Dossier d’œuvre architecture IA50000319 | Réalisé par
Patte Erwan
Patte Erwan

Chercheur mis à disposition par le parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin de 2001 à ???, en charge des études sur la communauté de communes Sèves-Taute (Manche) et sur l'architecture en terre dans le parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin.

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  • inventaire topographique, communauté de communes de Sèves-Taute
ferme dite Château d'Auxais, actuellement haras
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes de Sèves-Taute - Carentan
  • Commune Auxais
  • Lieu-dit le Château
  • Cadastre 1812 A1 15  ; 1994 ZE 19
  • Dénominations
    ferme
  • Appellations
    ferme dite Château d'Auxais
  • Destinations
    haras
  • Parties constituantes non étudiées
    conciergerie, étable, charretterie, écurie, fenil, chapelle

Le château d'Auxais (16e-18e siècles) est détruit lors des combats de 1944. Une ferme est édifiée à son emplacement à partir de 1951 (permis de construire déposé le 4 août 1950, accordé le 12 décembre 1950). Auteur des plans et devis, l'architecte Pierre André Lebreton concède 25% de ses honoraires à son confrère coutançais André Cochepin pour que ce dernier assure le suivi du chantier. Le procès-verbal de réception des travaux est signé le 7 avril 1954, le certificat de conformité est délivré le 10 avril 1955. Sept entreprises ont été mobilisées : Cretey (Carentan) pour la serrurerie, Daridan (Périers) pour le gros-oeuvre de maçonnerie, Françoise (Grandcamp) pour l'électricité, Godefroy Frères (Sainteny) pour les travaux de peinture et de vitrerie, Jeannot (Vincennes et Périers) pour la maçonnerie et la charpente, Labansat (Périers) pour les menuiseries, Piolino (Saint-Lô) pour la couverture et le chauffage. A l'angle sud-ouest de l'avant-cour, l'ancienne chapelle du 18e siècle a été transformée en charretterie, très probablement au début du 20e siècle. La conciergerie, qui occupe l'angle nord-ouest de l'avant-cour, également datée du 18e siècle, a été augmentée d'une véranda au cours du 4e quart du 20e siècle.

Situé entre deux cours, le logis édifié en pierre calcaire, probablement issue des carrières de la région de Valognes, présente des élévations ordonnancées. L'effet de socle que produit le niveau de soubassement est souligné par un traitement en bossage de l'appareil. Un escalier est aménagé à l'angle de la façade antérieure du logis (à quatre travées) et de l'aile en retour. Un autre escalier, à deux volées droites parallèles à la façade, permet un accès direct en façade postérieure. Le bossage, l'aile en retour, les escaliers extérieurs, les frontons brisés qui ornent les baies du rez-de-chaussée et les lucarnes sont autant d'éléments qui renvoient au château disparu. Au sud-est de l'arrière-cour, une dépendance agricole en bloc-à-terre en pierre calcaire, couverte d'un toit à croupe en tuile plate mécanique, abrite une charretterie à deux travées, une écurie et une étable et, sous le toit, un fenil. Les deux ouvertures de la charretterie sont traitées en plein-cintre, les autres reçoivent un linteau droit en béton et des piédroits en briques. Sept ouvertures au profil de meurtrière assurent l'aération du fenil, auquel on accède par une lucarne couronnée d'un fronton brisé. A l'est de l'arrière-cour, se dresse une seconde dépendance agricole en bloc-à-terre, également en pierre calcaire, couverte d'un toit à croupe et demi-croupe en tuile mécanique (le profil en queue de geai de la demi-croupe débordante du pignon sud est à rapprocher de l'architecture rurale haut-normande) : une vaste étable, prolongée par une étable à veaux et un cellier, est éclairée par sept baies jumelées par un linteau béton et rythmées par des piédroits en briques ; treize ouvertures au profil de meurtrière assurent l'aération du fenil desservi par deux lucarnes couronnées d'un fronton brisé, leur donnant un profil Louis XIII. La chapelle, couverte d'un toit à longs pans à pignon découvert en ardoise, conserve sur ses élévations nord, sud et ouest ses maçonneries originelles en moellons de grès ; sa façade est a été percée d'une ouverture charrettière avec linteau en béton. La conciergerie, appareillée en moellons de grès et couverte en ardoise, reçoit des encadrements en pierre calcaire.

  • Murs
    • ciment
    • béton
    • calcaire
    • brique
    • grès
    • bossage
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile plate mécanique, ardoise
  • Plans
    plan régulier en L, plan rectangulaire régulier, plan centré
  • Étages
    étage de soubassement, 1 étage carré, en rez-de-chaussée
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée, élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier droit
    • escalier intérieur : escalier tournant
  • Typologies
    bâti de la Reconstruction ; bloc-à-terre ; bâti en pierre
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    parc naturel régional

Présence dans le parc d'une statue représentant un homme pourvu d'une barbe et d'une paire d'ailes. La facture de l'oeuvre invite à situer sa réalisation au 17e siècle. Le personnage représenté n'a pu être identifié.

Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Normandie - Inventaire général
Patte Erwan
Patte Erwan

Chercheur mis à disposition par le parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin de 2001 à ???, en charge des études sur la communauté de communes Sèves-Taute (Manche) et sur l'architecture en terre dans le parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin.

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