Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
Ingénieur d'études DRAC Haute-Normandie, puis ingénieur territorial Région Normandie. Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991.
Spécialités : vitrail, patrimoine rural, construction navale, fortifications du mur de l'Atlantique, patrimoine commémoratif.
- inventaire topographique, canton de Routot
- inventaire topographique, boucles de la Seine normande
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Couchaux DenisCouchaux Denis
Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, de 1975 à 2021.
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays du Roumois - Routot
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Commune
Honguemare-Guenouville
-
Lieu-dit
Guenouville
-
Cadastre
1964
ZM
70, 95
;
2018
ZH
214
;
1826
B
221
cadastre napoléonien de Guenouville
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Dénominationsmanoir
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Appellationsde Guenouville
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Parties constituantes non étudiéesenclos, grange, remise
Construit au milieu du 13e siècle, le manoir de Guenouville était la résidence de la famille des Malesmains, petits seigneurs originaires de Berville-en-Caux qui avaient le patronage de l'église paroissiale Saint-Nicolas (parfois appelée Saint-Eutrope), située à proximité immédiate. Le bâtiment, vidé de ses structures intérieures, notamment planchers et solives, a longtemps été utilisé en tant que simple grange et remise.
Racheté au début des années 2000 par son actuelle propriétaire, le manoir fait depuis vingt ans l'objet d'importantes restaurations (consolidement des maçonneries, toiture, aménagement intérieur.
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Période(s)
- Principale : 13e siècle
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Auteur(s)
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Personnalité :
Malemains, de Nicolaspropriétaire attribution par travaux historiquesMalemains, de Nicolas
Nicolas Malemains est répertorié en 1287 comme chevalier dans le registre de l'archevêché de Rouen. Au XIVe siècle, les seigneurs de Malemains seront seigneurs de Berville (Berville-en-Caux) et d'Avremesnil (Seine-Maritime).
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Personnalité :
Utilisé comme bâtiment agricole jusqu'au début du XXIe siècle, le manoir était signalé en "mauvais état" dans l'inventaire topographique du canton de Routot mené en 1979. Ses propriétaires actuels ont engagé, depuis une dizaine d’années, d’importants travaux de consolidation, de restauration et de réhabilitation de cet édifice.
Extrait de Gilles Deshayes, mission archéologique départementale de l'Eure :
"Le logis manorial a été construit à une quinzaine de mètres au sud-ouest de l’ancienne église paroissiale Saint-Nicolas. Très peu modifié au cours de l’époque moderne, quasiment épargné par l’époque contemporaine, il se trouve dans un état de « fossilisation » exceptionnel qui a permis à Edward Impey de l’inclure dans son corpus des logis manoriaux normands. [...] D’après Edward Impey, il s’agirait d’un des derniers exemples de chamber-block, où le rez-de-chaussée était inférieur, à la fois « physiquement » et « hiérarchiquement », aux salles habitées des étages supérieurs (chambres) [...]
Le logis de Guenouville est un bâtiment de plan rectangulaire orienté nord-sud. Sa construction homogène associe le calcaire des pierres de taille des éléments architectoniques (portes, fenêtres, coussièges, corbeaux, etc.) et le silex, taillés dans les parements, bruts dans les blocages. Sa couverture actuelle, en tuiles plates à crochet de petit format, succède sans doute à une même toiture, médiévale, de tuiles plus grandes sans doute produites à proximité. [...]
Les études d’Edward Impey sur la topographie et l’architecture des résidences seigneuriales de Normandie lui ont permis de dater le logis manorial de Guenouville du milieu du XIIIe siècle, peut-être vers 1240. Il présente les mêmes dispositions générales qu’à Betteville, Boos, Le Mesnil-sous-Jumièges, Ailly et Chauvincourt, construits entre le début du XIIIe siècle et le milieu du XIVe siècle : un rez-de-chaussée de plain-pied, probablement cloisonné, couvert d’un plancher et surmonté d’un étage noble accessible par un escalier extérieur. [...] Un cellier a pu occuper la moitié nord de ce rez-de-chaussée de plain-pied. Le premier étage était orné d’une cheminée, de fenêtres à coussièges et probablement, au XIVe siècle, d’un pavement en carreaux de terre cuite estampés. Au XVIe siècle, le manoir fut complété par une cave voûtée, construite juste à côté du logis, à l’époque de la famille de Dreux ou de ses successeurs."
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Murs
- silex appareil mixte
- calcaire moellon
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Toitstuile plate
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Étagesrez-de-chaussée
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Couvertures
- toit à longs pans
-
Escaliers
-
État de conservationrestauré
-
Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
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Sites de protectionparc naturel régional
- (c) Archives départementales de l'Eure
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
Documents d'archives
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AD Eure. 3PL/967/1 à 3. Cadastre napoléonien de Guenouville, juin 1826.
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AD Eure. Série P ; Sous-série 3 P : 3P7 554 : matrices cadastrales de Guenouville (1829-1915).
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AD Eure. Série P ; Sous-série 3 P : 3P6 425 : état des sections de Guenouville (1827).
Bibliographie
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DESHAYES, Gilles. Le cellier médiéval en Normandie orientale. Contribution à l’étude des utilisations, implantations et architectures des caves et celliers dans la Normandie orientale du second Moyen Âge (principalement dans les établissements monastiques). Thèse d’histoire et archéologie médiévales, sous la direction d’A.-M. Flambard Héricher, Université de Rouen, 5 volumes, 2015, 2054 p.
« Les celliers du manoir de Guenouville, à Honguemare-Guenouville (Eure) »
Conservateur, chercheur, service de l'Inventaire du Patrimoine Haute-Normandie 1980-1990.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
Ingénieur d'études DRAC Haute-Normandie, puis ingénieur territorial Région Normandie. Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991.
Spécialités : vitrail, patrimoine rural, construction navale, fortifications du mur de l'Atlantique, patrimoine commémoratif.
Conservateur, chercheur, service de l'Inventaire du Patrimoine Haute-Normandie 1980-1990.