Dossier d’œuvre objet IM14005137 | Réalisé par
Dupont Stéphanie
Dupont Stéphanie

Chercheuse à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie, puis de Normandie, depuis 2010. Spécialité : patrimoine industriel, co-référente du Label "Patrimoine de la Reconstruction en Normandie".

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  • patrimoine industriel, patrimoine industriel de l'arrondissement de Caen
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Calvados - Bourguébus
  • Commune Bourguébus
  • Adresse 5 rue de l' Eglise
  • Cadastre 2012 AN 11
  • Emplacement dans l'édifice dans l'atelier de peignage

La première machine a été installée suite à la construction du bâtiment en 1994. La seconde a été achetée en 2005. De marque Linimpianti, elles ont été fabriquées à Bologne (Italie). Elles sont complétées par un tapis d'arrivée de marque Dehondt (Haute-Normandie, 76, Notre-Dame-de-Gravenchon).

Le peignage, seconde étape de transformation du lin, a pour but de séparer les fibres et de les disposer en parallèle afin de les rendre prêtes à être filées. La ligne de peignage, de marque Linimpianti (Italie), se compose de plusieurs blocs-machines protégés par une enveloppe de métal, parfois dotés d'éléments de sécurité en plastique.

La balle de lin teillé est déroulée sur une table de préparation. Des diviseurs homogénéisent la couche de fibres. Le lin passe ensuite dans des tabliers rotatifs comportant des peignes, dont les aiguilles, de plus en plus fines et rapprochées, apprêtent la fibre. Les aiguilles sont nettoyées par de petites brosses, elles-mêmes débarrassées du dépôt de fibres par contact d'un rouleau métallique cranté. Les coproduits issus du peignage, constitués d'anas et particulièrement de fibres courtes appelées "étoupes de peignage", sont ainsi récupérés. La fibre circule à travers les peignes dans le sens du pied puis dans celui de la tête. Le lin, peigné, passe sur une plaque recouverte d'ergots, appelée "gill", servant à organiser parallèlement les fibres et à répartir leur volume. Il est ensuite étiré par un rouleau de bois d'érable. Le ruban de lin peigné est déposé par un mouvement circulaire dans des bidons, par mesure de 1 340 mètres.

L'ensemble est enfin compressé pour former des balles, appelées "bumps", au moyen d'une machine de marque Gualchierani Textile Automation (Italie), construite en 2000.

La bonne marche des lignes de peignage nécessite 3 personnes par machine. L'entretien complet des machines du peignage est réalisé tous les jeudis.

  • Catégories
    industrie textile
  • Structures
    • matériau d'origine végétale, solide, produit semi-fini
    • fonctions combinées
  • Matériaux
    • métal
    • plastique
    • bois
  • Inscriptions & marques
    • inscription concernant le fabricant
    • inscription technique
  • Précision inscriptions

    Inscription : Linimpianti industria macchine tessili, Zola Pedrosa (Bologna) ;

    Inscription : macchina tipo pettinatrice, matr. n°60-3205-88 ;

    Inscription : macchina tipo stenditrice, matr. n°60/3206-88 ;

    Inscription : Gualchierani textile automation Italy via San Quiric, 300 50010 Capelle Italy ;

    Inscription : n° di serie 017101S00, n° shema C3925

  • État de conservation
    • en service
  • Statut de la propriété
    propriété d'une société privée
Date d'enquête 2011 ; Date(s) de rédaction 2014
(c) Région Normandie - Inventaire général
Dupont Stéphanie
Dupont Stéphanie

Chercheuse à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie, puis de Normandie, depuis 2010. Spécialité : patrimoine industriel, co-référente du Label "Patrimoine de la Reconstruction en Normandie".

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