présentation de la commune de Cherbourg-Octeville,

Le Roi sur la rade de Cherbourg 3 septembre 1833.- Gravure de Gudin Théodore (peintre), 41 x 31 cm, s.d. (Bibliothèque municipale, Cherbourg-Octeville. Boîte GF4).
Immatriculation
IVR25_20065001505NUCAB
Auteur du document reproduit
  • Gudin Théodore
    Gudin Théodore

    Fils d'un général d'Empire, Jean Antoine Théodore Gudin (baron) naît à Paris le 15 août 1802. Il délaisse l'école navale pour rejoindre les bonapartistes en exil à New York où il s'engage dans la marine américaine. De retour à Paris en 1822, il s'oriente vers une carrière de peintre comme son frère, Jean-Louis, dont la mort tragique en 1823 le marque durablement jusque dans son art. Après avoir suivi l'enseignement de Girodet-Trioson à l’École des Beaux-Arts de Paris, il expose au Salon la même année. Il est rapidement remarqué par le pouvoir monarchique et s'attire la protection du duc d'Orléans, futur roi, qui le nomme, en 1830, peintre officiel de la Marine et l'élève au rang de baron. Deux après, il effectue un grand voyage à travers l'Italie, la Suisse et la Russie. Louis-Philippe lui commande pas moins de 90 toiles sur l'histoire navale française pour le musée de l'histoire de France de Versailles qui, d'après Maxime du Camp, "l'a tué, condamné aux marines, traînant comme un boulet toutes les gloires navales de la France, il n'a pu suffire à ce travail de galérien, il est mort à la peine". Suite à son mariage en 1844 avec la fille d'un général anglais (Louise Margaret Hay-Gordon), filleule de Louis-Philippe, il partage sa vie entre Paris et l'Angleterre, séjournant volontiers à Londres où il expose à la Royal Academy aux côtés d'Eugène Isabey. Anglophile, il s'écarte rapidement du néo-classicisme pour s'inscrire dans le courant romantique : ami de Lamartine, il admire William Turner et John Constable. Très prolifique, il Jouit d'une reconnaissance officielle - obtenant de nombreuses décorations officielles (Légion d'honneur en 1828, officier en 1841, commandeur en 1855) - qui ne lui survit pas. L'histoire se souvient cependant de la critique acerbe de Baudelaire à son égard au Salon de 1846 où Gudin expose 30 marines : il "compromet de plus en plus sa réputation" car il "rentre pour moi dans la classe des gens qui bouchent leurs plaies avec une chair artificielle, des mauvais chanteurs dont on dit qu'ils sont de grands acteurs, et des peintres poétiques". Il a eu pour élève Léon Morel-Fatio, peintre officiel de la Marine. Il est décédé le 12 avril 1880 à Boulogne-sur-Seine.

    Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Auteur de l'illustration
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général
Année de prise de vue
2006
Diffusion
communication libre, reproduction soumise à autorisation
Type
phototype numérique

Sujets

paysage
Besoin d'informations sur cette illustration ?
Nous contacter