Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1981. Actif jusqu'en juillet 2022.
Dossier d’œuvre architecture IA27002833
| Réalisé par
- inventaire topographique, boucles de la Seine normande
manoir de La Houssaye, puis institut médico-social pour enfants, association Jean du Plessis
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Pays du Roumois - Routot
-
Commune
Barneville-sur-Seine
-
Lieu-dit
La Houssaye
-
Adresse
rue de la cavée Renard
-
Cadastre
2018
C
45
Logis ;
2018
B
75
Communs ;
1826
C
21 à 24
cadastre napoléonien
-
Dénominationsmanoir, établissement de bienfaisance
-
Précision dénominationinstitut médico-social pour enfants
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AppellationsChateau de La Houssaye , association Jean du Plessis
-
Parties constituantes non étudiéescommuns, écurie, maison
À l'époque de l'établissement du cadastre napoléonien en 1826, le site du domaine de La Houssaye comportait déjà un logis principal et plusieurs corps de bâtiments appartenant à Louis Félicité Omer d’Estampes (1763-1833), marquis et maire de Mauny de 1814 à 1833.
Le manoir actuel, de style anglo-normand, a été édifié en 1902 par l’architecte rouennais Émile Auvray (1864-1933) à la demande d’Henri Dumont, propriétaire à Barneville-sur-Seine. L'édifice, appelé "la grande maison" en opposition à la "petite maison" du gardien située à l'entrée de la propriété, peut-être rapproché du manoir de Villers à Saint-Pierre-de-Manneville, situé sur la rive opposée de la Seine mais dont la construction est antérieure d'une cinquantaine d'années.
La propriété a été vendue par cette même famille en 1946 et achetée par un propriétaire belge qui n’a pas eu les moyens de l’entretenir. En 1953, la propriété est acquise lors d'une vente à la bougie par un propriétaire privé, Jean du Plessis, au nom d’une association vouée à l'accueil d'enfants présentant des difficultés de comportement et troubles psychologiques.
La maison ouvre en janvier 1955 et héberge en internat une vingtaine d'enfants. Depuis cette date, l'association Jean du Plessis gère le fonctionnement du centre devenu Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (ITEP). L’association accueille actuellement une cinquantaine d'enfants âgés de 6 à 16 ans dont une trentaine est hébergée sur place. La propriété est entretenue grâce aux dotations de la Sécurité sociale.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
-
Dates
- 1902, daté par travaux historiques
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Auvray Emilearchitecte attribution par travaux historiquesAuvray EmileCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Émile Auvray est né à Goderville le 30 décembre 1864 et mort le 3 septembre 1933.
De 1880 à 1883, il est l'élève de Gosselin à Rouen et de l'école des Beaux-Arts de Rouen ; de 1885 à 1895, élève de Lisch ; de 1895 à 1899, associé et collaborateur de Gosselin ; de 1899 à 1903, architecte à Rouen. Il restaure les églises de Neufchâtel-en-Bray, de Mont-aux-Malades, de Saint-Nicaise de Rouen et fait un projet de restauration de l'église de Charleval, dans l'Eure. À la suite du décès de Gosselin, il est nommé, le 14 janvier 1903, surveillant des travaux diocésains de Rouen, sur la recommandation de Waddington. Apprécié politiquement par le préfet, il est préféré à d'autres candidats recommandés par Lisch et l'architecte diocésain Sauvageot.
Source : Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle, éditions en ligne de l'école des Chartes (sous la direction de Jean-Michel Leniaud)
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Personnalité :
Estampes, D' Louis Félicité Omerpropriétaire attribution par sourceEstampes, D' Louis Félicité OmerCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Louis Félicité Omer d'Estampes, né le 12 septembre 1763, décédé le 24 juin 1833 et inhumé au cimetière du Père Lachaise.
Officier, chevalier de Saint-Louis, maréchal de camp, marquis, Louis Félicité Omer d'Estampes fut maire de Mauny de 1814 à sa mort, en 1833, qui marque la fin de la présence de la famille d'Estampes au château de Mauny.
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Auteur :
Le domaine se compose de 3 éléments bâtis :
- le manoir, appelé "la grande maison"
- l'ancienne maison du gardien, appelée "la petite maison"
- les anciens communs constitués des écuries et d'une charretterie.
Et d'un parc arboré de 9 hectares comprenant :
- 3 ha de pelouse plantée d’arbres remarquables (cèdre du Liban, hêtre pourpre…)
- 6 ha de bois sur le coteau situé en contrebas de la propriété.
Le manoir comprend cinq niveaux d'élévation : un rez-de-chaussée bâti sur un sous-sol complet, deux étages carrés et un niveau de comble. Le rez-de-chaussée, en maçonnerie de silex enduit, est recouvert d'un parement de briques bicolores appliquées en alternance, créant un effet de décor en damiers. Les étages, bâtis en pan de bois, se superposent les uns aux autres au moyen de plusieurs encorbellements formés de corniches moulurées en saillie, soutenues par des corbeaux en bois sculptés. L'agencement du pan de bois, traverses et croix de Saint-André, est une citation des colombages normands médiévaux renforcée par les fenêtres à meneaux qui inscrivent l'édifice dans le registre de l'architecture historiciste, Renaissance en l’occurrence.
L'ancienne maison en brique, presque entièrement enduite, est construite sur un étage carré.
La propriété est précédée d'un porche d'entrée, comportant un passage charretier et un passage piéton, reposant sur des piliers maçonnés en pierre de taille et brique, disposées en assises alternées, et soutenant un toit en charpente à quatre pans couvert en tuiles plates.
Les anciens communs comprennent une partie occupée par les écuries, équipées de stalles, et une partie servant de charretterie. Au rez-de-chaussée, les portes sont disposées en alternance avec des petites fenêtres carrées. Le bâtiment, élevé en rez-de-chaussée à surcroît, est construit en silex enduit et chaînages en brique. Le pavillon central, couvert d'un toit en pavillon, forme une avancée très saillante, ouvrant par une grande porte cochère en anse de panier. Côté nord, l'aile en retour formant pignon est abritée par une demi-croupe débordante. Une série de lucarnes éclaire les combles.
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Murs
- silex enduit
- brique appareil en damier
- brique appareil à assises alternées
- calcaire pierre de taille
- bois pan de bois
- brique enduit partiel
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Toitsardoise, tuile plate
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Étages2 étages carrés, étage de comble, 1 étage carré, rez-de-chaussée, comble à surcroît, rez-de-chaussée surélevé
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Couvertures
- toit à plusieurs pans demi-croupe
- toit en pavillon
- croupe
- toit à longs pans demi-croupe
-
Escaliers
- escalier intérieur : escalier tournant à retours
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État de conservationrestauré
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Techniques
- céramique
- sculpture
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Représentations
- pli en serviette
- scène de chasse
- engoulant
- écu
- entrelacs
-
Précision représentations
Hall d'entrée du rez-de-chaussée : carreaux de pavement historiés avec scènes de chasse et entrelacs ; boiseries avec motifs de "plis de serviette".
Dernier étage de la cage d'escalier coiffé d'une voûte de chapelle nervurée, lambrissée et peinte en bleu, d'inspiration néogothique. Les entraits de la ferme sont ornés d'engoulants ou de rageurs et la base d'un écu portant un arbre de vie.
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Statut de la propriétépropriété d'une association
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Sites de protectionparc naturel régional
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Protections
- (c) Archives départementales de l'Eure
- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
- (c) Collection Privée
- (c) Collection Privée
- (c) Collection Privée
- (c) Collection Privée
- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
- (c) Région Normandie - Inventaire général
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- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
- (c) Région Normandie - Inventaire général
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- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
Documents d'archives
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Archives départementales de l'Eure, Evreux : 3PL/959/1 à 8
AD Eure. 3PL/959/1 à 8. Cadastre napoléonien de Barneville-sur-Seine, 1826.
section C du Parc -
Archives départementales de l'Eure, Evreux : 3P6 45
AD Eure. Série P ; Sous-série 3 P : 3P6 45 : état des sections de Barneville-sur-Seine (1827).
-
Archives départementales de l'Eure, Evreux : 3P7 60
AD Eure. Série P ; Sous-série 3 P : 3P7 60 : matrices cadastrales de Barneville-sur-Seine (1829-1915).
Date(s) d'enquête :
2018;
Date(s) de rédaction :
2018
(c) Parc naturel Régional des Boucles de la Seine Normande
(c) Région Normandie - Inventaire général
Pottier Gaëlle
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Pottier Gaëlle
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
Articulation des dossiers
Fait partie de
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.