Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie, puis de Normandie, depuis 2005.
- inventaire topographique, Cherbourg-Octeville
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Cherbourg-Octeville - Cherbourg
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Commune
Cherbourg-Octeville
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Adresse
5,7 quai du Général Lawton Collins
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Cadastre
1824
A
68
;
2008
AW
83
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Dénominationshôtel, établissement médical
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Précision dénominationhôtel particulier puis clinique vétérinaire
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Parties constituantes non étudiéescour
La construction de cet ancien hôtel particulier remonte au dernier quart du XVIIIe siècle. Elle est contemporaine de l'extension du port de commerce dont les ingénieurs des Ponts et Chaussées ont entrepris la restauration à partir de 1765. En 1825, selon l'état des sections du cadastre napoléonien, l'hôtel, désigné comme maison, appartient à Geneviève Jolivet Deriencourt, veuve de Jacques-Martin Maurice, célèbre entrepreneur de travaux publics à Cherbourg, propriétaire de nombreux biens et bâtisseur de l'hôtel particulier voisin situé au 1 rue du Val de Saire (IA50001577). La demeure reste entre les mains de la famille Deriencourt jusqu'au début des années 1880, date à laquelle elle devient la propriété de Gaston Morizot, brasseur quai de l'Ancien Arsenal, puis entre 1928 et 1972, d'Henri Arton Ryst, marchand de volailles. Ce dernier y fait installer alors, outre ses appartements, son propre bureau et plusieurs magasins.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 18e siècle , daté par source
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Auteur(s)
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Personnalité :
Maurice Jacques-Martinhabitant célèbre attribution par sourceMaurice Jacques-Martin
Entrepreneur cherbourgeois, auteur du premier phare de Gatteville, de l'hôtel de la préfecture maritime et de l'hôtel particulier Epron de la Horie.
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Personnalité :
L'hôtel, implanté sur une parcelle de forme trapézoïdale située à l'angle de l'actuelle rue de l'ingénieur Cachin et du quai du général Lawton Collins, est de plan en U. Il comprend un corps de logis principal, disposé de biais, encadré par deux ailes en retour, de longueur inégale, répartis autour d'une cour irrégulière dont la partie occidentale est délimitée par un mur bas percé de plusieurs baies. Les trois ailes disposent d'un rez-de-chaussée sur cave et d'un étage carré, délimités par un bandeau plat, ainsi que d'un étage de comble éclairé par des lucarnes à croupe. Les fenêtres du rez-de-chaussée et du premier étage sont pourvues d'un chambranle en pierre calcaire. Le mur de délimitation à l'ouest, parallèle au quai, ouvre par un portail monumental encadré par deux piliers en granite.
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Murs
- schiste moellon
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré, étage de comble
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier intérieur
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Cet ancien hôtel particulier demeure, en dépit des nombreuses transformations qu'il a subies, un des hôtels du XVIIIe siècle les plus monumentaux qui ait survécu à Cherbourg. Il appartient à la catégorie des hôtels sur cour, relativement rares à Cherbourg, dont on retrouve d'autres exemples au 12, 14, 16 rue Tour Carrée (hôtel de Garantot IA50001450) et au 22 rue François Lavieille (hôtel de Gouberville IA50001454).
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).
Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).