Dossier d’œuvre architecture IA00017334 | Réalisé par
Real Emmanuelle (Contributeur)
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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  • patrimoine industriel, patrimoine industriel du bassin hydrographique de l'Andelle
filature de coton de la Tannebrune, puis usine de poudre métallique des Tréfileries et Laminoirs du Havre, puis usine de chaudronnerie Caudrillier
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton bassin hydrographique de l'Andelle - Romilly-sur-Andelle
  • Hydrographies l'Andelle
  • Commune Charleval
  • Lieu-dit la Tannebrune
  • Cadastre 1836 B 197  ; 2018 AB 242, 283
  • Dénominations
    filature, usine de chaudronnerie
  • Précision dénomination
    filature de coton
  • Appellations
    filature de la Tannebrune, usine de poudre métallique des Tréfileries et Laminoirs du Havre, usine de chaudronnerie Caudrillier
  • Destinations
    zone d'activité artisanale et industrielle
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, bâtiment d'eau, bief de dérivation

En 1806, Charles Pierre Pascal Ymont (ou Imont), entrepreneur de bâtiment à Ecouis (27), entreprend la construction d'un moulin à foulon sur le hameau de la Tannebrune. En cours de travaux, il fait modifier la nature de son l'établissement. C'est une filature de coton qui va être finalement construite, alimentée par un canal de dérivation de 3 m de largeur muni de deux vannes. La même année M. Ymont fait édifier dans la même commune le moulin à blé Mirouette. Charles Ymont confie d'emblée à Philippe Neuville l’exploitation de son usine désignée sous le nom de « mécanique à filer le coton ». L’établissement compte alors 100 ouvriers et est équipé entre autres de 8 métiers et 6 mull-jennys. Le plan dressé en 1808 par le service impérial des Ponts et Chaussées donne les indications suivantes : l’usine est d’environ 12 m de longueur pour 7,80 m de largeur. Elle est construite le long d’un canal dérivé de la rivière. Une pile jetée au milieu de ce bras d’eau permet d’avoir côte à côte la vanne motrice et la vanne de décharge. Le moteur de l’usine est une roue fonctionnant par-dessous d’un modèle extrêmement simple, comprenant 16 aubes droites, et mesurant environ 6 m de diamètre et 1 m de largeur. La filature Ymont est autorisée par décret impérial du 15 octobre 1810. En 1812, l'usine utilise 9 600 kg de coton par an qu'elle achète 12 F/kg et emploie cent ouvriers, payés 1,25 F/j. Ces derniers ne sont pas logés dans l’établissement, mais demeurent dans la commune soit en location soit en pension.

Le 27 janvier 1819, la filature est revendue à Jacques Michel Sébastien Neuville, filateur à Rouen, pour la somme de 12 600 F. La même année, le dit Neuville projette de déplacer la filature vers l'aval pour augmenter son rendement énergétique et sa capacité de production. Pour cela, il supprime une pêcherie et donne une largeur de 8 m au bras du cours d'eau servant de canal d'amenée. De part et d'autre de ce canal, il envisage de placer deux corps de bâtiment neufs équipés de deux roues jumelées. Cette année-là, seule une filature en brique de 26 m de longueur sur 16,24 m de largeur s’élevant sur 3 étages et équipée d'un seul moteur est édifiée. La roue de cette nouvelle usine mesure 3,85 m de largeur. Ce n'est que quelques années plus tard que lui sera adjointe une seconde roue. L'ancienne filature d'amont est alors abandonnée et son canal d'alimentation, devenu inutile, est comblé.

En juillet 1824, Jacques Neuville s'associe à ses deux fils et constitue la société Jacques Neuville et Fils. Cependant, lui seul conserve la signature en tant qu'unique administrateur et limite à 500 F les levées annuelles de chacun. Après son décès en 1824, la rivalité qui oppose les deux frères se solde par la mise à l'encan de la filature familiale en 1828. Nicolas Edouard Neuville, le fils cadet, emporte les enchères moyennant 150 000 F (la filature avait été estimée à 200 000 F en 1824 par Neuville père) mais il doit pour cela emprunter 75 000 F au négociant rouennais, Pierre Etienne Dutuit. C'est finalement ce dernier qui en 1835, lors d'une nouvelle adjudication, fait l'acquisition de l'usine pour 96 000 F seulement, par acte passé devant maître Bidault, notaire à Rouen. Pierre Etienne Dutuit est déjà propriétaire de deux filatures de coton dans la vallée de l'Andelle, les filatures dites Saint-Pierre et Saint-Paul toutes deux implantées à Radepont. Il confie l’exploitation de sa nouvelle usine à M. Conseil. En 1844, Pierre Etienne Dutuit demande au service des Ponts et Chaussées l’autorisation d’agrandir le coursier extérieur de sa filature pour y loger une roue de 5 m de largeur. Cette modification est autorisée par l'arrêté préfectoral du 6 décembre 1845 et les travaux sont réalisés par l'entreprise Couturier d'après les plans d'un certain Saffray ou Leffray, ingénieur mécanicien à Maromme (76). Consécutivement à ces travaux, un déversoir de 8 m est mis en place conformément à l'arrêté présidentiel du 23 mars 1848. Jusqu’en 1855, le site ne connait pas de nouvelles modifications, hormis la construction dans l'enceinte de l'usine d'un bâtiment collectif (aujourd'hui détruit) pouvant loger plusieurs ouvriers.

En 1855, Pierre Eugène Dutuit succède à son père. Il fait l'acquisition de la prairie de M. de Montlambert et négocie avec Baptiste Hedbert, propriétaire du moulin Mirouette alors désaffecté, le report du volume d'eau de l'ancien moulin sur sa filature. L'arrêté préfectoral du 11 décembre 1856 autorise cette modification qui permet de doubler la production de l'usine. Celle-ci totalise alors 8 640 broches. Le sieur Conseil en est toujours le locataire-exploitant. La filature ferme en 1868.

Après trois années de chômage, l'usine est rachetée le 16 août 1871 par la société Daliphard-Dessaint frères et Cie qui a son siège à Radepont où elle exploite depuis 1841 la fabrique d'indiennes fondée en 1800 par les frères Anty. La nouvelle société y installe d'emblée une chaudière et une machine à vapeur provenant des ateliers Renaux-Huré de Rouen, qui permettent de compléter l'énergie hydraulique fournie par la rivière. En 1872, le préfet autorise l'agrandissement des bâtiments de production et le remplacement des roues hydrauliques existantes par une turbine plus puissante. C'est à cette époque que quelques maisons ouvrières sont édifiées à proximité de l'usine. En 1881, la filature de la Tannebrune, propriété de Modeste Daliphard est exploitée par M. Bergier. Elle emploie alors 102 personnes (dont 46 hommes, 44 femmes et 12 enfants). Elle utilise une machine à vapeur d'une puissance de 25 CV et une turbine hydraulique d'une puissance de 30 CV pour faire mouvoir un équipement totalisant 8224 broches.

En 1895, l’usine est louée à la société des Couleurs Métalliques qui occupe temporairement le site. Celui-ci, en effet, est racheté le 12 août 1915 par la société des Tréfileries et Laminoirs du Havre (TLH) pour assurer la production de poudres métalliques. Celles-ci sont obtenues par broyage en pulvérisant dans des bocards, soit des déchets d'aluminium produits par ses usines de Dijon (21) et de La Praz (Suisse) soit des déchets de cuivre provenant d’usines du groupe. Outre l’usine de Tannebrune, la société des TLH exploite dans la vallée de l'Andelle les usines dites de la Tourbe (Val Anglier) et de Paviot. En 1923, M. Graverol, directeur des TLH, demande l’autorisation de remplacer l'ancienne turbine par une nouvelle plus puissante. Il semblerait qu'à partir de cette date l'énergie thermique ne soit plus utilisée. En 1962, la fusion de la société des TLH avec la Compagnie française des métaux entraîne la création de la société Tréfimétaux et la réorganisation de l'activité. Le groupe se sépare alors de l'usine de la Tannebrune, ainsi que de celles de la Tourbe et de Pavoit et abandonne définitivement la vallée de l'Andelle.

Au début des années 1980, l'ensemble des bâtiments est racheté par la société Caudrillier spécialisée dans la chaudronnerie industrielle. Elle occupera le site jusqu'en 2017. L'usine est désormais transformée en zone d'activités artisanales.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle , daté par source
    • Principale : 3e quart 19e siècle , daté par source
    • Principale : 1er quart 20e siècle , daté par travaux historiques
  • Dates
    • 1806, daté par travaux historiques
    • 1819, daté par travaux historiques
    • 1845, daté par travaux historiques
    • 1856, daté par travaux historiques
    • 1871, daté par travaux historiques
    • 1972, daté par travaux historiques
    • 1915, daté par travaux historiques
    • 1923, daté par travaux historiques
  • Auteur(s)

L'usine de la Tannebrune comprend un atelier de fabrication composé de deux corps de bâtiment symétriques de trois travées édifiés de plain-pied et reliés entre eux par un passage couvert d'une verrière. Le bâtiment d'eau en rez-de-chaussée et doté de larges baies en arc plein cintre est couvert d'un toit en pavillon. Le magasin industriel ainsi que le bureau sont également en brique et de plain-pied. L'immeuble servant de logement pour les ouvriers (détruit à la fin des années 1980) s’élevait sur deux étages et présentait une façade principale en pan de bois hourdé de brique et une façade postérieure en brique et silex.

Le bief dérivé de l'Andelle qui alimentait l'usine est comblé. La turbine a été démontée. Elle bénéficiait d'une chute d'1,64 m de hauteur et d'une puissance 61 KW.

  • Murs
    • brique
    • silex moellon
    • bois pan de bois
  • Toits
    ardoise, tuile mécanique, verre en couverture
  • Étages
    2 étages carrés, en rez-de-chaussée
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit en pavillon
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Énergies
    • énergie hydraulique produite sur place
    • énergie thermique produite sur place
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Documents d'archives

  • AD Eure. Série M ; Sous-série 6 M : 6 M 1240. Statistiques industrielles et commerciales.

    Statistiques industrielles, 1806.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 6 M : 6 M 1240. Statistiques industrielles et commerciales.

    Statistiques industrielles, 1812.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Arrêté préfectoral, 5 octobre 1808.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Pétition de M. Ymont, 26 octobre 1808.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Plan et élévation de la filature mécanique de coton de M Ymont, par Delescaille ingénieur des Ponts et Chaussées, 26 octobre 1808.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Vente par M. Charles Pierre Pascal Imont fils à M. Neuville de la filature sise au triège du moulin Mirouette avec une pêcherie, 27 janvier 1809.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Décret impérial, 15 octobre 1810.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Procès-verbal de visite des travaux et de pose de repère de la mécanique à filer de M. Ymont, 11 septembre 1812.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Arrêté préfectoral, 27 juillet 1813.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 78. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Plan de situation de la filature projetée par M. Neuville et du moulin à blé M. Hedbert, 8 février 1819.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 8 février 1819.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 30 mars 1819.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Arrêté préfectoral, 6 avril 1819.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Ordonnance royale, 10 novembre 1819.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Pétition de M. Neuville, novembre 1819.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Pétition de M. Neuville, novembre-décembre 1819.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Pétition de M. Neuville, 5 septembre 1820.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Lettre de M. Neuville, 22 juillet 1822.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Procès-verbal de visitie des lieux, 15 mars 1837.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Arrêté préfectoral, 30 janvier 1839.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Procés-verbal du 13 avril 1839 : abaissement de repère des usines appartenant aux héritiers Neuville.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Pétition de M. Dutuit demeurant à Rouen, 3 avril 1844.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Pétition de M. Dutuit, 27 juin 1844.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Procès-verbal d’accession des lieux, 9 janvier 1845.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 9 janvier 1845.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Pétition de M. Hedbert, 22 janvier 1845.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Procés-verbal d’accession des lieux, 26 janvier 1845.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Plan masse de la filature de coton de M. Dutuit appartenant auparavant à M. Neuville, 7 août 1845.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Arrêté préfectoral, 6 décembre 1845.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Arrêté préfectoral, 19 mars 1846.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées mentionné dans la Pétition Creuilly, 1847.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Arrêté préfectoral, 15 mai 1847.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Arrêté présidentiel, 23 mars 1848.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Plan de situation de la filature Tannebrune appartenant à M. Dutuit, par Bougarel ingénieur, 29 septembre 1855.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Pétition de MM. Dutuit et Hedbert, 14 mai 1856.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Plan de situation de l’usine de la Tannebrune à M. Dutuit et du moulin Mirouette à M. Hedbert, 28 juillet 1856.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Arrêté préfectoral, 11 décembre 1856.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Syndicat des usiniers de la vallée de l’Andelle, correspondance, 11 novembre 1868.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Contrat passé devant Maître Le Sueur notaire à Pont-Saint-Pierre, 16 aout 1871.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 5 M : 5 M 300. Établissements industriels, dangereux et insalubres. Appareils à vapeur.

    Epreuve d’appareils à vapeur, 22 décembre 1871.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Lettre de M. Daliphard, 29 mai 1872.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 12 juin 1872.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Plan de situation de l’usine de la Tannebrune appartenant à M. Daliphard, de l’usine de M. Hilzinger en amont et du moulin Mirouette de M. Hedbert en aval, 1/2500, 17 juin 1872.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Plan masse de la filature de coton de la Tannebrune appartenant à M. Daliphard, 1872.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Arrêté préfectoral, 12 août 1872.
  • AD Eure. Série S ; sous-série 19 S : 19 S 2. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle.

    Procès-verbal de récolement des travaux sur le canal d'amenée, 25 juin 1873.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 5 M : 5 M 300. Établissements industriels, dangereux et insalubres. Appareils à vapeur.

    Epreuve d’appareils à vapeur, 23 novembre 1881.
  • AM Charleval. Série F ; Sous-série 2 F : 2 F 2. Commerce et industrie.

    Situation de la filature de M. Daliphard, 1881.
  • AD Eure. Série M ; Sous-série 5 M : 5 M 300. Établissements industriels, dangereux et insalubres. Appareils à vapeur.

    Procès-verbal d’épreuve d’appareils à vapeur, 28 juillet 1885.
  • AD Eure. Série S ; Sous-série 18 S : 18 S 79. Cours d'eau et usines hydrauliques. Rivière de l'Andelle. Charleval.

    Arrêté préfectoral, 9 août 1923.
  • AD Eure. Série J ; Sous-série 1 j : 1 J 465. Etat récapitulatif des usines hydrauliques existantes au 31/12/1926 dans le département de l'Eure.

    Etat récapitulatif des usines hydrauliques existantes au 31-12-1926.
  • AD Eure. Série W ; Sous-série 18 W : 18 W 94. Administrations, depuis 1940. Installations classées. Charleval.

    Plan masse détaillé et légendé de l’usine dite de Tannebrune appartenant aux TLH, 1/200e, 1943.
  • AD Eure. Série W ; Sous-série 18 W : 18 W 94. Administrations, depuis 1940. Installations classées. Charleval.

    Arrêté préfectoral, 20 avril 1949.

Bibliographie

  • TAUPIN, Robert. Moulins et usines à Charleval. 1997.

    p. 69-84.
  • CHASSAGNE, Serge. Le coton et ses patrons. France, 1760-1840. Paris : EHESS, 1992.

    p. 440.
  • BELHOSTE, Jean-François. La vallée de l’Andelle : histoire et archéologie industrielles (1780-1870). In Tisser l’histoire. L’industrie et ses patrons. Mélanges offerts à Serge Chassagne. Valenciennes : Presses universitaires de Valenciennes, 2009. 406 p.

    p. 46, 54.
  • SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN DE L'ANDELLE. Plan Pluriannuel de Restauration et d'Entretien de l'Andelle et de ses affluents 2015-2019. 369 p.

    p. 142-145 (ROE 1556)

Périodiques

  • BELHOSTE, Jean-François. L'Andelle, une grande vallée textile normande. L'archéologie industrielle en France, 2008, n°53.

    p. 37, 40.

Annexes

  • Détail des sources
  • CHASSAGNE, Serge. Le coton et ses patrons. France, 1760-1840. Ed EHESS, Paris, 1992, p. 440
  • BELHOSTE, Jean-François. L'Andelle, une grande vallée textile normande. L'archéologie industrielle en France, 2008, no 53, p. 37, 40
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Région Normandie - Inventaire général
Real Emmanuelle
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Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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