Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'architecture rurale du PNR.
- enquête thématique régionale, architecture rurale du Parc naturel régional du Perche
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional du Perche - Mortagne-au-Perche
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Hydrographies
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Commune
Villiers-sous-Mortagne
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Lieu-dit
Monjoisain
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Cadastre
1830
B
34, 35, 36, 37, 38, 40, 45
;
2015
F
336
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Précisions
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Dénominationsmaison, écart
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Genrede tisserand
D'après Jacques Margaritis, le lieu-dit est mentionné dès le 17e siècle sous le toponyme de "Monchevoisin". Il s'agirait d'un village de tisserands : plusieurs "tixiers en toile" et filotiers y aurait habité. De cette époque remonteraient deux maisons alignées dont les parties nord conservent une porte en plein cintre caractéristique de cette période. L'ensemble des bâtiments a été remanié, voire reconstruit, dans la seconde moitié du 19e siècle et/ou au début du 20e siècle, comme l'attestent les matériaux mis en œuvre, la brique et la pierre de taille.
Parmi les six maisons signalées sur le cadastre de 1830, deux ont été détruites et une convertie en dépendance (maison sud de l'alignement de deux maisons). En 1882, quatre familles habitent le lieu-dit. Devenu une seule propriété dans la première moitié du 19e siècle, l'ensemble des bâtiments a été restauré en 1992.
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Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Principale : 2e moitié 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
Le hameau comprend quatre unités d'habitation réparties en deux ensembles :
À l'est, une construction contemporaine assure la jonction entre deux maisons. Suivant la déclivité du terrain, les deux maisons sont en rez-de-chaussée surmonté d'un comble à surcroît à usage de grenier. Au nord, le logis a conservé sa cheminée.
Situé au centre de l'écart, un deuxième ensemble composé de deux maisons adopte un plan en "T". Les deux logis en rez-de-chaussée sont alignés au sud tandis qu'une dépendance (fonction initiale inconnue) se développe en retour d'équerre au nord. Le logis est possède des ouvertures et une corniche moulurée en brique. La partie ouest possède une façade principale partiellement construite en pierre de taille calcaire se terminant par une corniche moulurée de même matériau. En façade postérieure, le logis est conserve une porte dont l'encadrement chanfreiné témoigne de son ancienneté.
À l'exception d'une partie de la façade sud en pierre de taille calcaire du deuxième ensemble, les murs sont en moellons de calcaire, de grès ferrugineux (roussard) et de silex couverts d'un enduit à pierre vue. Les chaînages d'angle, les souches de cheminée, les corniches et les encadrements des baies sont - à l'exception des exemples cités précédemment - en pierre de taille de calcaire et de grès (roussard) pour la partie basse des portes et chaînages d'angle. Les toits sont à longs pans couverts en tuile plate ancienne.
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Murs
- calcaire moellon enduit
- silex moellon enduit
- grès moellon enduit
- calcaire pierre de taille
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Toitstuile plate
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Étagesrez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
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Statut de la propriétépropriété privée
La configuration de ce hameau et l'imbrication des six unités d'habitation originelles (quatre aujourd'hui) dénotent par rapport aux autres ensembles du secteur. Il est très difficile - surtout sans avoir vu l'intérieur des bâtiments par ailleurs restaurés - d'affirmer s'il s'agit de maisons ou de petites fermes tant la différence peut être minime. Il est toutefois possible d'émettre l'hypothèse que ce village était habité par des tisserands dont l'activité agricole, certes présente, n'était que secondaire (au vu des dimensions restreintes des dépendances).
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- (c) Parc naturel régional du Perche
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Documents d'archives
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AD Orne. 3 P 3-507/1 à 3 P 3-507/6. Matrices cadastrales.
Périodiques
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MARGARITIS, Jacques. Monographie de VILLIERS-SOUS-MORTAGNE (Orne). Bulletin de la Société Percheronne d'Histoire et d'Archéologie. tome 23, 1925, 88 p.
Documents figurés
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AD Orne. 3 P 2-507/1 à 3 P 2-507/8. Plans cadastraux de 1830.
Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'architecture rurale du PNR.
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