de boîtes en carton) avec sa chaufferie et sa salle des machines. En 2019, avec un effectif de 135 personnes, la cartonnerie Ondulys de Fleury-sur-Andelle a produit emploie 135 personn carton ondulé (soit 13 000 tonnes) et dégagé un chiffre d'affaire de 22 millions d'euros.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale : 3e quart 19e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale : 4e quart 20e siècle , daté par travaux historiques
  • Dates
    • 1841, daté par travaux historiques
    • 1844, daté par travaux historiques
    • 1851, daté par travaux historiques
    • 1859, daté par travaux historiques
    • 1874, daté par travaux historiques
    • 1883, daté par travaux historiques
    • 1915, daté par travaux historiques
    • 1963, daté par travaux historiques
    • 1969, daté par travaux historiques
    • 1986, daté par travaux historiques
  • Auteur(s)
    • Personnalité :
      Sautelet Victor
      Sautelet Victor

      Fils de Michel Sautelet, négociant rouennais et fondateur d'une indiennerie à Fleury sur Andelle (27) en 1822.

      Fondateur de la filature de coton Saint-Victor à Fleury-sur-Andelle (27) en 1841.

      Beau-frère de Narcisse Armand Pimont, indienneur rouennais.

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      propriétaire, commanditaire attribution par source
    • Personnalité :
      Pouyer-Quertier Augustin-Thomas
      Pouyer-Quertier Augustin-Thomas

      Marié en 1847 à Blanche Delamare (fille d’un négociant rouennais)

      L’influence britannique :

      Après son instruction secondaire au collège royal de Rouen en section mathématiques préparatoires, il passe trois ans en Angleterre pour compléter ses connaissance théoriques par des études pratiques. C’est là qu’il apprendra les techniques de l’industrie textile mécanique.

      L’industriel : 1er filateur normand sous le 2nd Empire

      Exploite puis rachète les usines suivantes :

      Fleury-sur-Andelle : - filature de Saint-Victor

      Perruel : - filature la Rouge (15 000 broches avec renvideurs modernes) dans les années 1860.

      Petit-Quevilly : - rachat de la filature de lin la foudre en 1859 qu’il transforme un complexe cotonnier de 56 000 broches avec tissage.

      1864 : élabore un règlement concernant l’écoulement des eaux de l’Andelle afin que les filatures et tissages fonctionnent avec régularité.

      Ultra protectionniste : il est très opposé au traité franco-britannique de 1860 : traité de libre échange qui offrait à l’Angleterre le débouché français à ses produits manufacturés, moins chers que ceux fabriqués en France au moment où la guerre de Sécession générait, suite au blocus des états cotonniers du sud, une pénurie de matière première.

      De 1866 à 1891 : est le président du syndicat des usiniers de l'Andelle

      L’homme politique :

      - Conseiller général de l’Eure dès 1852

      - Maire de Fleury-sur-Andelle de 1854 à sa mort en 1891

      - Député de Seine-Inférieure de1857 à 1869

      - Ministre des finances de Thiers le 25 février 1871, il prit part aux négociations du traité de Francfort avec Bismarck

      - Sénateur de Seine Inférieur de 1871 à 1891

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      propriétaire, commanditaire, personnage célèbre attribution par source
    • Personnalité :
      Palier Louis
      Palier Louis

      Industriel - exploitant la filature de coton Saint-Victor - associé à Augustin Pouyer-Quertier

      Maire de Fleury-sur Andelle de 1848 - 1853

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      propriétaire, commanditaire, habitant célèbre attribution par source

La filature, aujourd'hui détruite, était un bâtiment monobloc construit en brique sur 2 étages et un étage de comble, implanté sur une île formée par un canal de dérivation et le cours naturel de la rivière. Actionnée conjointement par l'énergie hydraulique et thermique, ne subsiste que le bâtiment d'eau, en brique et essentage de planches, abritant la turbine (cassée au fond de la chambre d'eau). Le tissage, toujours en place, est un bâtiment en brique et charpente métallique construit en rez-de-chaussée, couvert en shed et implanté sur la rive droite de l’Andelle. Il fonctionnait exclusivement à l’aide d’une machine à vapeur. La salle des machines et la chaufferie de type halle (en rez-de chaussée et grande hauteur sous toiture), existent toujours. Outre la filature et le tissage, l’usine comprenait une forge (disparue) servant à la réparation des outils et machines utilisés sur place. Dans l'enceinte de l'usine se trouvaient des logements ouvriers en bande (détruits) et le logement du directeur (non accessible).

  • Murs
    • brique
    • béton
    • brique essentage de planches
  • Toits
    tuile mécanique, verre en couverture, ciment amiante en couverture
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvrements
    • charpente métallique apparente
    • charpente en béton armé apparente
  • Couvertures
    • shed lanterneau
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Énergies
    • énergie hydraulique produite sur place
    • énergie thermique produite sur place
    • énergie électrique achetée
  • Statut de la propriété
    propriété d'une société privée

Documents d'archives

  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 75. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Fleury-sur-Andelle.

    Procès-verbal d’opération, 21 octobre 1839.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 75. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Fleury-sur-Andelle.

    Plan de l’usine projetée, 27 décembre 1839.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 75. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Fleury-sur-Andelle.

    Ordonnance royale, 12 avril 1841.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 75. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Fleury-sur-Andelle.

    Procès-verbal d’accession des lieux, 6 juin 1842.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 75. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Fleury-sur-Andelle.

    Plan de situation de l’usine Sautelet, 15 septembre 1842.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 5 M : 5 M 303. Établissements industriels, dangereux et insalubres. Appareils à vapeur.

    Arrêté préfectoral, 26 novembre 1842.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 75. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Fleury-sur-Andelle.

    Ordonnance royale, 19 juin 1844.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 5 M : 5 M 303. Établissements industriels, dangereux et insalubres. Appareils à vapeur.

    Arrêté préfectoral, 31 mars 1851.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 5 M : 5 M 303. Établissements industriels, dangereux et insalubres. Appareils à vapeur.

    Arrêté préfectoral, 27 juin 1859.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 9 M : 9 M 3. Enquêtes administratives et industrielles (1837-1881).

    Enquête industrielle, 1866.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 1 M : 1 M 302. Administration générale.

    Enquête « Etat des ouvriers des industries cotonnières ou dérivées du coton. » 1867.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 6. Syndicat des usiniers de l'Andelle.

    Etat matrice du syndicat d’usiniers de la vallée de l’Andelle, 1868.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 6 M : 6 M 1243. Statistiques commerciales et industrielles (1859-1880).

    Statistique industrielle : Liste des filatures en activité en 1869.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 6. Syndicat des usiniers de l'Andelle.

    Etat matrice du syndicat d’usiniers de la vallée de l’Andelle, 1872-1874.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 5 M : 5 M 303. Établissements industriels, dangereux et insalubres. Appareils à vapeur.

    Lettre de Pouyer-Quertier au préfet de l’Eure, 3 novembre 1883.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 6. Syndicat des usiniers de l'Andelle.

    Etat matrice du syndicat d’usiniers de la vallée de l’Andelle, 1883-1897.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 5 M : 5 M 310. Établissements industriels, dangereux et insalubres. Appareils à vapeur.

    Extrait du registre des épreuves d’appareils à vapeur, 14 novembre 1891.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 5 M : 5 M 303. Établissements industriels, dangereux et insalubres. Appareils à vapeur.

    Lettre de A. Campard, directeur des Etablissements de Fleury, au préfet de l’Eure, 26 novembre 1891.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 5 M : 5 M 303. Établissements industriels, dangereux et insalubres. Appareils à vapeur.

    Procès-verbal d’épreuve d’un appareil à vapeur, 30 septembre 1895.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 6. Syndicat des usiniers de l'Andelle.

    Etat matrice du syndicat d’usiniers de la vallée de l’Andelle, 1900.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 5 M : 5 M 303. Établissements industriels, dangereux et insalubres. Appareils à vapeur.

    Procès-verbal d’épreuve d’un appareil à vapeur, 5 août 1905.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Pétition Hauville, 3 novembre 1905.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Plan de l’usine des Etablissements de Fleury sur Andelle s.a. et de la passerelle projetée, 19 février 1907.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 19 février 1907.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 75. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Fleury-sur-Andelle.

    Arrêté préfectoral, 25 mai 1907.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 5 M : 5 M 303. Établissements industriels, dangereux et insalubres. Appareils à vapeur.

    Procès-verbal d’épreuve d’un appareil à vapeur, 26 août 1907.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Pétition M. Maubert, 2 mai 1911.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 5 M : 5 M 303. Établissements industriels, dangereux et insalubres. Appareils à vapeur.

    Lettre de M. Georges Fauquet administrateur des Etablissements de Fleury sur Andelle au préfet de l’Eure, 20 mai 1915.
  • AD Eure. Série J ; Sous-série 1 J : 1 J 465. État récapitulatif des usines hydrauliques existantes au 31/12/1926 dans l’Eure.

    Société anciennement Tissage de Fleury.
  • AD Eure. Série W ; Sous-série 18 W : 18 W 158. Administrations, depuis 1940. Installations classées. Fleury-sur-Andelle.

    Plan masse de l'usine Ondulys, 1971.

Bibliographie

  • BN Paris-Richelieu-Louvois. O 600. Enquête industrielle, 1847.

    Situation de la filature Pouyer et Palier
  • BARJOT, Dominique (Dir.). Les patrons du Second empire. Anjou, Normandie, Maine. Paris : Picard, 1991. 255 p.

    p. 53
  • MOLKHOU, Pierre. Fleury-sur-Andelle, l'éveil d'une ville. [Le Mesnil-Esnard] : Pierre Molkhou, 2007. (Histoire et municipalités). 32 p.

    p. 9, p. 13, p. 17, p. 19-20 p. 23-24, p. 27
  • CATHERINE, Éric. Balade au fil de l'eau. À la rencontre des moulins. Filatures et fonderies de la vallée de l'Andelle. Éditions Mémoires et Cultures, 2009. 143 p.

    p. 98-101
  • BELHOSTE, Jean-François. La vallée de l’Andelle : histoire et archéologie industrielles (1780-1870). In Tisser l’histoire. L’industrie et ses patrons. Mélanges offerts à Serge Chassagne. Valenciennes : Presses universitaires de Valenciennes, 2009. 406 p.

    p. 49
  • SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN DE L'ANDELLE. Plan Pluriannuel de Restauration et d'Entretien de l'Andelle et de ses affluents 2015-2019. 369 p.

    p. 118-121 (ROE 863-864)

Périodiques

  • WIART, Chantal. Augustin Pouyer-Quertier, industriel et homme politique : 1820-1891. Connaissances de l’Eure, n° 165, 3ème trimestre, 2012.

    p. 15
  • BELHOSTE, Jean-François. L'Andelle, une grande vallée textile normande. L'archéologie industrielle en France, 2008, n°53.

    p. 36

Annexes

  • Détail des sources.
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Normandie - Inventaire général
Real Emmanuelle
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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