Pétition de M. Sautelet, 5 mars 1821.

Cette pétition indique qu’à la date du 23 août 1820 : Le marquis de Radepont désire obtenir l’autorisation d’établir 3 usines sur une prairie qu’il possède dans la commune de Fleury-sur-Andelle, le long de la rivière, au dessous des deux moulins dont il est déjà propriétaire.

« …M. de Radepont n’a point encore indiqué l’espèce d’usines qu’il se propose de construire, les dimensions des vannes des ouvrages de décharge et de retenue. Il est reconnu qu’il peut utiliser toutes les eaux de la rivière qui traverse sa propriété et qu’on peut abandonner à sa sagesse et à son industrie l’usage qu’il peut faire des eaux de cette rivière, sauf à déterminer les hauteurs des retenues, l’ouverture des débouchés, de manière à ce qu’il n’en résulte aucun dommage pour le service de navigation, pour l’irrigation et pour les particuliers… ». Les chutes concédées se trouvent en dessous de la filature de M. Pinel à Fleury-sur-Andelle.

AD Eure. 19 S 2.

Rapport de Petit, ingénieur des Ponts et Chaussées, 28 janvier 1821.

Sur la demande de M. le Marquis de Radepont qui exprime l’intention d’utiliser la chute d’eau de l’Andelle dans une prairie lui appartenant pour installer plusieurs fabriques. M. de Radepont est déjà propriétaire des moulins de Fleury-sur-Andelle qui ne consomment pas le volume d’eau entier qui leur appartient et qu’il désirerait y ajouter une troisième roue.

AD Eure. 18 S 71.

Plan de situation des usines projetées par M. de Radepont, 28 janvier 1821.

AD Eure. 18 S 71.

Lettre de M. Lecouturier de Courcy, 11 juillet 1821.

« …un arrêté pris par vous relativement à une demande d’usine formée par M. de Radepont qui m’a vendu ses droits… »

AD Eure. 19 S 2.

Pétition de M. Sautelet, 10 août 1821.

« …pour construire des usines, ce propriétaire a imaginé de creuser des canaux à l’aide desquels il va prendre à l’Andelle l’eau dont il a besoin pour les mettre en mouvement. Vous savez que M. le Préfet n’a jusqu’à présent autorisé les riverains à entreprendre des travaux de cette nature que lorsqu’ils possédaient les deux rives.

Avant la Révolution, les anciens seigneurs ne pouvaient même bâtir moulins qu’autant que les deux rives se trouvaient en leur fief. S’il en était autrement, il est aisé de prévoir que chacun ferait des prises d’eau de son côté et que bientôt le lit naturel des rivières serait mis à sec… ».

AD Eure. 19 S 2.

Ordonnance royale, 19 septembre 1821.

Autorise Jacques Lecouturier de Courcy, subrogé aux droits de M. de Radepont, à construire deux filatures sur sa propriété dans la commune de Fleury-sur-Andelle et à ouvrir les canaux indiqués sur le plan dressé par l’ingénieur des Ppnts et Chaussées a condition qu’il emploie provisoirement une chute de 1,51 m pour le premier canal et une chute de 0,82 m pour le second, jusqu’à ce qu’il soit statué sur la chute entière.

AD Eure. 19 S 2.

AD Eure. 18 S 71.

Lettres de protestation de M. Sautelet, 30 décembre 1822.

« …M. Sautelet proteste car ses prairies sont inondées depuis que M. de Courcy a fait bâtir sa filature à coton qui est entièrement construite… ».

AD Eure. 19 S 2.

Procès-verbal d’accession des lieux, 11 avril 1823.

Le repère est posé à l’usine de M. de Courcy

AD Eure. 19 S 2.

Ordonnance royale, 30 juillet 1823.

Décrétant que la partie de chute de la rivière indiquée par la précédente ordonnance est définitivement accordée a M. Lecouturier de Courcy qui pourra la joindre à celle qui lui fut concédée .

AD Eure. 18 S 71.

Lettre de M. Lecouturier de Courcy, 11 janvier 1824.

« …M. de Courcy affirme que son usine est louée et qu’il est propriétaire non jouissant et que les amandes et les règlements ne regardent que les locataires… ».

AD Eure. 19 S 2.

Rapport du Conseil de Préfecture, 17 décembre 1825.

Constatant que M. Lecouturier de Courcy s’est permis sans autorisation préalable de diminuer la largeur du bras flottable de la rivière d’Andelle d’environ 7 m par une batterie de pieux… ce qui entrave la descente des bois de flot.

AD Eure. 18 S 71.

Pétition de M. Sautelet, 4 janvier 1831.

Par laquelle Victor Sautelet déclare qu’il a fait l’acquisition de M. Lecouturier de Courcy de deux filatures hydrauliques sises à Fleury-sur-Andelle, par un acte passé devant Maître Ricquier notaire à Rouen le 4 janvier 1831. La raison pour laquelle M. Lecouturier de Courcy a vendu ses usines tient au fait qu’il n’a pu obtenir l’autorisation d’augmenter le volume des eaux de l’Andelle pour alimenter le canal de dérivation les alimentant. Victor Sautelet demeure à Rouen, 9 rue de Fontenelle.

AD Eure. 19 S 2.

AD Eure. 18 S 71.

Plan de situation des usines Les Jumelles projetées par M. Sautelet, par Lepère ingénieur, 27 juillet 1831.

AD Eure. 19 S 2.

AD Eure. 18 S 71.

Rapport de Lepère, ingénieur des Ponts et Chaussées, 20 août 1831.

Sur la demande de M. Sautelet acquéreur des usines du sieur de Courcy, afin de déplacer un barrage situé sur sa propriété.

AD Eure. 18 S 71.

Section : B

N° du plan : 37

Lieu-dit :

Edifice : Fabrique

Propriétaire : Sautelet

Revenu : 400 puis 4040 puis 4150 f

Obs: augmentation de construction en 1844 puis en 1855 puis en 1858

AD Eure. 3 P 7 403-404 : Cadastre Napoléonien, Fleury-sur-Andelle, 1835

Procès-verbal de visite des lieux, 6 juin 1835.

Reconnaissant les travaux exécutés par M. Sautelet. Celui-ci a fait établir auprès des usines, dites les Jumelles, un canal de décharge fermé en tête par deux vannes larges de 2,86 m chacune….

AD Eure. 18 S 71.

Plan de situation des usines de M. Sautelet (le moulin à blé, les 2 filatures dites les Jumelles, la filature louée à M. Féry) et de la filature de Mr Villeneuve, par Lepère ingénieur, 20 juin 1835.

AD Eure. 19 S 2.

AD Eure. 18 S 71.

Ordonnance royale, 21 mai 1837.

Portant règlement de l’usine dit les Jumelles et autorisant M. Sautelet à augmenter le grand vannage de ces usines… La largeur totale du vannage est portée à 11,46 m et la hauteur du seuil à 0,69 m au-dessous de l’ancien repère.

AD Eure. 19 S 2.

AD Eure. 18 S 71.

Situation 1842 :

Rapport de l’ingénieur ordinaire sur la demande en autorisation d’appareils à vapeur de MM. Peynaud, Strocklin et Lecomte dans leur filature dite Les Jumelles qu’ils exploitent et qui appartient à M. Sautelet. Cette chaudière servant uniquement au chauffage des ateliers existait depuis 1836 à l’usine de St Paul établie à Radepont et a été transportée aux Jumelles en 1842.

AD Eure. 5 M 303.

Pétition de M. Sautelet, 19 juin 1844.

M. Sautelet augmente le point d’eau de son usine de 30 cm.

AD Eure. 19 S 2.

Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 6 juillet 1844.

Les filatures Jumelles de M Sautelet (auparavant à M. Lecouturier de Courcy) se trouvent immédiatement en amont de la filature hydraulique de M Villeneuve réglée par ordonnance royale du 27 février 1828.

AD Eure. 18 S 71.

Plan de situation, filatures les Jumelles à Sautelet, filature Sautelet loué à Frérey (ou Ferry), filature Villeneuve, moulin à blé Lamotte, fabrique d’indienne Sautelet, 25 novembre 1846.

AD Eure. 18 S 71.

Enquête industrielle 1847.

Filature et tissage de coton Peynaud et Cie (locataire)

Valeur locative : 7 800 FF

Patente : 623 FF

Valeur annuelle des matières premières : 80 000 FF

Valeur annuelle des produits fabriqués : 400 000 FF

Effectif : HOMME: 98, FEMME: 97, ENFANT: 18

Salaire : HOMME: 3,5 FF, FEMME: 1.25 FF, ENFANT: 0.80 FF

Moteur : ENERGIE HYDRAULIQUE

Machines : METIER: 160, MACHINE: 28

BN O 600 (11), p208, n°152 (3° arrondissement des Andelys)

1844-1846

Procès opposant Sautelet à Villeneuve qui réfute l’ordonnance royale du 21 mai 1837

AD Eure. 18 S 71.

Décret du Conseil d’État, 18 décembre 1848.

Rejet de la requête de Villeneuve

AD Eure. 18 S 71.

Arrêté préfectoral, 19 juin 1850.

Autorisant MM. Peynaud, Strocklin et Lecomte (locataires Sautelet) à faire usage dans leur filature et tissage dit des Jumelles d’une chaudière à vapeur cylindrique à deux bouilleurs

AD Eure. 5 M 303.

Arrêté préfectoral, 22 février 1853.

Autorisant MM. Peynaud, Strocklin et Lecomte a mettre en conformité la chaudière à vapeur de l’usine dite Les Jumelles qu’ils exploitent et qui appartient à M. Sautelet.

AD Eure. 5 M 303.

Plan de l’usine M. Sautelet occupée par MM. Peynaud, Strocklin et Lecomte et de la chaudière, 1853.

AD Eure. 5 M 303.

Plan de l’usine des Jumelles louée par MM. Strocklin et Stoesser et appartenant à M. Sautelet, 4 décembre 1854.

AD Eure. 5 M 303.

Rapport de l’ingénieur ordinaire sur la demande en autorisation d’appareils à vapeur de MM. Strocklin et Stoesser, 3 mars 1855.

MM. Strocklin et Stoesser sont devenus locataires de l’usine des Jumelles appartenant à M. Sautelet et occupée précédemment par MM. Peynaud, Strocklin et Lecomte. Un arrêté du 19 juin 1850 avait autorisé les précédents locataires à faire usage d’une chaudière à vapeur pour le chauffage des ateliers et la préparation du coton. Les prescriptions de cet arrêté n’avaient été exécutées qu’en partie. Un nouvel arrêté du 22 février 1853 leur avait rappelé les mesures à prendre : elles avaient été remplies en partie. Aujourd’hui les nouveaux locataires demandent à établir 2 chaudières (voir arrêté préfectoral du 14 mars 1855).

AD Eure. 5 M 303.

Arrêté préfectoral, 14 mars 1855.

Autorisant MM. Strocklin et Stoesser (locataire de Sautelet) à faire usage dans leur filature et tissage dit des Jumelles de deux chaudières à vapeur cylindriques.

AD Eure. 5 M 303.

Arrêté préfectoral, 26 avril 1858.

Autorisant M. Sautelet à faire usage dans l’usine des Jumelles lui appartenant d’une chaudière cylindrique à 3 bouilleurs et d’une machine à vapeur de 20 cv pour servir à faire mouvoir ses ateliers. L’usine est à cette date louée à MM. Strocklin et Stoesser qui possédaient déjà dans cet établissement deux chaudières autorisées respectivement en 1850 et 1855. La première était en chômage depuis plusieurs années.

AD Eure. 5 M 303.

Plan et coupe de la nouvelle chaudière à vapeur de la filature de coton de M. Sautelet dite Les Jumelles et plan de l’usine, 25 mars 1858.

AD Eure. 5 M 303.

Enquête industrielle, 1866.

M. Stoesser emploie 152 ouvriers.

AD Eure. 9 M 3.

Enquête « Etat des ouvriers des industries cotonnières ou dérivées du coton.. » 1867.

L’usine Stoesser (exploitant) emploie à cette date 152 ouvriers.

AD Eure. 1 M 302.

Statistique industrielle : Liste des filatures en activité en 1869.

Filature de coton de M. Stoesser compte 6 100 broches.

AD Eure. 6 M 1243.

1868-1874

Victor Sautelet propriétaire.

AD Eure.18 S 6. (État matrice du syndicat des usiniers de la vallée de l’Andelle, 1868-1869)

1872-1874

M. Stoesser exploitant.

AD Eure.18 S 6. (État matrice du syndicat des usiniers de la vallée de l’Andelle, 1868-1869)

Situation en 1882

M. Vve Pomont propriétaire.

M. Morel exploitant.

AD Eure.18 S 6. (État matrice du syndicat des usiniers de la vallée de l’Andelle, 1868-1869)

Procès-verbal d’épreuve d’un appareil à vapeur, 20 novembre 1880.

Pour une chaudière installée dans le tissage de coton de M. Ernest Morel à Fleury.

AD Eure. 5 M 303

Lettre d’Ernest Morel au préfet de l’Eure, 29 décembre 1880.

Par laquelle il l’informe qu’il monte à cette date un nouveau tissage de coton en sus de sa filature et qu’il y fait installer une chaudière à vapeur provenant de Renaux à Rouen et qu’elle est destinée à alimenter en vapeur une machine motrice et les appareils de chauffe de son usine.

AD Eure. 5 M 303

Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 17 mai 1883.

Suite à la demande de M. Morel de reconstruire le grand vannage de retenue de son usine dite Les Jumelles qui est entièrement détérioré.

AD Eure. 19 S 2.

Arrêté préfectoral, 26 mai 1883.

Autorisant Morel propriétaire de la filature dite les Jumelles à reconstruire le grand vannage de retenue de cette usine.

AD Eure. 18 S 71.

AD Eure. 19 S 2.

Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 10 septembre 1883.

Suite à la pétition de M. Morel de reconstruire le petit vannage faisant partie des ouvrages de décharge de l’usine dite Les Jumelles. Le vannage sera placé perpendiculairement à l’axe du canal et composé de 3 vannes ayant chacune 1,63 m de largeur.

AD Eure. 19 S 2.

Arrêté préfectoral, 9 octobre 1883.

Autorisant Morel propriétaire de la filature dite les Jumelles à reconstruire le petit vannage de cette usine faisant partie des ouvrages de décharge fixés par l’ordonnance royale de 1837.

AD Eure. 18 S 71.

AD Eure. 19 S 2.

Lettre d’Ernest Morel au préfet de l’Eure, 20 mars 1886.

Par laquelle il l’informe de la mise en service d’une chaudière à vapeur système Galloway qu’il a faite construire par la société anonyme de Construction Mécanique de Saint-Quentin. Elle sera installée dans son usine de filature et tissage de coton de Fleury. Elle est destinée à alimenter une machine à vapeur et à servir au chauffage de l’usine si besoin.

AD Eure. 5 M 303.

Lettre d’Ernest Morel fils au préfet de l’Eure, 20 mars 1886.

Par laquelle il l’informe qu’il fait usage dans sa filature et son tissage de coton de Fleury dits les Jumelles d’une chaudière de type Galloway construite par la Société de Construction Mécanique de Saint-Quentin et une chaudière semi tubulaire provenant des ateliers Renaux et Bonpain de Rouen.

AD Eure. 5 M 303.

Lettre de Pierre Morel et Cie au préfet de l’Eure, 20 mars 1886.

Par laquelle ils l’informent qu’ils font usage dans leur tissage de coton de Fleury d’une encolleuse à vapeur à usage de tambours sécheurs construit par Platt à Oldham en Angleterre, et d’un appareil pour cuire la colle construit par Eastwood à Manchester.

AD Eure. 5 M 303.

Situation en 1889.

M. Morel propriétaire et exploitant.

AD Eure.18 S 6. (État matrice du syndicat des usiniers de la vallée de l’Andelle, 1868-1869)

Arrêté préfectoral, 2 avril 1894.

Autorisant Mme Vve Morel propriétaire de la filature Les Jumelles à élargir la rivière sur la rive droite longeant sa propriété en amont de son vannage de décharge pour faciliter l’entrée des eaux dans le canal d’alimentation de son usine.

AD Eure. 18 S 71.

AD Eure. 19 S 2.

Situation en 1896.

M. Morel propriétaire.

M. Deschamps exploitant.

AD Eure.18 S 6. (État matrice du syndicat des usiniers de la vallée de l’Andelle, 1868-1869)

Procès-verbal d’épreuve d’un appareil à vapeur, 27 juillet 1902

Pour une chaudière semi tubulaire installée dans le tissage de coton de M. Deschamps qu’il loue à Mme Vve M Morel.

AD Eure. 5 M 303.

Procès-verbal de pose d’un nouveau repère, 8 mai 1907.

Suite à la demande de M. Pierre Morel, successeur de Mme Vve Ernest Morel de fixer le niveau légal de l’usine dite Les Jumelles dont il est propriétaire, à usage de filature et tissage de coton.

AD Eure. 19 S 2.

Entête de papier à lettre, Filature et Tissage Morel, 1910.

AD Eure. 18 S 71.

Enquête industrielle 1923 (en vue du n° spécial de l’Illustration économique).

Usine Morel : 230 ouvriers.

AD Eure. 9 M 4.

État récapitulatif des usines hydrauliques existantes au 31-12-1926.

Titre en vertu duquel l’usine est autorisée : ordon 21 mai 1837

Concessionnaire : Morel

Hauteur de chute : 1,30m

Puissance brute : 60 kw

AD Eure. 1 J 465.

1949 : Sté Filature et Tissage les Jumelles, Établissements Pierre Morel et Cie (attesté en 1949).

AD Eure. 18 W 158.

1963 :

Le site appartient à la société Fran-Labo

Arrêté préfectoral, 15 décembre 1964.

Autorisant la société PRL dont le siège est à Pantin à exploiter au lieu-dit les Jumelles un établissement spécialisé dans la fabrication d’appareils ménagers (radiateurs).

AD Eure. 18 S 71.

1965 :

Le site appartient à la société Airlec (fabrication de radiateurs électriques)

Plan de l’usine les Jumelles appartenant à la société PRL, 14 juin 1967.

AD Eure. 18 S 71.

Arrêté préfectoral, 3 octobre 1967.

Autorisant la société PRL dont le siège est à Pantin à déverser après traitement dans la rivière les eaux résiduaires provenant de son usine.

AD Eure. 18 S 71.

Arrêté préfectoral, 4 juin 1982.

Abrogeant les ordonnances royales des 19 sept 1821, 30 juillet 1823 et 21 mai 1837 portant règlement des anciennes filatures dites les Jumelles appartenant à la Société Airlec. Celle-ci est tenue de rétablir le cours naturel de la rivière Andelle dans la propriété de son usine : suppression de son bâti, le seuil du vannage qui jouxte le déversoir sera abaissé de 35 cm et le profil en long de la rivière rétabli de manière uniforme sur 60 m à l’amont et 30m à l’aval. Le bras usinier et le bras de décharge seront comblés afin que toutes les eaux se dirigent vers le lit naturel. Le lit sera approfondi de 70 cm.

AD Eure. 18 S 71.