Pétition, 28 ventôse an 11.

Par laquelle Mignot père et fils, marchand, demandent l’autorisation de faire construire deux usines (2 moulins à foulon en sus des deux moulins à blé qu’ils possèdent déjà)…

AD Eure, 18 S 57.

Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 17 prairial an 11.

MM. Mignot père et fils possèdent les deux rives de l’Andelle au dessous du pont de pierre ainsi que les deux moulins à blés placés plus bas dits moulins du Pont de Pierre. Ils ont le projet d’établir entre ces moulins et le pont de pierre deux moulins à foulon destinés au foulage des draps de la fabrique d’Elbeuf.

AD Eure, 18 S 57

Plan de situation et détail des usines existantes (2 moulins à blé Mignot, moulin à foulon Houdemare, moulin à blé Bucaille) et projetées (2 moulins à foulon Mignot), 17 prairial an 11.

AD Eure, 18 S 57

Plan de situation des moulins à blé et du moulin foulon Mignot, 9 floréal an 13.

AD Eure, 18 S 57

Arrêté préfectoral, 10 prairial an 13.

Autorisant MM. Mignot à conserver les moulins à foulon qu’il sont fait construire sur le canal de dérivation qu’ils ont fait ouvrir le long de la rive droite du canal flottable de la rivière Andelle

AD Eure, 18 S 57

Décret impérial, 19 avril 1806.

« …les sieurs Mignot père et fils sont autorisés à conserver le moulin à foulon qu’ils ont fait construire dans la commune de Pont-Saint-Pierre sur le canal de dérivation qu’ils ont fait ouvrir le long de la rive droite du canal flottable de la rivière … »

AD Eure, 19 S 2, Pont-Saint-Pierre

AD Eure, 18 S 57

Pétition au Sous-préfet de l’Eure, 30 aout 1813.

Par laquelle M. Jean-Baptiste Etienne Mignot l’informe qu’il est propriétaire de 4 moulins à Pont-Saint-Pierre sur un même terrain et demande l’autorisation d’établir un nouvel établissement destiné à être une filature de laine dont le succès en assuré par la proximité des fabriques de draps d’Elbeuf et de Louviers et qui serait également utile à la classe indigente.

AD Eure, 19 S 2

AD Eure, 18 S 57

Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 13 février 1814.

Les quatre usines Mignot se composent de deux moulins à blé établis sur le cours principal de la rivière et sur la même chute, et de deux moulins à foulon construits sur des canaux dérivés du mm bras et dont la prise d’eau est au-dessus des moulins à blé. Les eaux qui passent par les moulins à foulon ainsi que celles qui s’échappent par le canal de décharge se réunissent au-dessous des usines précitées. Le but de Mignot est de creuser entre les deux premiers canaux un troisième canal qui verserait ses eaux dans le trempoir des moulins à foulon et mettrait en activité la roue de la filature qui aurait la même chute que celle des moulins à foulon à proximité. L’abondance de l’eau de la rivière est telle que cette usine marchant, il resterait assez d’eau pour les deux moulins à foulon et les deux moulins à blé.

AD Eure, 19 S 2, Pont-Saint-Pierre

AD Eure, 18 S 57

Plan de situation des usines Mignot, 1814.

AD Eure, 19 S 2 Pont-Saint-Pierre

Plan des usines Mignot existantes (2 moulins à blé, 2 moulins à foulon) et de l’usine projetée (une filature de laine édifiée entre les deux moulins à foulon), 13 février 1814.

AD Eure, 18 S 57

Arrêté préfectoral, 14 juin 1814.

Autorisant Jean-Baptiste Etienne Mignot, propriétaire de deux moulins à foulon et de deux moulins à blé à faire une nouvelle prise d’eau sur le cour de la rivière entre les deux prises d’eau qui alimentent déjà ses deux moulins à foulon…pour la mise en activité d’une filature de laine

AD Eure, 18 S 57

Ordonnance royale, 23 janvier 1815.

Réglementant les usines de MM. Mignot frères, déterminant la retenue des eaux du bief d’amont et autorisant Jean-Baptiste Etienne Mignot, propriétaire de deux moulins à foulon et de deux moulins à blé à faire une nouvelle prise d’eau sur le cour de la rivière entre les deux prises d’eau qui déjà alimentent ses deux moulins à foulon afin d’y établir un 3e tournant (devant entrainer une filature de laine).

AD Eure, 18 S 57

AD Eure, 19 S 2

Pétition, 2 mai 1815.

Par laquelle M. Mignot demande l’autorisation d établir une filature à coton sur sa propriété dans laquelle il a déjà 5 établissements hydrauliques. Cette nouvelle usine sera établie entre les deux moulins à blé qu’il possède.

AD Eure, 18 S 57

Procès-verbal de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 20 avril 1815.

Les travaux autorisés à Mignot par l’ordonnance royale sont exécutés.

AD Eure, 19 S 2

Pétition, 26 juin 1815.

Par laquelle M. Pierre Modeste Maille, manufacturier à Elbeuf, locataire de deux moulins à foulon et un autre moulin faisant marcher des machines à carder et à filer la laine, sis à Pont-Saint-Pierre lesquels appartiennent à M. Mignot

AD Eure, 19 S 2

Plan des usines Mignot, 30 janvier 1816.

Avec le projet d’établissement d’une 6e roue pour mettre en activité une filature de coton.

AD Eure, 18 S 57

Arrêté préfectoral, 26 avril 1815.

Autorisant Jean-Baptiste Mignot, propriétaire de 5 usines établies sur deux bras de l’Andelle à Pont Saint Pierre, à établir une 6e roue sur le canal gauche de la rivière entre les deux moulins à blé dont il est propriétaire afin d’y former une mécanique à filer le coton.

AD Eure, 18S57

AD Eure, 19S2

Pétition Mignot frères, 17 mai 1826.

Par laquelle ils demandent à faire subir quelques changements au canal de son usine à usage de filature de coton.

AD Eure, 18S57

Plan de situation des usines Mignot Ainé (propriétaire des deux moulins à foulon et filature de laine construits sur des canaux dérivés) et Jeune (propriétaire des deux moulins à blé et filature de coton établis sur le corps principal de l’Andelle), 18 juin 1835.

AD Eure, 18 S 62

AD Eure, 19 S 2

Plan de situation des usines Mignot frères, Lancelevée et Toutain relatif à la demande faite par M David pour la construction d’un déversoir aux dites usines, 30 janvier 1841.

A cette date les usines de M. Mignot Jeune (a savoir les deux moulins à blé et la filature de coton) sont réunis en une seule usine à usage de filature de coton.

AD Eure, 18 S 57

AD Eure, 19 S 2

Plan masse des usines Mignot, 13 mars 1841.

AD Eure, 19 S 2

Arrêté préfectoral, 15 février 1842.

« …les sieurs Mignot-Ainé, Lancelevée, Toutain, Mignot Jeune, doivent construire des déversoirs à leurs usines… ».

AD Eure, 19 S 2, Pont-Saint-Pierre

Plan de situation des usines Mignot, Lancelevée et Toutain, 18 octobre 1844.

AD Eure, 18 S 57

Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 26 mars et 12 mai 1846.

La rivière Andelle est séparée en deux bras dont le plus important coulant à gauche fait marcher les usines de M. Mignot et Consort réglées par OR du 23 janvier 1815, le second bras dit du Barbeau alimente un moulin à foulon et un moulin à blé appartenant tous deux à M. D’Houdemare et réglés par ordonnance royale du 8 octobre 1841. Ce bras se réunit à la rivière d’Andelle en aval des usines Mignot et ces deux bras réunis alimentent les usines dites moulins Pouchet appartenant à MM Chardon, Decorde et Launay et ensuite les usines de la Sté des Fonderies de Romilly.

AD Eure, 18 S 58

Plan de situation des moulins et usines Massinot (ex Lancelevée), Mary, d’Houdemare, Mignot et Pouchet, 6 aout 1846.

AD Eure, 18 S 59

Pétition, 27 aout 1849.

Par laquelle Mr Lancelevée, propriétaire de 2 moulins à foulon désire réunir en une seule la chute des deux moulins.

AD Eure, 19 S 2

Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 8 novembre 1849.

Mr Lancelevée a acquis le moulin de Mr Toutain et souhaite réunir sur une seule roue les deux volumes auxquels il a droit sans modifier la hauteur de la retenue.

AD Eure, 19 S 2

Plan des moulins à foulon Lancelevée après réunion des chutes projetée, 23 nov 1849.

« …M Lancelevée est autorisé à réunir sur une roue les deux volumes d’eau afférant à son usine actuelle et à celle de M. Toutain dont il est acquéreur… »

AD Eure, 19 S 2, Pont-Saint-Pierre

AD Eure, 18 S 57

Arrêté préfectoral, 6 mars 1850.

Autorisant la réunion sur une seule roue les deux volumes du moulin à foulon de M. Lancelevée et celui qu’il vient d’acquérir de M. Toutain.

AD Eure, 19 S 2

Pétition Delamare, Michel, Lancelevée, octobre 1850.

« …les soussignés, locataires des usines appartenant aux sieurs Mignot frères situées à Pont-Saint-Pierre (…) ont l’honneur de vous signaler le mauvais état de la rivière (…) Delamare locataire de M. Mignot ainé, Michel locataire de M. Mignot Jeune, Lancelevée propriétaire du moulin à foulon…

AD Eure, 19 S 2, Pont-Saint-Pierre

Décret présidentiel, 20 janvier 1851.

Autorisant Mignot Ainé et Mignot Jeune et M. Lancelevée à conserver les filatures et les moulins à foulon qu’ils possèdent.

AD Eure, 18 S 57

Historique, 20 janvier 1851.

« Antérieurement à l’an 11, MM. Mignot père et fils possédaient à Pont-Saint-Pierre, deux moulins à blé. Dans cette même année, MM. Mignot ont demandé l’autorisation de construire, un peu en amont de ces moulins et sur un autre bras de l’Andelle, deux moulins à foulon ; mais cette demande n’a pas été accueillie favorablement. Un décret du 19 avril 1806 a autorisé ces mêmes propriétaires à conserver un moulin à foulon qu’ils ont fait établir sur le bras d’Andelle dont il vient d’être parlé. Une ordonnance du 23 janvier 1815 autorise également M. Jean Baptiste Etienne Mignot à faire une nouvelle prise d’eau pour la mise en activité d’une filature de laine près du moulin à foulon. Un arrêté du 26 avril 1816, approuvé par le ministre de l’Intérieur, autorise M. Mignot à établir une 6e roue, entre les deux moulins à blé, pour la formation d’une mécanique à filer le coton. En 1851, il existait 3 usines : l’une à M. Mignot jeune, remplaçant les deux moulins à blé et le moulin à foulon, autorisée par l’arrêté de 1816. Une autre à M. Mignot aîné. Et un moulin à foulon appartenant à M. Lancelevée (lequel a réuni à la chute dont il était possesseur et celle qui a appartenu à M. Toutain)

AD Eure, 18 S 57

Plan de situation des usines Mignot, 14 janvier 1852.

AD Eure, 18 S 62

Arrêté préfectoral, 8 octobre 1853.

Arrêté préfectoral, 1 aout 1854.

Arrêté préfectoral, 7 aout 1862.

Enjoignant MM. Mignot-Lepetit, Mignot et Lancelevée de faire les réparations nécessaires aux ouvrages régulateurs de leurs usines : au vannes de décharge de leur retenue pour qu’elles puissent être facilement manœuvrées, à installer un repère en fonte en remplacement de celui en bois vétuste et de construire un déversoir de 15 m pour ne pas nuire aux riverains.

AD Eure, 18 S 57

Plan de situation des usines Bernays et Ragault (anciennement Mignot), 1/200e, 20 aout 1883.

AD Eure, 18 S 62

Etat récapitulatif des usines hydrauliques existantes au 31-12-1926.

Titre en vertu duquel l’usine est autorisée : Décret 20 janvier 1851

Concessionnaire : Tron

Hauteur de chute : 1,60m pour l’usine de gauche, idem pour celles du milieu et de droite

Puissance brute : 13 kw pour chacune des 3 (3x13kw)

AD Eure, 1 J 465

Pétition, avril 1950.

Par laquelle le directeur de l’usine Tron et Berthet demande le maintien en activité de leur usine qui est classée dans la 2e classe des établissements dangereux. La société Tron et Berthet est installée depuis 1899 à Pont-Saint-Pierre où elle fabrique des selles pour cycles et motocycles. Sont employées les matières premières suivantes : cuirs de vache tanné (genre cuire pour semelles de chaussures), aciers laminés, aciers étirés et fil d’acier haute résistance. Les matières premières sont transformées à l’aide de presses à découper, à emboutir et machines spéciales. Les selles produites sont soit émaillées, nickelées, cadmiées ou chromées. Les déchets d’acier et cuirs sont vendus à des spécialistes. La société demande également par cette pétition, l’autorisation de construire un réfectoire en dehors de l’usine pour faire face à l’augmentation du personnel, autorisation déjà accordée par le MRU : il y a à cette date 30 à 35 ouvriers qui doivent prendre leur repas à l’usine

AD Eure, 18 W 264

Rapport de l’inspecteur des Établissements classés, 13 juin 1950.

Suite à l’enquête sur les Etablissements Tron et Berthet, il consigne que le principal inconvénient de cette industrie, bruit et trépidation des presses, n’est pas de nature à gêner le voisinage en raison de l’éloignement des habitations et la situation des ateliers sur une ile de l’Andelle.

AD Eure, 18 W 264

Plan masse légendé, 1/100e, 9 avril 1951.

AD Eure, 18 W 264

Lettre, 28 février 1952.

Par laquelle les Etablissements Tron et Berthet, société en nom collectif, déclare entreposer et utiliser du cyanure pour les bains

d’électrolyse.

AD Eure, 18 W 264

Plan masse de l’usine, 1/200e, 28 février 1952.

AD Eure, 18 W 264